Texte intégral
Madame la Députée, il y a deux ans, la Commission européenne proposait une réduction du budget de la politique agricole commune comprise entre 30 % et 40 %, soit 30 % à 40 % daides en moins pour les agriculteurs français. Aujourdhui, après deux ans de négociation, la Commission a accepté la proposition française de négocier sur la base du maintien du budget de la politique agricole commune à leuro près. Cest une première victoire que nous avons remportée.
Il y a deux ans, la Commission européenne était engagée dans le démantèlement de tous les instruments de régulation de marché et dans une libéralisation totale des marchés agricoles qui aurait conduit à la ruine de milliers dagriculteurs, en France comme dans le reste de lEurope. Aujourdhui, la base de négociation, cest une régulation des marchés agricoles qui doit protéger nos paysans et nos exploitations.
Il reste toutefois du chemin à parcourir, notamment dans deux directions où nous avançons main dans la main avec lAllemagne puisque, pour la première fois dans lhistoire de la politique agricole commune, nous négocions sur la base dune position commune entre Paris et Berlin, qui renforce nos propres intérêts et nos propres convictions.
La première direction est celle de la régulation. Nous voulons une vraie régulation des marchés agricoles et les propositions de la Commission ne sont pas suffisantes sur ce point. Il nest pas question, par exemple, que nous acceptions la libéralisation des droits de plantation viticoles. Nous voulons leur maintien, synonyme de qualité pour les vins français.
La deuxième direction dans laquelle nous devons avancer est celle du verdissement de la politique commune. Oui, à un verdissement de la politique agricole, oui à un verdissement intelligent, mais non à plus dadministration, non à plus de complexité et non à la stigmatisation des paysans français. Nous ne gagnerons la bataille de lenvironnement et de lagriculture que si nous sommes aussi reconnaissants aux agriculteurs du travail quils font en faveur de lenvironnement.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 octobre 2011
Il y a deux ans, la Commission européenne était engagée dans le démantèlement de tous les instruments de régulation de marché et dans une libéralisation totale des marchés agricoles qui aurait conduit à la ruine de milliers dagriculteurs, en France comme dans le reste de lEurope. Aujourdhui, la base de négociation, cest une régulation des marchés agricoles qui doit protéger nos paysans et nos exploitations.
Il reste toutefois du chemin à parcourir, notamment dans deux directions où nous avançons main dans la main avec lAllemagne puisque, pour la première fois dans lhistoire de la politique agricole commune, nous négocions sur la base dune position commune entre Paris et Berlin, qui renforce nos propres intérêts et nos propres convictions.
La première direction est celle de la régulation. Nous voulons une vraie régulation des marchés agricoles et les propositions de la Commission ne sont pas suffisantes sur ce point. Il nest pas question, par exemple, que nous acceptions la libéralisation des droits de plantation viticoles. Nous voulons leur maintien, synonyme de qualité pour les vins français.
La deuxième direction dans laquelle nous devons avancer est celle du verdissement de la politique commune. Oui, à un verdissement de la politique agricole, oui à un verdissement intelligent, mais non à plus dadministration, non à plus de complexité et non à la stigmatisation des paysans français. Nous ne gagnerons la bataille de lenvironnement et de lagriculture que si nous sommes aussi reconnaissants aux agriculteurs du travail quils font en faveur de lenvironnement.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 octobre 2011