Texte intégral
Le secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, a présenté une communication relative à l'hébergement et l'accès au logement.
La décision du Premier ministre de faire de l'hébergement et de l'accès au logement un « chantier national prioritaire 2008-2012 » s'est traduite par un renforcement des moyens dévolus au dispositif d'accueil des personnes sans abri ou mal logées, et par de nouvelles orientations stratégiques.
Les crédits dédiés à l'hébergement et à l'accès au logement ont augmenté significativement entre 2007 et 2010, passant de 874 à 1128 millions d'euros. Grâce à un complément de 75 millions d'euros annoncé par le Premier ministre aux associations le 26 septembre 2011, le budget de l'aide aux sans abri est maintenu à un niveau très élevé sur la période 2010-2012.
Le renforcement des moyens depuis le début du quinquennat a permis de développer l'offre d'hébergement : 116 000 places sont ouvertes tout au long de l'année, soit une augmentation de 25 000 places en quatre ans. Jamais le nombre de places d'hébergement n'a été aussi élevé. Les capacités offertes en Ile de France ont progressé de 65 % en quatre ans, pour atteindre 43 000 places. Par ailleurs, un plan exceptionnel d'humanisation des centres d'hébergement de 170 M a permis d'améliorer le confort, la sécurité et l'intimité des personnes accueillies.
Pour optimiser l'emploi de ces capacités et répondre au mieux aux besoins des personnes sans abri, des services intégrés d'accueil et d'orientation ont été mis en place depuis 2010 dans tous les départements. Ils ont pour mission de recenser toutes les demandes et toutes les offres d'hébergement.
Ces améliorations s'inscrivent dans le cadre d'une nouvelle stratégie, dite du « logement d'abord », partagée avec les associations. Elle privilégie l'accès direct et rapide à un logement pérenne et adapté, avec un accompagnement social si nécessaire, et vise à recentrer la filière de l'hébergement sur sa vocation première : aider les personnes sans abri que leurs fragilités ne permettent pas de loger de façon autonome.Si l'Etat et les associations sont mobilisés toute l'année au service des personnes sans abri, ils le sont plus encore en période hivernale. Près de 15 000 places supplémentaires seront mobilisables cette année en cas de grand froid, grâce aux capacités proposées par l'Etat et les collectivités locales.
La décision du Premier ministre de faire de l'hébergement et de l'accès au logement un « chantier national prioritaire 2008-2012 » s'est traduite par un renforcement des moyens dévolus au dispositif d'accueil des personnes sans abri ou mal logées, et par de nouvelles orientations stratégiques.
Les crédits dédiés à l'hébergement et à l'accès au logement ont augmenté significativement entre 2007 et 2010, passant de 874 à 1128 millions d'euros. Grâce à un complément de 75 millions d'euros annoncé par le Premier ministre aux associations le 26 septembre 2011, le budget de l'aide aux sans abri est maintenu à un niveau très élevé sur la période 2010-2012.
Le renforcement des moyens depuis le début du quinquennat a permis de développer l'offre d'hébergement : 116 000 places sont ouvertes tout au long de l'année, soit une augmentation de 25 000 places en quatre ans. Jamais le nombre de places d'hébergement n'a été aussi élevé. Les capacités offertes en Ile de France ont progressé de 65 % en quatre ans, pour atteindre 43 000 places. Par ailleurs, un plan exceptionnel d'humanisation des centres d'hébergement de 170 M a permis d'améliorer le confort, la sécurité et l'intimité des personnes accueillies.
Pour optimiser l'emploi de ces capacités et répondre au mieux aux besoins des personnes sans abri, des services intégrés d'accueil et d'orientation ont été mis en place depuis 2010 dans tous les départements. Ils ont pour mission de recenser toutes les demandes et toutes les offres d'hébergement.
Ces améliorations s'inscrivent dans le cadre d'une nouvelle stratégie, dite du « logement d'abord », partagée avec les associations. Elle privilégie l'accès direct et rapide à un logement pérenne et adapté, avec un accompagnement social si nécessaire, et vise à recentrer la filière de l'hébergement sur sa vocation première : aider les personnes sans abri que leurs fragilités ne permettent pas de loger de façon autonome.Si l'Etat et les associations sont mobilisés toute l'année au service des personnes sans abri, ils le sont plus encore en période hivernale. Près de 15 000 places supplémentaires seront mobilisables cette année en cas de grand froid, grâce aux capacités proposées par l'Etat et les collectivités locales.