Texte intégral
Madame la Ministre,
Monsieur le Président,
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs,
Cest avec joie que je vous accueille ici, au palais des Affaires étrangères, à loccasion de la signature de la Convention relative à laccueil de «Délégués pour la Nouvelle-Calédonie» au sein de notre réseau diplomatique et consulaire dans le Pacifique.
Je tiens tout dabord à saluer la présence de Mme la ministre chargée de lOutre-mer. Je souhaite aussi remercier le président Harold Martin de sa présence parmi nous. Elle marque laccord collégial donné par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, toutes tendances confondues, à cette convention que nous allons signer dans quelques instants. Je remercie M. Albert Dupuy, Haut-commissaire à Nouméa, davoir fait le déplacement jusquà Paris.
Je tiens également à saluer M. le député Gaël Yanno, ainsi que MM. les sénateurs Pierre Frogier et Hilarion Vandegou. Je salue aussi M. Maurice Ponga, eurodéputé calédonien.
Ce qui nous rassemble aujourdhui, cest une étape importante dans lavancée des compétences de la Nouvelle-Calédonie. Son gouvernement va pouvoir mettre en uvre, de manière concrète, la possibilité que lui offrent les accords de Nouméa et la loi organique du 19 mars 1999 dêtre représentée auprès des États de la région Pacifique. La Nouvelle-Calédonie est déjà membre de plein droit de la Communauté du Pacifique, du Programme océanien pour lEnvironnement et membre associé du Forum des Iles du Pacifique. Avec ce nouveau texte, les délégués de la Nouvelle-Calédonie qui vont être déployés au sein de nos ambassades dans le Pacifique lui donneront un visage auprès des pays où ils seront implantés.
La signature de cette convention constitue donc certainement lune des étapes importantes de lhistoire récente de la Nouvelle-Calédonie. Marie-Luce Penchard va vous exposer ses implications pour lensemble de lOutre-mer et le président Martin son importance pour la Nouvelle-Calédonie. Je soulignerai toutefois pour ma part combien ce texte est important aussi pour le ministère des Affaires étrangères et européennes.
Les délégués pour la Nouvelle-Calédonie seront en effet placés sous lautorité de nos ambassadeurs, tout en disposant parallèlement dune autonomie daction pour ce qui relève des compétences exclusives de leur gouvernement. Lautorité de lambassadeur permettra de maintenir la cohérence entre laction du délégué et celle de lambassade, mais le délégué, qui demeurera un agent du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, aura aussi vocation à mettre en uvre les prérogatives de son gouvernement dans le cadre des transferts de compétences dont a bénéficié la Nouvelle-Calédonie.
Les délégués bénéficieront en outre dune période de formation de plusieurs mois, dans laquelle le ministère des Affaires étrangères sera pleinement impliqué.
Ce nouveau dispositif va favoriser la coopération avec les États voisins et renforcer linsertion de la Nouvelle-Calédonie dans son environnement régional. Cela produira des effets très positifs en matière de développement économique. Cela contribuera aussi à diversifier les canaux par lesquels sexerce linfluence de la France dans le Pacifique.
Je veux rappeler en effet que la France mène une politique de coopération active dans la région, en participant au financement de Communauté du Pacifique et du Programme régional océanien de lEnvironnement. Nous finançons aussi, avec notre «Fonds Pacifique», une soixantaine de projets de coopération par an, dans lesquels est systématiquement impliqué au moins lun des trois territoires français du Pacifique, Nouvelle-Calédonie, Polynésie Française ou Wallis-et-Futuna. Je mentionnerai aussi notre part de près de 20 % dans le Fonds européen pour le Développement, qui est un acteur majeur de la coopération internationale dans la région.
Je souhaite par ailleurs réaffirmer le soutien quapporte la France au souhait du gouvernement de Nouvelle-Calédonie de devenir membre à part entière du Forum des Iles du Pacifique.
Avec lentrée en vigueur de cette convention, la Nouvelle-Calédonie se pose en précurseur ; je suis sûr quelle deviendra vite un modèle. Elle aura pour cela le plein soutien du ministère des Affaires étrangères et européennes.
Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 février 2012
Monsieur le Président,
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs,
Cest avec joie que je vous accueille ici, au palais des Affaires étrangères, à loccasion de la signature de la Convention relative à laccueil de «Délégués pour la Nouvelle-Calédonie» au sein de notre réseau diplomatique et consulaire dans le Pacifique.
Je tiens tout dabord à saluer la présence de Mme la ministre chargée de lOutre-mer. Je souhaite aussi remercier le président Harold Martin de sa présence parmi nous. Elle marque laccord collégial donné par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, toutes tendances confondues, à cette convention que nous allons signer dans quelques instants. Je remercie M. Albert Dupuy, Haut-commissaire à Nouméa, davoir fait le déplacement jusquà Paris.
Je tiens également à saluer M. le député Gaël Yanno, ainsi que MM. les sénateurs Pierre Frogier et Hilarion Vandegou. Je salue aussi M. Maurice Ponga, eurodéputé calédonien.
Ce qui nous rassemble aujourdhui, cest une étape importante dans lavancée des compétences de la Nouvelle-Calédonie. Son gouvernement va pouvoir mettre en uvre, de manière concrète, la possibilité que lui offrent les accords de Nouméa et la loi organique du 19 mars 1999 dêtre représentée auprès des États de la région Pacifique. La Nouvelle-Calédonie est déjà membre de plein droit de la Communauté du Pacifique, du Programme océanien pour lEnvironnement et membre associé du Forum des Iles du Pacifique. Avec ce nouveau texte, les délégués de la Nouvelle-Calédonie qui vont être déployés au sein de nos ambassades dans le Pacifique lui donneront un visage auprès des pays où ils seront implantés.
La signature de cette convention constitue donc certainement lune des étapes importantes de lhistoire récente de la Nouvelle-Calédonie. Marie-Luce Penchard va vous exposer ses implications pour lensemble de lOutre-mer et le président Martin son importance pour la Nouvelle-Calédonie. Je soulignerai toutefois pour ma part combien ce texte est important aussi pour le ministère des Affaires étrangères et européennes.
Les délégués pour la Nouvelle-Calédonie seront en effet placés sous lautorité de nos ambassadeurs, tout en disposant parallèlement dune autonomie daction pour ce qui relève des compétences exclusives de leur gouvernement. Lautorité de lambassadeur permettra de maintenir la cohérence entre laction du délégué et celle de lambassade, mais le délégué, qui demeurera un agent du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, aura aussi vocation à mettre en uvre les prérogatives de son gouvernement dans le cadre des transferts de compétences dont a bénéficié la Nouvelle-Calédonie.
Les délégués bénéficieront en outre dune période de formation de plusieurs mois, dans laquelle le ministère des Affaires étrangères sera pleinement impliqué.
Ce nouveau dispositif va favoriser la coopération avec les États voisins et renforcer linsertion de la Nouvelle-Calédonie dans son environnement régional. Cela produira des effets très positifs en matière de développement économique. Cela contribuera aussi à diversifier les canaux par lesquels sexerce linfluence de la France dans le Pacifique.
Je veux rappeler en effet que la France mène une politique de coopération active dans la région, en participant au financement de Communauté du Pacifique et du Programme régional océanien de lEnvironnement. Nous finançons aussi, avec notre «Fonds Pacifique», une soixantaine de projets de coopération par an, dans lesquels est systématiquement impliqué au moins lun des trois territoires français du Pacifique, Nouvelle-Calédonie, Polynésie Française ou Wallis-et-Futuna. Je mentionnerai aussi notre part de près de 20 % dans le Fonds européen pour le Développement, qui est un acteur majeur de la coopération internationale dans la région.
Je souhaite par ailleurs réaffirmer le soutien quapporte la France au souhait du gouvernement de Nouvelle-Calédonie de devenir membre à part entière du Forum des Iles du Pacifique.
Avec lentrée en vigueur de cette convention, la Nouvelle-Calédonie se pose en précurseur ; je suis sûr quelle deviendra vite un modèle. Elle aura pour cela le plein soutien du ministère des Affaires étrangères et européennes.
Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 février 2012