Texte intégral
Mesdames et Monsieur les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Président de lAlliance Aviesan (André Syrota),
Madame la Présidente de lINCa (Agnes Buzyn),
Monsieur le Président dAriis (Claude Bertrand),
Mesdames et Messieurs les Présidents duniversité et doyens,
Mesdames et Messieurs les Présidents et directeurs représentant les industries de santé et laboratoires internationaux,
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux dêtre parmi vous aujourdhui, à la Maison de la chimie, pour ces 4èmes rencontres internationales de la recherche biomédicale. Cest une occasion unique et reconnue de faire se rencontrer et travailler ensemble la recherche en sciences de la vie et les industries de santé.
Cest mon entier soutien et celui de mon gouvernement que je suis venu apporter aujourdhui au monde de la recherche dans son ensemble, et aux sciences du vivant et de la santé en particulier. Je le dis clairement devant vous, les chercheurs méritent notre admiration et notre respect. Ils nont que trop souffert dune forme de mépris au cours des années passées. Ce temps-là est révolu : sans la recherche, nous naurions pas réussi à faire reculer la mortalité due au cancer. Nous serions toujours réduits à limpuissance face au SIDA. Sans la recherche, pas despoir pour les nombreux malades qui dépendent dune innovation thérapeutique.
Nous avons là une immense responsabilité collective : la France doit demeurer une force dentraînement et une référence en matière de recherche médicale dans le monde.
Votre présence à tous aujourdhui témoigne de lintérêt que suscite la recherche biomédicale. Les échanges que vous aurez les uns avec les autres seront sans nul doute source de partenariats nouveaux et dinnovations que lindustrie saura ensuite diffuser auprès de nos concitoyens. Le maintien dun tissu partenarial dindustriels performants et de laboratoires de recherche dynamiques sur notre territoire est essentiel.
Vous avez choisi cette année de centrer vos rencontres sur la thématique des cancers. Je suis très sensible à ce choix. Le cancer représente dans notre pays la première cause de mortalité et le sujet de santé le plus préoccupant pour nos concitoyens.
La lutte contre le cancer, cest donc laffaire de tous. Cest également le domaine de recherche le plus exploré et le plus largement investi par les industries de santé dans le monde.
La compréhension de la maladie a fait des progrès considérables, ainsi que la prévention et le diagnostic précoce des formes guérissables. Ces découvertes, auxquelles notre pays a contribué, ne sauraient masquer lampleur du travail quil reste à mener. Pour continuer cette guerre contre le cancer, il faut que tombent les barrières entre recherche et délivrance des soins, entre recherche académique et recherche clinique, entre secteur public et secteur privé.
Je tiens à souligner ici les progrès quont permis les deux plans Cancer de 2003 et de 2009. Je voudrais saluer en particulier le travail accompli par lInstitut national du cancer. Il accomplit ce travail en articulation étroite avec AVIESAN, lalliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé.
Dans le cancer, comme dans les autres secteurs, la recherche et linnovation biomédicales nécessitent de savoir prendre des risques et de pouvoir assumer des investissements financiers parfois très importants. Cest aussi notre responsabilité que de veiller à encourager cette prise de risque.
Cest tout le sens du Pacte national pour la compétitivité, la croissance et lemploi que jai présenté la semaine dernière. Il sagit de donner un signal fort pour que les entreprises engagent leurs investissements, pour quelles innovent, pour quelles soient accompagnées dans leur prise de risques.
Cest pour cela que jai décidé ce crédit dimpôt de 20Md. Cest pour cela que jai souhaité stabiliser 5 dispositifs fiscaux particulièrement importants pour les entreprises qui font de la R&D, qui sont en croissance, qui innovent. Cest encore pour cela que laccompagnement à linternational sera renforcé.
Tout cela nécessite une démarche collective, et jinsiste particulièrement sur ce point. Ce Pacte scelle ce que jai appelé le nouveau modèle français, un engagement collectif pour créer plus de richesse et demploi, être plus compétitifs pour mieux garantir notre solidarité nationale.
Le Pacte que jai présenté porte un engagement réciproque. Pour garantir cet avenir solidaire, nous devons veiller à maîtriser lensemble des dépenses de santé. Quand jai pris mes fonctions comme chef du gouvernement, jai hérité dune prévision de déficit de la sécurité sociale, pour 2013, de près de 20 milliards deuros. Continuer dans cette voie aurait été irresponsable, ce sont autant de dettes que nous laisserions à nos enfants et aux générations à venir. Je le dis sans ambiguïté : mon objectif est le retour à léquilibre de lassurance maladie.
Lindustrie de la santé sera sollicitée, comme les autres secteurs. Dans un dispositif de financement socialisé comme celui de la France, lindispensable partage de leffort de redressement entre les bénéficiaires du système est légitime. Cest le sens des mesures que porte le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour lannée 2013.
Je sais que ces mesures impliquent un effort important pour le secteur que vous représentez. Cest pour cela que nous souhaitons quelles soient mises en uvre, pour la plus grande partie dentre elles, dans le cadre de la politique conventionnelle, sous la responsabilité du Comité économique des produits de santé. Je veux redire ici toute ma confiance à son nouveau président, Dominique Giorgi. Laccord-cadre en cours de discussion devrait consolider cette politique conventionnelle ; je souhaite que les discussions en cours puissent aboutir rapidement.
Notre politique concernant les produits de santé - et les médicaments en particulier - doit répondre à plusieurs exigences : nous devons veiller au juste prix, au juste remboursement, au bon usage de ces produits, mais il nous faut aussi préserver la capacité dinnovation des entreprises et garantir légalité daccès aux progrès médicaux. Car le médicament a un coût, mais cest dabord un produit qui soigne.
Or si la France est un pays performant en matière de recherche dans les sciences de la vie et de la santé, elle noccupe que le 12e rang mondial pour le dépôt de brevets.
Pour conforter notre capacité dinnovation, le crédit impôt recherche est un outil essentiel. Je souhaite lui donner plus dampleur encore, en létendant aux dépenses dites dinnovation pour les PME/PMI, très présentes dans votre secteur dactivité.
La santé constitue également une priorité pour le programme des investissements davenir. Sur les 35 milliards deuros que représentent globalement ces investissements, plus de 10 % bénéficieront au secteur de la santé.
Cette politique de soutien à linnovation passe bien sûr par le développement des universités et le soutien aux pôles de compétitivité, pour quils acquièrent la masse critique et la visibilité internationale nécessaires.
La recherche et linnovation sont de puissants facteurs de compétitivité. Notre pays présente de nombreux atouts en la matière : lexcellence de notre expertise scientifique, de nos médecins, de nos cliniciens, de notre recherche industrielle.
Le Pacte national pour la compétitivité, la croissance et lemploi propose de mobiliser lensemble de ces atouts, de favoriser les synergies, en dépassant les cloisonnements traditionnels. Cest ainsi que nous gagnerons la bataille de la compétitivité.
Le secteur des industries de santé constitue, à ce titre, un enjeu stratégique, cest un secteur dexcellence pour la France, qui exporte et qui emploie plus de 300 000 personnes. En termes de performance, dinvestissement, de création demplois en France, les attentes à légard de votre filière sont fortes.
Pour préparer lavenir, nous avons besoin dun espace de dialogue stratégique, à très haut niveau, qui intègre les trois dimensions - essentielles pour vous et pour nous - que sont la recherche, la santé et la politique industrielle.
Le gouvernement a donc décidé de relancer le conseil stratégique des industries de santé. Il sera désormais placé auprès du Premier ministre, car les enjeux que jai cités sont par nature interministériels. Jai décidé également de confirmer la mission de coordination confiée à Thierry Tuot, conseiller dEtat.
Le CSIS appuiera ses travaux sur ceux du comité stratégique de filière des industries et technologies de santé, piloté par le ministre du redressement productif, en lien avec les autres ministres concernés. Je souhaite que ce comité puisse être réuni au début de lannée prochaine.
Je veux vous le dire très clairement : ce dialogue équilibré et responsable doit nous permettre de sortir définitivement de lère du soupçon. Laffaire du Médiator a créé une vive émotion dans lopinion publique, elle a mis en évidence les risques de conflits dintérêt ou de politiques dinfluence contraires à lintérêt public. Cela sest traduit par une perte de confiance des Français à légard des médicaments dans leur ensemble.
Cette confiance, nous devons la regagner collectivement. Dans la transparence et en redonnant toute sa place au patient.
Les médecins chercheurs et les industries de santé nont pas à cacher leur collaboration, au service de linnovation et du progrès médical. Les patients doivent pouvoir connaître ces liens. De même, les patients ont le droit daccéder librement à linformation la plus franche, la plus claire et la plus précise possible sur les médicaments quils sont amenés à prendre, sur lefficacité et la sécurité des traitements.
Le meilleur moyen pour rétablir la confiance des Français, cest aussi den faire des acteurs du système de santé. Cest ce à quoi mon gouvernement sappliquera dans le cadre de sa stratégie nationale de santé.
Mesdames et Messieurs,
Cest ensemble que nous devons innover. Cest ensemble que nous devons inventer les traitements de demain, toujours plus efficaces et toujours plus sûrs.
Pour cela, il nous faut mobiliser toutes nos forces. Les précédentes rencontres ont permis dengager des contrats à hauteur de plus de 50 millions deuros, en conservant à chacun sa liberté créatrice. Je souhaite que ces journées soient aussi fructueuses, mais surtout quelles créent les conditions de nouveaux progrès médicaux largement partagés.
Je vous remercie.
Source http://www.gouvernement.fr, le 15 novembre 2012
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Président de lAlliance Aviesan (André Syrota),
Madame la Présidente de lINCa (Agnes Buzyn),
Monsieur le Président dAriis (Claude Bertrand),
Mesdames et Messieurs les Présidents duniversité et doyens,
Mesdames et Messieurs les Présidents et directeurs représentant les industries de santé et laboratoires internationaux,
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux dêtre parmi vous aujourdhui, à la Maison de la chimie, pour ces 4èmes rencontres internationales de la recherche biomédicale. Cest une occasion unique et reconnue de faire se rencontrer et travailler ensemble la recherche en sciences de la vie et les industries de santé.
Cest mon entier soutien et celui de mon gouvernement que je suis venu apporter aujourdhui au monde de la recherche dans son ensemble, et aux sciences du vivant et de la santé en particulier. Je le dis clairement devant vous, les chercheurs méritent notre admiration et notre respect. Ils nont que trop souffert dune forme de mépris au cours des années passées. Ce temps-là est révolu : sans la recherche, nous naurions pas réussi à faire reculer la mortalité due au cancer. Nous serions toujours réduits à limpuissance face au SIDA. Sans la recherche, pas despoir pour les nombreux malades qui dépendent dune innovation thérapeutique.
Nous avons là une immense responsabilité collective : la France doit demeurer une force dentraînement et une référence en matière de recherche médicale dans le monde.
Votre présence à tous aujourdhui témoigne de lintérêt que suscite la recherche biomédicale. Les échanges que vous aurez les uns avec les autres seront sans nul doute source de partenariats nouveaux et dinnovations que lindustrie saura ensuite diffuser auprès de nos concitoyens. Le maintien dun tissu partenarial dindustriels performants et de laboratoires de recherche dynamiques sur notre territoire est essentiel.
Vous avez choisi cette année de centrer vos rencontres sur la thématique des cancers. Je suis très sensible à ce choix. Le cancer représente dans notre pays la première cause de mortalité et le sujet de santé le plus préoccupant pour nos concitoyens.
La lutte contre le cancer, cest donc laffaire de tous. Cest également le domaine de recherche le plus exploré et le plus largement investi par les industries de santé dans le monde.
La compréhension de la maladie a fait des progrès considérables, ainsi que la prévention et le diagnostic précoce des formes guérissables. Ces découvertes, auxquelles notre pays a contribué, ne sauraient masquer lampleur du travail quil reste à mener. Pour continuer cette guerre contre le cancer, il faut que tombent les barrières entre recherche et délivrance des soins, entre recherche académique et recherche clinique, entre secteur public et secteur privé.
Je tiens à souligner ici les progrès quont permis les deux plans Cancer de 2003 et de 2009. Je voudrais saluer en particulier le travail accompli par lInstitut national du cancer. Il accomplit ce travail en articulation étroite avec AVIESAN, lalliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé.
Dans le cancer, comme dans les autres secteurs, la recherche et linnovation biomédicales nécessitent de savoir prendre des risques et de pouvoir assumer des investissements financiers parfois très importants. Cest aussi notre responsabilité que de veiller à encourager cette prise de risque.
Cest tout le sens du Pacte national pour la compétitivité, la croissance et lemploi que jai présenté la semaine dernière. Il sagit de donner un signal fort pour que les entreprises engagent leurs investissements, pour quelles innovent, pour quelles soient accompagnées dans leur prise de risques.
Cest pour cela que jai décidé ce crédit dimpôt de 20Md. Cest pour cela que jai souhaité stabiliser 5 dispositifs fiscaux particulièrement importants pour les entreprises qui font de la R&D, qui sont en croissance, qui innovent. Cest encore pour cela que laccompagnement à linternational sera renforcé.
Tout cela nécessite une démarche collective, et jinsiste particulièrement sur ce point. Ce Pacte scelle ce que jai appelé le nouveau modèle français, un engagement collectif pour créer plus de richesse et demploi, être plus compétitifs pour mieux garantir notre solidarité nationale.
Le Pacte que jai présenté porte un engagement réciproque. Pour garantir cet avenir solidaire, nous devons veiller à maîtriser lensemble des dépenses de santé. Quand jai pris mes fonctions comme chef du gouvernement, jai hérité dune prévision de déficit de la sécurité sociale, pour 2013, de près de 20 milliards deuros. Continuer dans cette voie aurait été irresponsable, ce sont autant de dettes que nous laisserions à nos enfants et aux générations à venir. Je le dis sans ambiguïté : mon objectif est le retour à léquilibre de lassurance maladie.
Lindustrie de la santé sera sollicitée, comme les autres secteurs. Dans un dispositif de financement socialisé comme celui de la France, lindispensable partage de leffort de redressement entre les bénéficiaires du système est légitime. Cest le sens des mesures que porte le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour lannée 2013.
Je sais que ces mesures impliquent un effort important pour le secteur que vous représentez. Cest pour cela que nous souhaitons quelles soient mises en uvre, pour la plus grande partie dentre elles, dans le cadre de la politique conventionnelle, sous la responsabilité du Comité économique des produits de santé. Je veux redire ici toute ma confiance à son nouveau président, Dominique Giorgi. Laccord-cadre en cours de discussion devrait consolider cette politique conventionnelle ; je souhaite que les discussions en cours puissent aboutir rapidement.
Notre politique concernant les produits de santé - et les médicaments en particulier - doit répondre à plusieurs exigences : nous devons veiller au juste prix, au juste remboursement, au bon usage de ces produits, mais il nous faut aussi préserver la capacité dinnovation des entreprises et garantir légalité daccès aux progrès médicaux. Car le médicament a un coût, mais cest dabord un produit qui soigne.
Or si la France est un pays performant en matière de recherche dans les sciences de la vie et de la santé, elle noccupe que le 12e rang mondial pour le dépôt de brevets.
Pour conforter notre capacité dinnovation, le crédit impôt recherche est un outil essentiel. Je souhaite lui donner plus dampleur encore, en létendant aux dépenses dites dinnovation pour les PME/PMI, très présentes dans votre secteur dactivité.
La santé constitue également une priorité pour le programme des investissements davenir. Sur les 35 milliards deuros que représentent globalement ces investissements, plus de 10 % bénéficieront au secteur de la santé.
Cette politique de soutien à linnovation passe bien sûr par le développement des universités et le soutien aux pôles de compétitivité, pour quils acquièrent la masse critique et la visibilité internationale nécessaires.
La recherche et linnovation sont de puissants facteurs de compétitivité. Notre pays présente de nombreux atouts en la matière : lexcellence de notre expertise scientifique, de nos médecins, de nos cliniciens, de notre recherche industrielle.
Le Pacte national pour la compétitivité, la croissance et lemploi propose de mobiliser lensemble de ces atouts, de favoriser les synergies, en dépassant les cloisonnements traditionnels. Cest ainsi que nous gagnerons la bataille de la compétitivité.
Le secteur des industries de santé constitue, à ce titre, un enjeu stratégique, cest un secteur dexcellence pour la France, qui exporte et qui emploie plus de 300 000 personnes. En termes de performance, dinvestissement, de création demplois en France, les attentes à légard de votre filière sont fortes.
Pour préparer lavenir, nous avons besoin dun espace de dialogue stratégique, à très haut niveau, qui intègre les trois dimensions - essentielles pour vous et pour nous - que sont la recherche, la santé et la politique industrielle.
Le gouvernement a donc décidé de relancer le conseil stratégique des industries de santé. Il sera désormais placé auprès du Premier ministre, car les enjeux que jai cités sont par nature interministériels. Jai décidé également de confirmer la mission de coordination confiée à Thierry Tuot, conseiller dEtat.
Le CSIS appuiera ses travaux sur ceux du comité stratégique de filière des industries et technologies de santé, piloté par le ministre du redressement productif, en lien avec les autres ministres concernés. Je souhaite que ce comité puisse être réuni au début de lannée prochaine.
Je veux vous le dire très clairement : ce dialogue équilibré et responsable doit nous permettre de sortir définitivement de lère du soupçon. Laffaire du Médiator a créé une vive émotion dans lopinion publique, elle a mis en évidence les risques de conflits dintérêt ou de politiques dinfluence contraires à lintérêt public. Cela sest traduit par une perte de confiance des Français à légard des médicaments dans leur ensemble.
Cette confiance, nous devons la regagner collectivement. Dans la transparence et en redonnant toute sa place au patient.
Les médecins chercheurs et les industries de santé nont pas à cacher leur collaboration, au service de linnovation et du progrès médical. Les patients doivent pouvoir connaître ces liens. De même, les patients ont le droit daccéder librement à linformation la plus franche, la plus claire et la plus précise possible sur les médicaments quils sont amenés à prendre, sur lefficacité et la sécurité des traitements.
Le meilleur moyen pour rétablir la confiance des Français, cest aussi den faire des acteurs du système de santé. Cest ce à quoi mon gouvernement sappliquera dans le cadre de sa stratégie nationale de santé.
Mesdames et Messieurs,
Cest ensemble que nous devons innover. Cest ensemble que nous devons inventer les traitements de demain, toujours plus efficaces et toujours plus sûrs.
Pour cela, il nous faut mobiliser toutes nos forces. Les précédentes rencontres ont permis dengager des contrats à hauteur de plus de 50 millions deuros, en conservant à chacun sa liberté créatrice. Je souhaite que ces journées soient aussi fructueuses, mais surtout quelles créent les conditions de nouveaux progrès médicaux largement partagés.
Je vous remercie.
Source http://www.gouvernement.fr, le 15 novembre 2012