Texte intégral
RAPHAËLLE DUCHEMIN
On va évidemment évoquer la Politique agricole commune, avec vous, mais dabord, peut-être, votre sentiment sur ce qui se passe en ce moment en Tunisie, lannonce dun nouveau gouvernement dunion nationale, est-elle, selon vous, de nature à ramener lordre, à ramener le calme en Tunisie ?
STEPHANE LE FOLL
Je lespère. Moi, javais bien mesuré quau travers de ces révolutions, la transition serait longue. Donc il faut être à la fois conscient des risques quil y avait avec ces révolutions et cette transition, et en même temps il faut être présent, il faut être au soutien, de tous les démocrates et de la démocratie.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Nous, démocratie occidentale, nous navons pas su tenir la main à ces nouvelles démocraties.
STEPHANE LE FOLL
Je crois que lon a une difficulté, parce que le processus démocratique, par définition, laisse au peuple le choix des gouvernements qui doivent diriger ces pays, ça a été le cas, il y a eu des élections, mais en même temps, ces processus démocratiques, après des dictatures, comme celle de lEgypte, dailleurs, on le voit très bien, en Egypte, aussi, les difficultés, la Tunisie, tout ça ça va prendre du temps, et les convulsions aux post-révolutions, vont être des moments extrêmement dangereux, et léquilibre est fragile, il faut quon soit là en soutien. Amitié au peuple tunisien, soutient à tous ceux qui défendent la démocratie, défense absolue des droits de lhomme.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Alors on va évidemment partir maintenant pour Bruxelles, puisque ce soir les 27 ont rendez-vous
STEPHANE LE FOLL
Tout en restant à Paris.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Oui, tout en restant à Paris, pour évoquer, évidemment, ces budgets 2014/2020, qui nous préoccupent beaucoup, puisque la dernière fois la séance sest soldée par un échec, cétait il ny a pas si longtemps, hein, puisque c'était en fin dannée dernière. Ce serait quoi, finalement, aujourd'hui, un budget gagnant/gagnant, pour lEurope et pour la France, Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
Je pense que le gagnant/gagnant c'est dimaginer un budget, c'est ce qua proposé le président de la République, depuis le début, européen, à la hauteur des défis, à la fois sur le maintien des grandes politiques européennes, la Politique agricole, la politique de cohésion, et la capacité en même temps, de préparer linvestissement pour lavenir, c'est-à-dire la recherche, les grands projets dinvestissements. C'est ça un budget.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Et il y a un chiffre acceptable ou pas ?
STEPHANE LE FOLL
Ça serait difficile, ce matin, pour moi, de dire quil y a des chiffres acceptables. Vous voyez bien dans quelle situation vous me mettriez, si demain le chiffre que jannonçais était, ou alors en-dessous de la réalité, jaurais lair
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Mille milliards deuros, c'est trop ?
STEPHANE LE FOLL
Non. Donc, il faut que ce budget soit en capacité de répondre, je le disais tout de suite, aux enjeux que jévoquais. Il y en a trois. Il y a deux grandes politiques, et je le dis bien, cohésion et Politique agricole. Je suis prêt à donner, comment dirais-je, les explications pour défendre cette politique de lagriculture, et ensuite il y a un budget qui doit favoriser, ça a été le cas avec le plan pour la croissance, une capacité dinvestir pour lavenir.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Alors, la problématique de la PAC est évidemment posée, 386 milliards, c'est ça, je crois, quand on propose 369 milliards côté Bruxelles, ça va coincer.
STEPHANE LE FOLL
Eh bien par rapport à ce qui existait, les propositions, vous les avez évoquées, étaient une réduction de près de 20, 30 milliards, de ce qui était la politique daujourd'hui. Il a fallu se battre pour remonter cette proposition, on n'est pas encore au bout.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Mais Angela MERKEL, entre temps, a, je crois, un petit peu changé davis sur la Politique agricole commune.
STEPHANE LE FOLL
En tout cas je sais quon navait pas forcément énormément dalliés et quil fallait et quil a fallu aller chercher des alliés dans ce débat, en, particulier avec lEspagne, avec lItalie, avec le Portugal, avec la Pologne aussi. On a cherché
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Mais plus avec lAllemagne.
STEPHANE LE FOLL
Et avec lAllemagne, la discussion, elle était sur lenjeu européen et lenjeu de la Politique agricole. Et donc, cette discussion
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Bon, soyons clairs, ça va baisser.
STEPHANE LE FOLL
Il y aura il y a une bataille aujourd'hui, et vous lavez indiqué, on était à 386 milliards, la proposition qui était sut la table, cétait 269 milliards. Donc il faut faire remonter cette proposition, c'est toute la bataille qui est en jeu, et c'est toutes les discussions que mène le président de la République en ce moment.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Quels arguments vous allez donner aux agriculteurs qui nous écoutent et qui vont peut-être voir cette enveloppe baisser, et qui vont du coup être directement impactés ?
STEPHANE LE FOLL
Dabord, je compte toujours sur le fait que lon ait un débat qui améliore les positions qui sont celles aujourd'hui qui sont défendues, et en même temps, je le dis, on a à prendre en compte le contexte global, mais ça va dépendre du résultat final, c'est-à-dire que, aujourd'hui, même des variations de 8, 9, 10 milliards, ça compte dans lobjectif à la fin. Donc je ne peux pas dire exactement ce qui va se passer, parce que je nai pas le résultat définitif de cette négociation. Moi, je sais une chose, c'est quon a des ordres de grandeur, sur lesquels on peut répondre aux objectifs qui sont les nôtres, mais que ces ordres de grandeur, eh bien c'est dans ces jours, et ces nuits, surtout, que ça va se dérouler, que, eh bien, on sera ou non à la hauteur de ce que nous pouvons, et ce que nous devons faire pour les agriculteurs français.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Vous, vous défendez aujourd'hui la transition écologique aussi, vous êtes ministre de lAgriculture ou ministre de lEcologie, finalement, Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
En tout cas, moi, je suis partisan depuis longtemps, de lidée toute simple que la performance de léconomie agricole, elle ira avec la performance écologique de cette économie agricole.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
C'est pour ça quil y a quand même une partie des agriculteurs qui viennent déverser du fumier devant vos portes, hein.
STEPHANE LE FOLL
Je ne sais pas, il y avait des élections aussi dans les Chambres dagriculture, donc jimagine quil y avait un peu de tensions.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Mais on na pas les résultats ce matin.
STEPHANE LE FOLL
Et on naura pas les résultats ce matin, parce quils sont encore partiels. Mais, jai une ligne, je lai dit, je veux que la France devienne un leader de lagroécologie, c'est-à-dire de la combinaison de la performance économique et de la performance écologique, cette idée qui consiste à dire : il ny a aucune raison de ne pas rendre compatibles ces deux ambitions. Et donc, la France, en plus, a des atouts immenses.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Et comment vous faites pour protéger nos éleveurs, de la flambée notamment des cours des matières premières ?
STEPHANE LE FOLL
La flambée des cours des matières premières, c'est deux choses, c'est à la fois la manière dont on répercute les prix et la hausse des prix, liée à la flambée de ces matières premières, c'est lorganisation des producteurs pour leur permettre aussi de négocier avec les transformateurs, mieux, c'est le lait, le porc, c'est dans tous les domaines, et puis c'est une solidarité qui sorganise et qui doit sorganiser, à la fois au niveau de lEtat, pour apporter les soutiens, et ça va être la discussion aussi de la réforme de la Politique agricole, des changements à opérer pour soutenir mieux lélevage en France, c'est absolument nécessaire. Voilà comment on fait pour essayer de répondre à la question qui était évoquée. Le soutien à lélevage est essentiel aujourd'hui. On a besoin de maintenir la diversité des agricultures françaises, et ça, ça passe par le soutien à lélevage.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Je sais que la question est sortie du programme de la PAC, mais se pose aussi la question du programme européen daide alimentaire aux plus démunis. Quest-ce qui peut se passer, là, pour le coup ? On a entendu tout à l'heure, sur FRANCE INFO, le président du SECOURS POPULAIRE, dire quil était inquiet, dire son inquiétude, dire même quil considérait quaujourd'hui, ne pas aider les plus démunis, c'était un crime contre lhumanité.
STEPHANE LE FOLL
Bien sûr. Il y en a beaucoup que vous entendez sur les questions de la Politique agricole, sur toutes ces questions-là, qui considèrent souvent que largent que lon met dans ce domaine, ça serait mieux de le mettre ailleurs, comme si la question de lalimentation, aujourd'hui, nétait pas au coeur du XXIème siècle, comme si la question de la faim nétait pas encore au coeur de la destinée de lhumanité toute entière. Donc sur ces questions-là, largent qui est mis à la fois pour permettre à une agriculture dassurer une diversité des productions, et qui est mis pour aider à laccès à lalimentation, pour moi, ça a toujours été essentiel, et c'est pleinement moderne, c'est ça aussi le message, la PAC ce n'est pas simplement « Je défends un budget ». Je défends, derrière, une idée des agricultures quil faut maintenir et surtout une idée de laccès à lalimentation.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 13 février 2013
On va évidemment évoquer la Politique agricole commune, avec vous, mais dabord, peut-être, votre sentiment sur ce qui se passe en ce moment en Tunisie, lannonce dun nouveau gouvernement dunion nationale, est-elle, selon vous, de nature à ramener lordre, à ramener le calme en Tunisie ?
STEPHANE LE FOLL
Je lespère. Moi, javais bien mesuré quau travers de ces révolutions, la transition serait longue. Donc il faut être à la fois conscient des risques quil y avait avec ces révolutions et cette transition, et en même temps il faut être présent, il faut être au soutien, de tous les démocrates et de la démocratie.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Nous, démocratie occidentale, nous navons pas su tenir la main à ces nouvelles démocraties.
STEPHANE LE FOLL
Je crois que lon a une difficulté, parce que le processus démocratique, par définition, laisse au peuple le choix des gouvernements qui doivent diriger ces pays, ça a été le cas, il y a eu des élections, mais en même temps, ces processus démocratiques, après des dictatures, comme celle de lEgypte, dailleurs, on le voit très bien, en Egypte, aussi, les difficultés, la Tunisie, tout ça ça va prendre du temps, et les convulsions aux post-révolutions, vont être des moments extrêmement dangereux, et léquilibre est fragile, il faut quon soit là en soutien. Amitié au peuple tunisien, soutient à tous ceux qui défendent la démocratie, défense absolue des droits de lhomme.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Alors on va évidemment partir maintenant pour Bruxelles, puisque ce soir les 27 ont rendez-vous
STEPHANE LE FOLL
Tout en restant à Paris.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Oui, tout en restant à Paris, pour évoquer, évidemment, ces budgets 2014/2020, qui nous préoccupent beaucoup, puisque la dernière fois la séance sest soldée par un échec, cétait il ny a pas si longtemps, hein, puisque c'était en fin dannée dernière. Ce serait quoi, finalement, aujourd'hui, un budget gagnant/gagnant, pour lEurope et pour la France, Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
Je pense que le gagnant/gagnant c'est dimaginer un budget, c'est ce qua proposé le président de la République, depuis le début, européen, à la hauteur des défis, à la fois sur le maintien des grandes politiques européennes, la Politique agricole, la politique de cohésion, et la capacité en même temps, de préparer linvestissement pour lavenir, c'est-à-dire la recherche, les grands projets dinvestissements. C'est ça un budget.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Et il y a un chiffre acceptable ou pas ?
STEPHANE LE FOLL
Ça serait difficile, ce matin, pour moi, de dire quil y a des chiffres acceptables. Vous voyez bien dans quelle situation vous me mettriez, si demain le chiffre que jannonçais était, ou alors en-dessous de la réalité, jaurais lair
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Mille milliards deuros, c'est trop ?
STEPHANE LE FOLL
Non. Donc, il faut que ce budget soit en capacité de répondre, je le disais tout de suite, aux enjeux que jévoquais. Il y en a trois. Il y a deux grandes politiques, et je le dis bien, cohésion et Politique agricole. Je suis prêt à donner, comment dirais-je, les explications pour défendre cette politique de lagriculture, et ensuite il y a un budget qui doit favoriser, ça a été le cas avec le plan pour la croissance, une capacité dinvestir pour lavenir.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Alors, la problématique de la PAC est évidemment posée, 386 milliards, c'est ça, je crois, quand on propose 369 milliards côté Bruxelles, ça va coincer.
STEPHANE LE FOLL
Eh bien par rapport à ce qui existait, les propositions, vous les avez évoquées, étaient une réduction de près de 20, 30 milliards, de ce qui était la politique daujourd'hui. Il a fallu se battre pour remonter cette proposition, on n'est pas encore au bout.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Mais Angela MERKEL, entre temps, a, je crois, un petit peu changé davis sur la Politique agricole commune.
STEPHANE LE FOLL
En tout cas je sais quon navait pas forcément énormément dalliés et quil fallait et quil a fallu aller chercher des alliés dans ce débat, en, particulier avec lEspagne, avec lItalie, avec le Portugal, avec la Pologne aussi. On a cherché
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Mais plus avec lAllemagne.
STEPHANE LE FOLL
Et avec lAllemagne, la discussion, elle était sur lenjeu européen et lenjeu de la Politique agricole. Et donc, cette discussion
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Bon, soyons clairs, ça va baisser.
STEPHANE LE FOLL
Il y aura il y a une bataille aujourd'hui, et vous lavez indiqué, on était à 386 milliards, la proposition qui était sut la table, cétait 269 milliards. Donc il faut faire remonter cette proposition, c'est toute la bataille qui est en jeu, et c'est toutes les discussions que mène le président de la République en ce moment.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Quels arguments vous allez donner aux agriculteurs qui nous écoutent et qui vont peut-être voir cette enveloppe baisser, et qui vont du coup être directement impactés ?
STEPHANE LE FOLL
Dabord, je compte toujours sur le fait que lon ait un débat qui améliore les positions qui sont celles aujourd'hui qui sont défendues, et en même temps, je le dis, on a à prendre en compte le contexte global, mais ça va dépendre du résultat final, c'est-à-dire que, aujourd'hui, même des variations de 8, 9, 10 milliards, ça compte dans lobjectif à la fin. Donc je ne peux pas dire exactement ce qui va se passer, parce que je nai pas le résultat définitif de cette négociation. Moi, je sais une chose, c'est quon a des ordres de grandeur, sur lesquels on peut répondre aux objectifs qui sont les nôtres, mais que ces ordres de grandeur, eh bien c'est dans ces jours, et ces nuits, surtout, que ça va se dérouler, que, eh bien, on sera ou non à la hauteur de ce que nous pouvons, et ce que nous devons faire pour les agriculteurs français.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Vous, vous défendez aujourd'hui la transition écologique aussi, vous êtes ministre de lAgriculture ou ministre de lEcologie, finalement, Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
En tout cas, moi, je suis partisan depuis longtemps, de lidée toute simple que la performance de léconomie agricole, elle ira avec la performance écologique de cette économie agricole.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
C'est pour ça quil y a quand même une partie des agriculteurs qui viennent déverser du fumier devant vos portes, hein.
STEPHANE LE FOLL
Je ne sais pas, il y avait des élections aussi dans les Chambres dagriculture, donc jimagine quil y avait un peu de tensions.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Mais on na pas les résultats ce matin.
STEPHANE LE FOLL
Et on naura pas les résultats ce matin, parce quils sont encore partiels. Mais, jai une ligne, je lai dit, je veux que la France devienne un leader de lagroécologie, c'est-à-dire de la combinaison de la performance économique et de la performance écologique, cette idée qui consiste à dire : il ny a aucune raison de ne pas rendre compatibles ces deux ambitions. Et donc, la France, en plus, a des atouts immenses.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Et comment vous faites pour protéger nos éleveurs, de la flambée notamment des cours des matières premières ?
STEPHANE LE FOLL
La flambée des cours des matières premières, c'est deux choses, c'est à la fois la manière dont on répercute les prix et la hausse des prix, liée à la flambée de ces matières premières, c'est lorganisation des producteurs pour leur permettre aussi de négocier avec les transformateurs, mieux, c'est le lait, le porc, c'est dans tous les domaines, et puis c'est une solidarité qui sorganise et qui doit sorganiser, à la fois au niveau de lEtat, pour apporter les soutiens, et ça va être la discussion aussi de la réforme de la Politique agricole, des changements à opérer pour soutenir mieux lélevage en France, c'est absolument nécessaire. Voilà comment on fait pour essayer de répondre à la question qui était évoquée. Le soutien à lélevage est essentiel aujourd'hui. On a besoin de maintenir la diversité des agricultures françaises, et ça, ça passe par le soutien à lélevage.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Je sais que la question est sortie du programme de la PAC, mais se pose aussi la question du programme européen daide alimentaire aux plus démunis. Quest-ce qui peut se passer, là, pour le coup ? On a entendu tout à l'heure, sur FRANCE INFO, le président du SECOURS POPULAIRE, dire quil était inquiet, dire son inquiétude, dire même quil considérait quaujourd'hui, ne pas aider les plus démunis, c'était un crime contre lhumanité.
STEPHANE LE FOLL
Bien sûr. Il y en a beaucoup que vous entendez sur les questions de la Politique agricole, sur toutes ces questions-là, qui considèrent souvent que largent que lon met dans ce domaine, ça serait mieux de le mettre ailleurs, comme si la question de lalimentation, aujourd'hui, nétait pas au coeur du XXIème siècle, comme si la question de la faim nétait pas encore au coeur de la destinée de lhumanité toute entière. Donc sur ces questions-là, largent qui est mis à la fois pour permettre à une agriculture dassurer une diversité des productions, et qui est mis pour aider à laccès à lalimentation, pour moi, ça a toujours été essentiel, et c'est pleinement moderne, c'est ça aussi le message, la PAC ce n'est pas simplement « Je défends un budget ». Je défends, derrière, une idée des agricultures quil faut maintenir et surtout une idée de laccès à lalimentation.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 13 février 2013