Texte intégral
Je voulais simplement vous remercier du travail commun que nous accomplissons ensemble, tous les acteurs de cette filière bois, parce que je crois important de le dire au grand public.
Le constat est fait par tout le monde, tout le monde narrête pas de dire «six milliards de déficit de la balance commerciale les constats sont récurrents , cette filière nest pas organisée entre les communes forestières, les propriétaires forestiers, les interprofessions qui ne sont pas forcément toutes rassemblées, des acteurs de la transformation donc qui ont aussi leurs propres intérêts».
Je voudrais dire, moi, aujourdhui, quà travers le conseil que lon a mis en place, de la forêt qui sest réunie, que lon a remis en route les discussions que nous avons eu sur la préparation dun bois davenir, qui vont porter sur lensemble des sujets liés à lagroalimentaire mais aussi forestiers
Et lon a des atouts à faire valoir et lon a à pousser ensemble pour que lon soit le plus entendu possible. Tout le monde me le dit : «Ah, cest vrai, le bois, oui, on a un potentiel ; il faut quon le développe.» Ok. Maintenant, il faut que cela se traduise dans la loi, avec la mobilisation nécessaire, avec lorganisation que lon doit mettre en oeuvre et qui est engagée avec des logiques de massifs, avec des logiques de transformation, je pense en particulier à la première transformation de la scierie, que lon a besoin de revaloriser aussi. Avec la mobilisation du bois lui-même quil faut que lon arrive à sortir de manière un peu plus facile, même si certains peuvent avoir toujours des réticences, en particulier, en considérant que la forêt est là pour toujours et que lon y touchera pas, mais elle se renouvelle que parce quon la cultive, et cela, cest le rôle de lONF et du travail qui est fait.
Je suis très heureux dailleurs que le marché du bois, aujourdhui, se redresse parce que cest une capacité que lon a à mobiliser lensemble de la filière, donc on a un enjeu majeur : écologique, économique, social, demploi et, pour notre pays, de valorisation dune ressource qui ne lest pas assez ; cest tout le défi que lon a à relever dans les 4 à 5 mois qui viennent pour que lon puisse trouver les outils nécessaires à cette ambition commune ; je le dis : «commune», vraiment, on la senti à plusieurs reprises. Maintenant, il faut quon la traduise et que cela se concrétise.
Et le ministre que je suis, vous savez, est attaché à ce volet forêt de lagronomie. Il faut que lon soit à la hauteur de lambition que jai évoquée tout de suite, ambition qui doit être un lien très fort entre ce qui est le rôle écologique de la forêt et les potentialités économiques quelles nous permet davoir, cest ça lenjeu.
On est en train de travailler, Patrick Falcone le disait, pour essayer de modifier, vous le savez, ce qui était larrêt du Conseil dEtat contre lutilisation du bois pour y intégrer justement dans le bois la dimension de lintérêt général lié à la fixation de carbone pour justement justifier derrière quon puisse lutiliser comme matériau du bâtiment. Cest ça aussi un travail qui nest pas très visible, qui coûte pas forcément cher, mais, en tout cas, qui peut rapporter gros.
Donc, cest bien ça aussi qui est notre rôle, celui dêtre facilitateur et de dynamiser lensemble des acteurs de cette filière.
Je voudrais, pour conclure, vous dire que je compte beaucoup sur vous. On a, je le disais, 5 à 6 mois pour tout construire. Je vous proposerais dailleurs de manière spécifique dans le même temps, on aura un débat sur lagriculture agroalimentaire, un débat sur la forêt dans dix ans avec un plan stratégique qui devrait être construit par les acteurs forestiers. A la fin de lannée, juste avant le début de la Loi dAvenir, pour que lon ait une vision telle quelle a été souhaitée par le président de la République à 10 ans, que lon se projette à dix ans : quest-ce que lon a comme marché, quest-ce que lon a comme perspective, quest ce quon a besoin comme investissement. Et donc, au-delà de la fiche que nous nous procurons nous-mêmes pour nous donner quelques indications, le travail que je vais vous demander, cest que, dici à la fin de lannée, il y ait ce plan stratégique pour la forêt française, qui soit disponible et qui nous permette à partir de là davoir les grands axes vers lesquels nous allons aller tous ensemble pour construire à la fois une filière économique qui porte lavenir des jeunes aussi, puisquon la vu, cest très important, et qui soit en même temps, bien sûr, un élément majeur de ce que lon appelle cette «transition écologique énergétique».
Le bois, par définition, cela doit être un des éléments majeurs de cette transition.
Voilà ce que je voulais dire et vous féliciter encore une fois pour le travail qui est fait et, surtout, pour notre collaboration : cest parce que nous sommes capables dêtre en commun et mobilisés que lon réussi.
Merci beaucoup.
Source www.franceboisforet.fr, le 26 septembre 2013
Le constat est fait par tout le monde, tout le monde narrête pas de dire «six milliards de déficit de la balance commerciale les constats sont récurrents , cette filière nest pas organisée entre les communes forestières, les propriétaires forestiers, les interprofessions qui ne sont pas forcément toutes rassemblées, des acteurs de la transformation donc qui ont aussi leurs propres intérêts».
Je voudrais dire, moi, aujourdhui, quà travers le conseil que lon a mis en place, de la forêt qui sest réunie, que lon a remis en route les discussions que nous avons eu sur la préparation dun bois davenir, qui vont porter sur lensemble des sujets liés à lagroalimentaire mais aussi forestiers
Et lon a des atouts à faire valoir et lon a à pousser ensemble pour que lon soit le plus entendu possible. Tout le monde me le dit : «Ah, cest vrai, le bois, oui, on a un potentiel ; il faut quon le développe.» Ok. Maintenant, il faut que cela se traduise dans la loi, avec la mobilisation nécessaire, avec lorganisation que lon doit mettre en oeuvre et qui est engagée avec des logiques de massifs, avec des logiques de transformation, je pense en particulier à la première transformation de la scierie, que lon a besoin de revaloriser aussi. Avec la mobilisation du bois lui-même quil faut que lon arrive à sortir de manière un peu plus facile, même si certains peuvent avoir toujours des réticences, en particulier, en considérant que la forêt est là pour toujours et que lon y touchera pas, mais elle se renouvelle que parce quon la cultive, et cela, cest le rôle de lONF et du travail qui est fait.
Je suis très heureux dailleurs que le marché du bois, aujourdhui, se redresse parce que cest une capacité que lon a à mobiliser lensemble de la filière, donc on a un enjeu majeur : écologique, économique, social, demploi et, pour notre pays, de valorisation dune ressource qui ne lest pas assez ; cest tout le défi que lon a à relever dans les 4 à 5 mois qui viennent pour que lon puisse trouver les outils nécessaires à cette ambition commune ; je le dis : «commune», vraiment, on la senti à plusieurs reprises. Maintenant, il faut quon la traduise et que cela se concrétise.
Et le ministre que je suis, vous savez, est attaché à ce volet forêt de lagronomie. Il faut que lon soit à la hauteur de lambition que jai évoquée tout de suite, ambition qui doit être un lien très fort entre ce qui est le rôle écologique de la forêt et les potentialités économiques quelles nous permet davoir, cest ça lenjeu.
On est en train de travailler, Patrick Falcone le disait, pour essayer de modifier, vous le savez, ce qui était larrêt du Conseil dEtat contre lutilisation du bois pour y intégrer justement dans le bois la dimension de lintérêt général lié à la fixation de carbone pour justement justifier derrière quon puisse lutiliser comme matériau du bâtiment. Cest ça aussi un travail qui nest pas très visible, qui coûte pas forcément cher, mais, en tout cas, qui peut rapporter gros.
Donc, cest bien ça aussi qui est notre rôle, celui dêtre facilitateur et de dynamiser lensemble des acteurs de cette filière.
Je voudrais, pour conclure, vous dire que je compte beaucoup sur vous. On a, je le disais, 5 à 6 mois pour tout construire. Je vous proposerais dailleurs de manière spécifique dans le même temps, on aura un débat sur lagriculture agroalimentaire, un débat sur la forêt dans dix ans avec un plan stratégique qui devrait être construit par les acteurs forestiers. A la fin de lannée, juste avant le début de la Loi dAvenir, pour que lon ait une vision telle quelle a été souhaitée par le président de la République à 10 ans, que lon se projette à dix ans : quest-ce que lon a comme marché, quest-ce que lon a comme perspective, quest ce quon a besoin comme investissement. Et donc, au-delà de la fiche que nous nous procurons nous-mêmes pour nous donner quelques indications, le travail que je vais vous demander, cest que, dici à la fin de lannée, il y ait ce plan stratégique pour la forêt française, qui soit disponible et qui nous permette à partir de là davoir les grands axes vers lesquels nous allons aller tous ensemble pour construire à la fois une filière économique qui porte lavenir des jeunes aussi, puisquon la vu, cest très important, et qui soit en même temps, bien sûr, un élément majeur de ce que lon appelle cette «transition écologique énergétique».
Le bois, par définition, cela doit être un des éléments majeurs de cette transition.
Voilà ce que je voulais dire et vous féliciter encore une fois pour le travail qui est fait et, surtout, pour notre collaboration : cest parce que nous sommes capables dêtre en commun et mobilisés que lon réussi.
Merci beaucoup.
Source www.franceboisforet.fr, le 26 septembre 2013