Texte intégral
Merci monsieur le président de l'Assemblée nationale,
Monsieur le président Jean-François Copé,
Je ne peux que m'associer à vous, à ce que vous venez de dire, qui rejoint d'ailleurs la réponse que j'ai faite il y a quelques instants.
La solidarité avec le député-maire de Châteaurenard a été spontanée sur tous les bancs de cette Assemblée, dans toutes les formations politiques démocratiques, mais aussi de la part du président de la République comme de moi-même et de tous les membres du Gouvernement. Moi aussi je m'associe à l'hommage que vous rendez à ces hommes et à ces femmes, du plus petit village de France, qui se dévouent sans compter, désintéressés, pour leurs concitoyens.
Le 11 Novembre, dans chaque commune de France est un moment où les Français se retrouvent au-delà de leurs sensibilités et partagent quelque chose qui est plus fort et plus haut que tout le reste, qui est la France, avec ses valeurs, la République avec ses exigences.
C'est cela qui doit nous faire réfléchir, et nous garder en toute circonstance, même lorsque le débat politique peut être âpre, que des divergences de fond peuvent nous séparer -et c'est arrivé il y a encore quelques mois à l'occasion du débat sur le mariage pour tous.
Oui il y a des clivages, mais j'invite chacune et chacun à bien méditer, la force des mots, les conséquences des mots. Et c'est pourquoi -je l'évoquais il y a quelques instants- gardons-nous d'entrer dans cette spirale. Il est temps qu'un sursaut intervienne, qui dise que la France est une République avec ses valeurs, et qu'elle ne laissera rien passer. La représentation nationale doit être en première ligne de ce combat !
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 novembre 2013