Texte intégral
Le ministre de l'intérieur et le ministre des outre-mer ont présenté une communication relative aux intempéries à La Réunion et en Bretagne.
Les ministres ont exposé les conséquences du passage du cyclone tropical Bejisa à La Réunion, le plus violent recensé depuis vingt ans. Ils ont rendu compte de l'action des services publics pour protéger les personnes et uvrer au retour le plus rapidement possible à la vie normale pour l'ensemble de la population de l'île.
Au plus fort de la tempête, des vents violents dépassant 175 Km/h ont soufflé en différentes parties de l'île, s'accompagnant de pluies extrêmement abondantes qui se sont abattues pendant plusieurs heures (jusqu'à 820 mm en 24 heures). Ceci a entraîné la crue de nombreux cours d'eau. La virulence du phénomène météorologique a justifié le déclenchement de l'alerte cyclonique au niveau rouge par le préfet.
Après avoir longé l'île à 15 kilomètres des côtes, l'après-midi du 2 janvier jusqu'au milieu de la nuit, le système cyclonique s'est affaibli et éloigné. Les pluies restent abondantes avec un vent encore très soutenu, près de 100 Km/h, justifiant le maintien de consignes de vigilance. L'alerte de forte houle reste également en vigueur.
Le bilan, toujours provisoire, est d'une personne décédée à Piton Saint-Leu et de 16 blessés dont 2 graves. Les reconnaissances effectuées par les services de secours sont toujours en cours. Les sapeurs-pompiers ont effectué à ce stade plus de 350 interventions. Plus de 4 000 appels ont été traités par le SAMU.
La remise en accessibilité du réseau routier, rendu très largement impraticable en raison des dégâts causés par les cours d'eau, les nombreux éboulements et l'amoncellement d'arbres arrachés et de débris divers, constitue le chantier prioritaire à ce stade. Cette situation gêne d'ailleurs considérablement la progression des secours.
De nombreux dégâts de toiture sont constatés sur tout le département, le sud de l'île étant particulièrement affecté. 175 000 personnes sont privées d'électricité et l'alimentation en eau potable est interrompue pour 40 % de la population.
Les réseaux de télécommunication sont également très touchés, avec 30 à 60 % du réseau hors service, ce qui empêche de vérifier et de centraliser l'ensemble des informations nécessaires sur la situation réelle de certaines communes.
La fin de l'alerte rouge a été fixée à 9 h ce matin par le préfet, en relation avec les services météorologiques. La réouverture de l'aéroport de Roland Garros est effective, ce qui permet l'acheminement des secours par la sécurité civile au titre de la solidarité nationale. 100 militaires des unités nationales viendront aider les 680 sapeurs-pompiers réunionnais à l'uvre depuis le début de la tempête, ainsi que les milliers d'agents des collectivités territoriales et des opérateurs des services publics.
Le ministre des outre-mer se rendra sur place dès ce soir.
Le ministre de l'intérieur évoque les intempéries en Bretagne.
Tous les services sont mobilisés : sapeurs-pompiers, gendarmes, policiers, aux côtés des maires et des agents des collectivités.
Durant les vingt-quatre dernières heures, près de 1 000 interventions ont été directement liées aux intempéries.
Le ministre a décidé d'engager au profit des sapeurs-pompiers du Finistère des barges de reconnaissance ainsi que du matériel d'épuisement de grande puissance.
Il a demandé au directeur général de la sécurité civile de tenir en alerte les personnels des unités de sécurité civile et les sapeurs-pompiers des départements voisins de la Bretagne pour accompagner ce que l'on appelle « le retour à la vie normale » (gommer les traces des dégâts, aider les habitants et les commerçants au nettoyage des locaux ). 150 personnels sont prêts au départ si nécessaire.
Dès que les conditions météorologiques le permettront (arrêt des pluies et constatations des dégâts causés), la reconnaissance d'état de catastrophe naturelle sera établie.
L'État est présent aux côtés de la Bretagne pour affronter les conséquences dramatiques de ces intempéries. Il faut être solidaires et attentifs aux besoins exprimés par ce territoire en cette période d'inondations.
Les ministres ont exposé les conséquences du passage du cyclone tropical Bejisa à La Réunion, le plus violent recensé depuis vingt ans. Ils ont rendu compte de l'action des services publics pour protéger les personnes et uvrer au retour le plus rapidement possible à la vie normale pour l'ensemble de la population de l'île.
Au plus fort de la tempête, des vents violents dépassant 175 Km/h ont soufflé en différentes parties de l'île, s'accompagnant de pluies extrêmement abondantes qui se sont abattues pendant plusieurs heures (jusqu'à 820 mm en 24 heures). Ceci a entraîné la crue de nombreux cours d'eau. La virulence du phénomène météorologique a justifié le déclenchement de l'alerte cyclonique au niveau rouge par le préfet.
Après avoir longé l'île à 15 kilomètres des côtes, l'après-midi du 2 janvier jusqu'au milieu de la nuit, le système cyclonique s'est affaibli et éloigné. Les pluies restent abondantes avec un vent encore très soutenu, près de 100 Km/h, justifiant le maintien de consignes de vigilance. L'alerte de forte houle reste également en vigueur.
Le bilan, toujours provisoire, est d'une personne décédée à Piton Saint-Leu et de 16 blessés dont 2 graves. Les reconnaissances effectuées par les services de secours sont toujours en cours. Les sapeurs-pompiers ont effectué à ce stade plus de 350 interventions. Plus de 4 000 appels ont été traités par le SAMU.
La remise en accessibilité du réseau routier, rendu très largement impraticable en raison des dégâts causés par les cours d'eau, les nombreux éboulements et l'amoncellement d'arbres arrachés et de débris divers, constitue le chantier prioritaire à ce stade. Cette situation gêne d'ailleurs considérablement la progression des secours.
De nombreux dégâts de toiture sont constatés sur tout le département, le sud de l'île étant particulièrement affecté. 175 000 personnes sont privées d'électricité et l'alimentation en eau potable est interrompue pour 40 % de la population.
Les réseaux de télécommunication sont également très touchés, avec 30 à 60 % du réseau hors service, ce qui empêche de vérifier et de centraliser l'ensemble des informations nécessaires sur la situation réelle de certaines communes.
La fin de l'alerte rouge a été fixée à 9 h ce matin par le préfet, en relation avec les services météorologiques. La réouverture de l'aéroport de Roland Garros est effective, ce qui permet l'acheminement des secours par la sécurité civile au titre de la solidarité nationale. 100 militaires des unités nationales viendront aider les 680 sapeurs-pompiers réunionnais à l'uvre depuis le début de la tempête, ainsi que les milliers d'agents des collectivités territoriales et des opérateurs des services publics.
Le ministre des outre-mer se rendra sur place dès ce soir.
Le ministre de l'intérieur évoque les intempéries en Bretagne.
Tous les services sont mobilisés : sapeurs-pompiers, gendarmes, policiers, aux côtés des maires et des agents des collectivités.
Durant les vingt-quatre dernières heures, près de 1 000 interventions ont été directement liées aux intempéries.
Le ministre a décidé d'engager au profit des sapeurs-pompiers du Finistère des barges de reconnaissance ainsi que du matériel d'épuisement de grande puissance.
Il a demandé au directeur général de la sécurité civile de tenir en alerte les personnels des unités de sécurité civile et les sapeurs-pompiers des départements voisins de la Bretagne pour accompagner ce que l'on appelle « le retour à la vie normale » (gommer les traces des dégâts, aider les habitants et les commerçants au nettoyage des locaux ). 150 personnels sont prêts au départ si nécessaire.
Dès que les conditions météorologiques le permettront (arrêt des pluies et constatations des dégâts causés), la reconnaissance d'état de catastrophe naturelle sera établie.
L'État est présent aux côtés de la Bretagne pour affronter les conséquences dramatiques de ces intempéries. Il faut être solidaires et attentifs aux besoins exprimés par ce territoire en cette période d'inondations.