Texte intégral
Déclaration à l'Ambassade d'Allemagne le 3 octobre 2001 :
Même en français, je serai assez bref ! Je serai bref parce que je me retrouve tout à fait dans ce que vient de dire Joschka Fischer.
Je suis heureux d'être là, ce soir, parmi vous, avec Joschka Fischer, à l'invitation du nouvel ambassadeur d'Allemagne à Paris et de son épouse. Et si vous êtes là, ce soir, c'est que vous êtes tous, non seulement convaincus, mais engagés dans l'amitié franco-allemande et vous savez tous ce que cela représente pour l'Europe d'aujourd'hui et de demain.
Je vous dirai simplement que ces dernières années, quand l'Allemagne a eu la présidence et quand la France a eu la présidence européenne, nous avons eu des problèmes très compliqués à gérer. Une fois ces deux étapes franchies, nous avons ressenti le besoin du côté allemand, comme du côté français, de redonner une nouvelle impulsion à la relation franco-allemande pour préparer les échéances qui sont devant nous. C'est ce que nous faisons avec beaucoup d'ardeur depuis le début de cette année. C'est ce processus de Blaesheim dont a parlé Joschka Fischer.
Je crois que nous n'avons pas mal travaillé : le Chancelier, le président de la République, le Premier ministre et nous deux ; à la fois parce que nous avons traité tous les problèmes qui se présentent et que, depuis ce moment-là, il n'y a eu de désaccords significatifs sur aucun sujet et parce que nous sommes en train d'élaborer et de recréer ensemble les bases de ce que seront les positions franco-allemandes communes dans les temps qui viennent.
La période qui vient est décisive. Vous avez en tête le calendrier européen. Vous avez en tête la tragédie du 11 septembre, naturellement. Vous voyez le coup d'accélérateur que cette tragédie va donner à l'harmonisation de nos politiques en matière de justice et de police notamment. Mais il y a tous les autres sujets : l'élargissement, les institutions, la politique étrangère et la défense européennes. Sur tous ces domaines, je peux vous le dire, nous travaillons vraiment dans un esprit d'amitié, dans un esprit concret et nous avons l'impression que nous avançons vite.
Vous pouvez être confiants sur l'entente franco-allemande d'aujourd'hui mais continuez à travailler vous aussi quand même ! Parce que chacun peut y contribuer ; chacun peut apporter quelque chose à ce mouvement. Non seulement je suis très heureux d'être là, ce soir, pour le dire, avec mon ami Joschka, mais je suis assez fier de ce que nous faisons ensemble. Evidemment, cela n'a de sens que si cela débouche sur de grands nouveaux progrès de l'Europe. C'est ce que nous souhaitons.
Voilà ce que je voulais ajouter, et maintenant, bonne soirée.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 octobre 2001)
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Interview à "Ard" le 3 octobre 2001 :
Q - La demande des Etats-Unis envers l'OTAN, le soutien logistique, qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'est-ce que cela apporte pour l'Union européenne ?
R - Je ne crois pas qu'il y ait une sollicitation précise étant donné que tous les membres de l'OTAN avaient exprimé leur disponibilité à travers l'article 5. Il y a eu des échanges à caractère technique entre les Etats-Unis et l'OTAN pour voir ce qui pourrait être utile mais, en fait, on voit que les Etats-Unis veulent gérer les choses directement, à leur façon, qu'ils ont demandé un certain nombre de facilités logistiques plutôt à des pays d'Asie centrale. Nous ne sommes pas exactement dans la zone concernée. Je crois donc plutôt que c'est une manifestation de solidarité et de disponibilité politique.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 octobre 2001)
Même en français, je serai assez bref ! Je serai bref parce que je me retrouve tout à fait dans ce que vient de dire Joschka Fischer.
Je suis heureux d'être là, ce soir, parmi vous, avec Joschka Fischer, à l'invitation du nouvel ambassadeur d'Allemagne à Paris et de son épouse. Et si vous êtes là, ce soir, c'est que vous êtes tous, non seulement convaincus, mais engagés dans l'amitié franco-allemande et vous savez tous ce que cela représente pour l'Europe d'aujourd'hui et de demain.
Je vous dirai simplement que ces dernières années, quand l'Allemagne a eu la présidence et quand la France a eu la présidence européenne, nous avons eu des problèmes très compliqués à gérer. Une fois ces deux étapes franchies, nous avons ressenti le besoin du côté allemand, comme du côté français, de redonner une nouvelle impulsion à la relation franco-allemande pour préparer les échéances qui sont devant nous. C'est ce que nous faisons avec beaucoup d'ardeur depuis le début de cette année. C'est ce processus de Blaesheim dont a parlé Joschka Fischer.
Je crois que nous n'avons pas mal travaillé : le Chancelier, le président de la République, le Premier ministre et nous deux ; à la fois parce que nous avons traité tous les problèmes qui se présentent et que, depuis ce moment-là, il n'y a eu de désaccords significatifs sur aucun sujet et parce que nous sommes en train d'élaborer et de recréer ensemble les bases de ce que seront les positions franco-allemandes communes dans les temps qui viennent.
La période qui vient est décisive. Vous avez en tête le calendrier européen. Vous avez en tête la tragédie du 11 septembre, naturellement. Vous voyez le coup d'accélérateur que cette tragédie va donner à l'harmonisation de nos politiques en matière de justice et de police notamment. Mais il y a tous les autres sujets : l'élargissement, les institutions, la politique étrangère et la défense européennes. Sur tous ces domaines, je peux vous le dire, nous travaillons vraiment dans un esprit d'amitié, dans un esprit concret et nous avons l'impression que nous avançons vite.
Vous pouvez être confiants sur l'entente franco-allemande d'aujourd'hui mais continuez à travailler vous aussi quand même ! Parce que chacun peut y contribuer ; chacun peut apporter quelque chose à ce mouvement. Non seulement je suis très heureux d'être là, ce soir, pour le dire, avec mon ami Joschka, mais je suis assez fier de ce que nous faisons ensemble. Evidemment, cela n'a de sens que si cela débouche sur de grands nouveaux progrès de l'Europe. C'est ce que nous souhaitons.
Voilà ce que je voulais ajouter, et maintenant, bonne soirée.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 octobre 2001)
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Interview à "Ard" le 3 octobre 2001 :
Q - La demande des Etats-Unis envers l'OTAN, le soutien logistique, qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'est-ce que cela apporte pour l'Union européenne ?
R - Je ne crois pas qu'il y ait une sollicitation précise étant donné que tous les membres de l'OTAN avaient exprimé leur disponibilité à travers l'article 5. Il y a eu des échanges à caractère technique entre les Etats-Unis et l'OTAN pour voir ce qui pourrait être utile mais, en fait, on voit que les Etats-Unis veulent gérer les choses directement, à leur façon, qu'ils ont demandé un certain nombre de facilités logistiques plutôt à des pays d'Asie centrale. Nous ne sommes pas exactement dans la zone concernée. Je crois donc plutôt que c'est une manifestation de solidarité et de disponibilité politique.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 octobre 2001)