Texte intégral
Q - La Commission européenne pourrait refuser le budget de la France. Est-ce un scénario auquel vous vous préparez ?
R - Nous avons transmis en avril à Bruxelles un programme de stabilité. Est-ce que le gouvernement prévoit plus de dépenses depuis ? La réponse est non. Est-ce que nous abandonnons notre programme d'économies ? Non plus. Est-ce que nous accentuons les réductions d'impôts ? Encore non. Nous faisons dans le budget 2015 ce que nous avions dit que nous ferions.
Q - Au détail près d'un déficit public en hausse cette année (à 4,4 %) et à peine amélioré en 2015...
R - Notre politique n'a pas changé depuis le printemps. Mais les événements, eux, ont évolué. D'abord, un nouveau mode de calcul européen du déficit est intervenu. Ensuite, nous avons, par prudence et en retenant la méthode de la Commission européenne, revu à la baisse notre croissance potentielle, ce qui alourdit mécaniquement le déficit. Enfin, l'inflation a été beaucoup plus faible que prévu. La situation économique ne nous permet pas de réduire davantage les dépenses l'an prochain ni d'augmenter les impôts. Nous l'expliquerons à nos partenaires européens même si la situation actuelle, marquée par la fin de mandat de la Commission Barroso, ne facilite vraiment pas les choses. Mais ce que je veux surtout dire, c'est que notre volontarisme est intact.
Q - Le Haut Conseil des finances publiques doute que les 21 milliards d'économies soient tenus en 2015. Le compte n'y serait pas concernant la protection sociale...
R - Un peu de patience... En matière d'annonces budgétaires, la précision suit un rythme qui va en zoomant. Le projet de loi de finances sur la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres, donnera le détail des économies prévues. Au passage, je rappelle que le total des 21 milliards d'économies programmées permet de freiner le rythme de progression de la dépense publique de façon inégalée, les dépenses des ministères baissant même de 1,8 milliard par rapport à 2014. (...).
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 octobre 2014
R - Nous avons transmis en avril à Bruxelles un programme de stabilité. Est-ce que le gouvernement prévoit plus de dépenses depuis ? La réponse est non. Est-ce que nous abandonnons notre programme d'économies ? Non plus. Est-ce que nous accentuons les réductions d'impôts ? Encore non. Nous faisons dans le budget 2015 ce que nous avions dit que nous ferions.
Q - Au détail près d'un déficit public en hausse cette année (à 4,4 %) et à peine amélioré en 2015...
R - Notre politique n'a pas changé depuis le printemps. Mais les événements, eux, ont évolué. D'abord, un nouveau mode de calcul européen du déficit est intervenu. Ensuite, nous avons, par prudence et en retenant la méthode de la Commission européenne, revu à la baisse notre croissance potentielle, ce qui alourdit mécaniquement le déficit. Enfin, l'inflation a été beaucoup plus faible que prévu. La situation économique ne nous permet pas de réduire davantage les dépenses l'an prochain ni d'augmenter les impôts. Nous l'expliquerons à nos partenaires européens même si la situation actuelle, marquée par la fin de mandat de la Commission Barroso, ne facilite vraiment pas les choses. Mais ce que je veux surtout dire, c'est que notre volontarisme est intact.
Q - Le Haut Conseil des finances publiques doute que les 21 milliards d'économies soient tenus en 2015. Le compte n'y serait pas concernant la protection sociale...
R - Un peu de patience... En matière d'annonces budgétaires, la précision suit un rythme qui va en zoomant. Le projet de loi de finances sur la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres, donnera le détail des économies prévues. Au passage, je rappelle que le total des 21 milliards d'économies programmées permet de freiner le rythme de progression de la dépense publique de façon inégalée, les dépenses des ministères baissant même de 1,8 milliard par rapport à 2014. (...).
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 octobre 2014