Texte intégral
Monsieur le Député François-Michel Lambert,
président de la Conférence Nationale Logistique,
Mesdames et messieurs les chefs d'entreprise, les représentants de fédérations qui uvrent dans la logistique, Mesdames et messieurs,
Avant toutes choses, je tiens à remercier les organisateurs de la SITL, qui font de cet événement un lieu d'échange très attendu par les professionnels, et de dimension internationale cette année.
Si j'ai souhaité intervenir en clôture de cette table ronde sur la stratégie nationale logistique, c'est qu'aujourd'hui, nous marquons une étape importante, après celle de la conférence nationale du 8 juillet 2015, avec le résultat d'un travail collectif très riche.
Le mois de mars 2016 met à l'honneur la logistique. J'étais ce matin au Conseil Stratégique de l'Attractivité qui portait sur le thème « La France plateforme logistique d'exportation mondiale». Il a réuni autour du Président de la République des dirigeants d'entreprises internationales implantées en France ou qui souhaitent s'implanter. L'objectif a été d'affirmer la volonté de la France d'être une plate-forme attractive et importante dans les échanges mondiaux en tant que porte d'entrée de l'Europe et d'être résolument engagée dans une démarche de performance au service des entreprises à la fois dans leur dimension économique et de développement durable.
Si nous possédons de nombreux atouts, nous sommes également conscients de nos faiblesses. La France est classée au 13ème rang mondial selon l'indice de la Banque Mondiale (en 2014), avec une volonté de progresser nettement dans le classement. La mise à jour de l'étude réalisée tous les deux ans devrait être publiée vers la fin mai. Nous serons donc particulièrement attentifs à l'évolution de notre position.
Ce conseil stratégique de l'attractivité a donné l'occasion à E. Macron, et moi-même d'exprimer les orientations de la stratégie nationale sur la logistique dont je souhaite également vous faire part aujourd'hui.
Lors de la conférence logistique du 8 juillet dernier, j'avais exprimé notre volonté d'avancer ensemble vers une Stratégie Nationale pour la logistique et de bâtir une vision commune : « France logistique 2025 ».
Convaincu des enjeux pour l'économie (10% du PIB national) et l'emploi (1,8 millions d'emplois en France), et conscient de la nécessité de préparer la société et les acteurs économiques aux révolutions en marche, le gouvernement est aujourd'hui prêt à impulser cette ambition collective. Ces enjeux doivent être partagés, par les acteurs de la logistique, mais pas seulement. Il faut avoir conscience que la logistique et la gestion de la supply chain interférent avec la vie des entreprises, la vie des territoires et la vie des citoyens. Aujourd'hui, personne ne peut vivre sans logistique ! C'est pourquoi nous devons pleinement investir ces enjeux et savoir les faire partager.
Le gouvernement s'engage donc, au travers de sa stratégie « France Logistique 2025 », dans un plan d'actions en faveur de la logistique, associant l'ensemble des acteurs économiques et des territoires partie prenante de ce secteur. Il se mobilise également pour que la dynamique collective se poursuive, car c'est la clef de la réussite.
Avec le travail réalisé jusque là, nous disposons aujourd'hui pour la première fois d'un document-cadre dense et solide, élaboré par des professionnels abordant la logistique et la supply chain comme un éco-système. Ce document est aujourd'hui une base unique pour mettre en place des actions concrètes par l'Etat au sein d'une stratégie nationale, mais aussi par les acteurs socio-économiques de la logistique et les collectivités territoriales afin d'améliorer la performance de la chaîne logistique. Le plan d'action que propose aujourd'hui le gouvernement se déclinera selon 4 ambitions que je souhaite partager avec l'ensemble des acteurs :
- Faire de la France l'un des cinq premiers leaders mondiaux de la logistique en développant des territoires stratégiques au cur de la dynamique logistique et d'une offre multimodale diversifiée ;
- Valoriser les atouts humains, physiques et immatériels de notre pays par la promotion et le développement du capital humain, une efficacité croissante de nos solutions, nos techniques et nos organisations logistiques ;
- Préparer l'avenir dans le cadre de la transition numérique pour qu'elle soit porteuse de performance logistique. Il s'agit d'imaginer pour mieux anticiper le futur de la logistique. Nous constatons que les mutations sont déjà engagées, qu'elles interviennent plus rapidement et plus fortement qu'elles pouvaient être imaginées. Ce qui nous amène collectivement à apprendre et développer une agilité pour nous adapter ;
- Utiliser la chaîne logistique comme levier de transformation du comportement des acteurs économiques et de la transition énergétique par la promotion de solutions et infrastructures logistiques à haute qualité environnementale, de nouvelles offres et services logistiques à la fois plus performants mais aussi plus sobres en énergie et en faisant de la logistique un élément clé des politiques industrielles et des services.
Pour atteindre ces ambitions, l'Etat, ne peut et ne doit pas être le seul à s'engager. Il prendra sa part et ses responsabilités au travers d'une vingtaine d'actions relevant de sa compétence, mais aussi en poursuivant la méthode collaborative empruntée jusqu'à présent. Ces actions sont transversales et dépassent très largement le secteur des transports.
A titre d'exemple, la fluidification des portes d'entrées portuaire ou aéroportuaire de notre territoire est un réel enjeu. Une mission est ainsi engagée pour améliorer l'interopérabilité des systèmes d'informations pour un meilleur partage des flux entre les acteurs de la chaine logistique, avec l'objectif de mettre en place la gouvernance d'un Cargo Community System unique. De même, en matière douanière, il a été décidé d'étendre l'auto liquidation de la TVA.
L'attractivité, c'est aussi savoir attirer les meilleures compétences, les former, les valoriser pour les garder et leurs offrir de véritables parcours professionnels. C'est pourquoi l'Etat souhaite faire des sujets d'emploi, de formation et de compétence un axe fort de sa stratégie en matière de logistique. Il faut donc que la formation initiale soit lisible et mieux adaptée aux besoins des entreprises. Le conseil sectoriel national de la logistique, mis en place par le ministère de l'éducation nationale de l'enseignement supérieur et de la recherche, est chargé de travailler dans cette voie. De même, le ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social engage une révision des nomenclatures et des fiches descriptives des métiers de la logistique pour une meilleure définition des formations et des métiers
La section thématique « Logistique et supply chain » de la commission nationale des services (CNS) a été chargée de proposer un programme de simplification autour des enjeux particuliers de la logistique. Les mesures détaillées seront prises en compte dans les programmes périodiques adoptés dans le cadre du choc de simplification.
En matière de développement d'une logistique durable, l'Etat souhaite favoriser les pratiques vertueuses via la mise en place d'un référentiel RSE commun et partagé. Ce processus, piloté par la DGITM avec l'appui de M. Grégoire que je remercie, sera réalisé en concertation avec les acteurs professionnels.
Par ailleurs, s'agissant des enjeux spécifiques de la logistique urbaine durable, les chartes locales constituent de bons outils de dialogue et d'action commune entre acteurs publics et privés. Dans la suite du cadre national que j'ai proposé aux acteurs concernés en janvier 2015, des outils d'accompagnement des collectivités ont été élaborés. Ils seront expérimentés à partir de juin 2016 auprès des collectivités volontaires.
Il n'y a pas de progrès dans un secteur sans une réelle capacité de mesure des réelles avancées. C'est pourquoi, une des actions portées par l'Etat concerne les outils d'observation, car même si des données existent, elles ne sont pas exploitables en tant que telles pour disposer d'une vision globale et faciliter une prise de conscience des enjeux et des leviers de progrès. Des propositions, qui associeront nécessairement les acteurs professionnels, seront faites prochainement.
Pour cela, il appartient au gouvernement de définir la gouvernance à mettre en place dont la logistique a besoin. J'ai donc invité François-Michel Lambert à faire quelques propositions pour faire vivre cette stratégie, de proposer un modèle de gouvernance qui sera à la fois souple et opérationnel, tout en tenant compte de la diversité des acteurs concernés.
Ce modèle de gouvernance souple pourrait prendre la forme d'un « haut conseil de la logistique » comprenant notamment des représentants de l'Etat, du Parlement, des exécutifs territoriaux et des acteurs socio-économiques. Une instance de suivi sera donc mise en place pour mettre en uvre la stratégie nationale logistique et favoriser un dialogue dynamique.
Par ailleurs, pour contribuer aux travaux de ce « haut conseil » et pour favoriser la mise en réseau des acteurs économiques de la logistique, un comité de filière logistique sera mis en place dans la continuité de l'actuelle section thématique logistique et supply chain de la Commission nationale des services.
Cette gouvernance permet d'associer tous les acteurs économiques, organisations syndicales, parties prenantes de la filière en construction, mais aussi les acteurs qui n'y sont pas représentés comme les collectivités territoriales, les parlementaires
A ce stade de l'exercice, il nous apparaît indispensable d'engager sans tarder une phase de dialogue encore plus directement avec les acteurs concernés, notamment les collectivités territoriales. Les Régions bien sûr, dont la réforme territoriale a considérablement consolidé les compétences dans tous les domaines que rencontrent la logistique et la supply chain, leur conférant donc un rôle d'interlocuteur privilégié de l'Etat, mais aussi les métropoles, les départements, les intercommunalités, les communes, qui ont tous des compétences et une légitimité à agir dans l'éco-système.
Notre volonté sera de convaincre du sens pour chacun d'aller plus loin, à partir du travail déjà initié avec les associations qui les représentent, pour partager non seulement les enjeux et les objectifs, mais aussi pour entrer plus concrètement dans les actions qui relèvent de leurs compétences et qu'elles peuvent mener dans l'intérêt stratégique global.
Soyons donc mobilisés et déterminés pour avancer ensemble chacun à notre échelle, plus vite et plus loin, et ainsi relever ensemble le défi de « France Logistique 2025 ».
source http://www.supplychainmagazine.fr, le 6 avril 2016
président de la Conférence Nationale Logistique,
Mesdames et messieurs les chefs d'entreprise, les représentants de fédérations qui uvrent dans la logistique, Mesdames et messieurs,
Avant toutes choses, je tiens à remercier les organisateurs de la SITL, qui font de cet événement un lieu d'échange très attendu par les professionnels, et de dimension internationale cette année.
Si j'ai souhaité intervenir en clôture de cette table ronde sur la stratégie nationale logistique, c'est qu'aujourd'hui, nous marquons une étape importante, après celle de la conférence nationale du 8 juillet 2015, avec le résultat d'un travail collectif très riche.
Le mois de mars 2016 met à l'honneur la logistique. J'étais ce matin au Conseil Stratégique de l'Attractivité qui portait sur le thème « La France plateforme logistique d'exportation mondiale». Il a réuni autour du Président de la République des dirigeants d'entreprises internationales implantées en France ou qui souhaitent s'implanter. L'objectif a été d'affirmer la volonté de la France d'être une plate-forme attractive et importante dans les échanges mondiaux en tant que porte d'entrée de l'Europe et d'être résolument engagée dans une démarche de performance au service des entreprises à la fois dans leur dimension économique et de développement durable.
Si nous possédons de nombreux atouts, nous sommes également conscients de nos faiblesses. La France est classée au 13ème rang mondial selon l'indice de la Banque Mondiale (en 2014), avec une volonté de progresser nettement dans le classement. La mise à jour de l'étude réalisée tous les deux ans devrait être publiée vers la fin mai. Nous serons donc particulièrement attentifs à l'évolution de notre position.
Ce conseil stratégique de l'attractivité a donné l'occasion à E. Macron, et moi-même d'exprimer les orientations de la stratégie nationale sur la logistique dont je souhaite également vous faire part aujourd'hui.
Lors de la conférence logistique du 8 juillet dernier, j'avais exprimé notre volonté d'avancer ensemble vers une Stratégie Nationale pour la logistique et de bâtir une vision commune : « France logistique 2025 ».
Convaincu des enjeux pour l'économie (10% du PIB national) et l'emploi (1,8 millions d'emplois en France), et conscient de la nécessité de préparer la société et les acteurs économiques aux révolutions en marche, le gouvernement est aujourd'hui prêt à impulser cette ambition collective. Ces enjeux doivent être partagés, par les acteurs de la logistique, mais pas seulement. Il faut avoir conscience que la logistique et la gestion de la supply chain interférent avec la vie des entreprises, la vie des territoires et la vie des citoyens. Aujourd'hui, personne ne peut vivre sans logistique ! C'est pourquoi nous devons pleinement investir ces enjeux et savoir les faire partager.
Le gouvernement s'engage donc, au travers de sa stratégie « France Logistique 2025 », dans un plan d'actions en faveur de la logistique, associant l'ensemble des acteurs économiques et des territoires partie prenante de ce secteur. Il se mobilise également pour que la dynamique collective se poursuive, car c'est la clef de la réussite.
Avec le travail réalisé jusque là, nous disposons aujourd'hui pour la première fois d'un document-cadre dense et solide, élaboré par des professionnels abordant la logistique et la supply chain comme un éco-système. Ce document est aujourd'hui une base unique pour mettre en place des actions concrètes par l'Etat au sein d'une stratégie nationale, mais aussi par les acteurs socio-économiques de la logistique et les collectivités territoriales afin d'améliorer la performance de la chaîne logistique. Le plan d'action que propose aujourd'hui le gouvernement se déclinera selon 4 ambitions que je souhaite partager avec l'ensemble des acteurs :
- Faire de la France l'un des cinq premiers leaders mondiaux de la logistique en développant des territoires stratégiques au cur de la dynamique logistique et d'une offre multimodale diversifiée ;
- Valoriser les atouts humains, physiques et immatériels de notre pays par la promotion et le développement du capital humain, une efficacité croissante de nos solutions, nos techniques et nos organisations logistiques ;
- Préparer l'avenir dans le cadre de la transition numérique pour qu'elle soit porteuse de performance logistique. Il s'agit d'imaginer pour mieux anticiper le futur de la logistique. Nous constatons que les mutations sont déjà engagées, qu'elles interviennent plus rapidement et plus fortement qu'elles pouvaient être imaginées. Ce qui nous amène collectivement à apprendre et développer une agilité pour nous adapter ;
- Utiliser la chaîne logistique comme levier de transformation du comportement des acteurs économiques et de la transition énergétique par la promotion de solutions et infrastructures logistiques à haute qualité environnementale, de nouvelles offres et services logistiques à la fois plus performants mais aussi plus sobres en énergie et en faisant de la logistique un élément clé des politiques industrielles et des services.
Pour atteindre ces ambitions, l'Etat, ne peut et ne doit pas être le seul à s'engager. Il prendra sa part et ses responsabilités au travers d'une vingtaine d'actions relevant de sa compétence, mais aussi en poursuivant la méthode collaborative empruntée jusqu'à présent. Ces actions sont transversales et dépassent très largement le secteur des transports.
A titre d'exemple, la fluidification des portes d'entrées portuaire ou aéroportuaire de notre territoire est un réel enjeu. Une mission est ainsi engagée pour améliorer l'interopérabilité des systèmes d'informations pour un meilleur partage des flux entre les acteurs de la chaine logistique, avec l'objectif de mettre en place la gouvernance d'un Cargo Community System unique. De même, en matière douanière, il a été décidé d'étendre l'auto liquidation de la TVA.
L'attractivité, c'est aussi savoir attirer les meilleures compétences, les former, les valoriser pour les garder et leurs offrir de véritables parcours professionnels. C'est pourquoi l'Etat souhaite faire des sujets d'emploi, de formation et de compétence un axe fort de sa stratégie en matière de logistique. Il faut donc que la formation initiale soit lisible et mieux adaptée aux besoins des entreprises. Le conseil sectoriel national de la logistique, mis en place par le ministère de l'éducation nationale de l'enseignement supérieur et de la recherche, est chargé de travailler dans cette voie. De même, le ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social engage une révision des nomenclatures et des fiches descriptives des métiers de la logistique pour une meilleure définition des formations et des métiers
La section thématique « Logistique et supply chain » de la commission nationale des services (CNS) a été chargée de proposer un programme de simplification autour des enjeux particuliers de la logistique. Les mesures détaillées seront prises en compte dans les programmes périodiques adoptés dans le cadre du choc de simplification.
En matière de développement d'une logistique durable, l'Etat souhaite favoriser les pratiques vertueuses via la mise en place d'un référentiel RSE commun et partagé. Ce processus, piloté par la DGITM avec l'appui de M. Grégoire que je remercie, sera réalisé en concertation avec les acteurs professionnels.
Par ailleurs, s'agissant des enjeux spécifiques de la logistique urbaine durable, les chartes locales constituent de bons outils de dialogue et d'action commune entre acteurs publics et privés. Dans la suite du cadre national que j'ai proposé aux acteurs concernés en janvier 2015, des outils d'accompagnement des collectivités ont été élaborés. Ils seront expérimentés à partir de juin 2016 auprès des collectivités volontaires.
Il n'y a pas de progrès dans un secteur sans une réelle capacité de mesure des réelles avancées. C'est pourquoi, une des actions portées par l'Etat concerne les outils d'observation, car même si des données existent, elles ne sont pas exploitables en tant que telles pour disposer d'une vision globale et faciliter une prise de conscience des enjeux et des leviers de progrès. Des propositions, qui associeront nécessairement les acteurs professionnels, seront faites prochainement.
Pour cela, il appartient au gouvernement de définir la gouvernance à mettre en place dont la logistique a besoin. J'ai donc invité François-Michel Lambert à faire quelques propositions pour faire vivre cette stratégie, de proposer un modèle de gouvernance qui sera à la fois souple et opérationnel, tout en tenant compte de la diversité des acteurs concernés.
Ce modèle de gouvernance souple pourrait prendre la forme d'un « haut conseil de la logistique » comprenant notamment des représentants de l'Etat, du Parlement, des exécutifs territoriaux et des acteurs socio-économiques. Une instance de suivi sera donc mise en place pour mettre en uvre la stratégie nationale logistique et favoriser un dialogue dynamique.
Par ailleurs, pour contribuer aux travaux de ce « haut conseil » et pour favoriser la mise en réseau des acteurs économiques de la logistique, un comité de filière logistique sera mis en place dans la continuité de l'actuelle section thématique logistique et supply chain de la Commission nationale des services.
Cette gouvernance permet d'associer tous les acteurs économiques, organisations syndicales, parties prenantes de la filière en construction, mais aussi les acteurs qui n'y sont pas représentés comme les collectivités territoriales, les parlementaires
A ce stade de l'exercice, il nous apparaît indispensable d'engager sans tarder une phase de dialogue encore plus directement avec les acteurs concernés, notamment les collectivités territoriales. Les Régions bien sûr, dont la réforme territoriale a considérablement consolidé les compétences dans tous les domaines que rencontrent la logistique et la supply chain, leur conférant donc un rôle d'interlocuteur privilégié de l'Etat, mais aussi les métropoles, les départements, les intercommunalités, les communes, qui ont tous des compétences et une légitimité à agir dans l'éco-système.
Notre volonté sera de convaincre du sens pour chacun d'aller plus loin, à partir du travail déjà initié avec les associations qui les représentent, pour partager non seulement les enjeux et les objectifs, mais aussi pour entrer plus concrètement dans les actions qui relèvent de leurs compétences et qu'elles peuvent mener dans l'intérêt stratégique global.
Soyons donc mobilisés et déterminés pour avancer ensemble chacun à notre échelle, plus vite et plus loin, et ainsi relever ensemble le défi de « France Logistique 2025 ».
source http://www.supplychainmagazine.fr, le 6 avril 2016