Texte intégral
(...)
Q - Dans quinze jours, les premiers matchs de l'Euro démarreront. Au regard des incidents qui se sont produits à l'issue de la finale de la Coupe de France de football qui a eu lieu il y a quelques jours au Stade de France, avez-vous renforcé les mesures de sécurité ?
R - Cela nous a préoccupés. La responsabilité n'incombe pas à l'Etat mais à la Fédération française de football et aux deux clubs. Il y a eu un défaut de contrôle pour les supporteurs. Pour l'Euro, la méthode et l'organisation prévues n'auront rien à voir. Mais le ministre de l'Intérieur a appelé tout le monde à ses obligations. On ne peut pas imaginer un seul instant qu'à l'occasion de l'Euro de foot et, de façon plus générale, dans un stade, notamment le Stade de France qui a été visé le 13 novembre par les terroristes, il y ait un tel défaut de sécurité.
Q - Les fan-zones seront maintenues ?
R - D'abord, la compétition est maintenue. J'insiste sur ce point car après les attentats, certains ont appelé à l'annulation de la COP21. Ce serait reculer face au terrorisme. L'Euro comme le Tour de France seront maintenus. Ce sont 90.000 personnes, dont plus de 77.000 policiers, gendarmes et pompiers et 12.000 agents privés, qui assureront la sécurité des stades et les zones concernées. Mercredi prochain, avec le ministre de l'Intérieur et le ministre des Sports, nous allons faire un point précis avec les responsables des différents groupes parlementaires sur les fanzones qui seront sécurisées comme les stades. Il est évident que si nous avions connaissance d'une menace précise, nous n'hésiterions pas à remettre en cause l'ouverture de telle ou telle zone. Il y a notamment celle du Champ-de-Mars qui va accueillir des milliers de personnes, avec des concerts, comme celui de The Cure, qui vont drainer beaucoup de monde. Les maires des grandes villes, tout le monde veut que cela soit une belle fête populaire.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er juin 2016
Q - Dans quinze jours, les premiers matchs de l'Euro démarreront. Au regard des incidents qui se sont produits à l'issue de la finale de la Coupe de France de football qui a eu lieu il y a quelques jours au Stade de France, avez-vous renforcé les mesures de sécurité ?
R - Cela nous a préoccupés. La responsabilité n'incombe pas à l'Etat mais à la Fédération française de football et aux deux clubs. Il y a eu un défaut de contrôle pour les supporteurs. Pour l'Euro, la méthode et l'organisation prévues n'auront rien à voir. Mais le ministre de l'Intérieur a appelé tout le monde à ses obligations. On ne peut pas imaginer un seul instant qu'à l'occasion de l'Euro de foot et, de façon plus générale, dans un stade, notamment le Stade de France qui a été visé le 13 novembre par les terroristes, il y ait un tel défaut de sécurité.
Q - Les fan-zones seront maintenues ?
R - D'abord, la compétition est maintenue. J'insiste sur ce point car après les attentats, certains ont appelé à l'annulation de la COP21. Ce serait reculer face au terrorisme. L'Euro comme le Tour de France seront maintenus. Ce sont 90.000 personnes, dont plus de 77.000 policiers, gendarmes et pompiers et 12.000 agents privés, qui assureront la sécurité des stades et les zones concernées. Mercredi prochain, avec le ministre de l'Intérieur et le ministre des Sports, nous allons faire un point précis avec les responsables des différents groupes parlementaires sur les fanzones qui seront sécurisées comme les stades. Il est évident que si nous avions connaissance d'une menace précise, nous n'hésiterions pas à remettre en cause l'ouverture de telle ou telle zone. Il y a notamment celle du Champ-de-Mars qui va accueillir des milliers de personnes, avec des concerts, comme celui de The Cure, qui vont drainer beaucoup de monde. Les maires des grandes villes, tout le monde veut que cela soit une belle fête populaire.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er juin 2016