Texte intégral
Monsieur le Président,
Madame la Députée,
Vous avez parfaitement décrit ce qu'est la facilité africaine de paix financée par l'Union européenne et vous avez rappelé qu'effectivement plus de 80% de son montant, voire 85%, qui est élevé qui est consacré à la mission africaine en Somalie (la MISOM) et qui est en constante augmentation.
C'est un sujet de débat et au nom de la France, je suis intervenu à plusieurs reprises pour faire évoluer cette situation. En effet, je crois que le reste de l'Afrique a aussi besoin de soutien et j'ai pu faire évoluer la situation, mais pas suffisamment encore, vers un rééquilibrage de cette mobilisation financière.
Nos partenaires européens ont accepté des augmentations successives de la facilité africaine de paix pour d'autres régions, je pense au Mali, à la Centrafrique, à la Guinée Bissau. Là aussi vous avez parfaitement raison. Les pays de la région du Sahel sont confrontés à un double déficit sécuritaire. C'est la lutte contre Al Qaeda au Mali, qui touche aussi le Niger et aussi la lutte contre Boko Haram.
Le lien entre sécurité et développement est fondamental. Parfois on oppose l'un à l'autre en disant que l'on ne peut pas prendre des crédits destinés au développement pour financer des actions de sécurité. Mais, lorsque l'on discute avec les chefs d'État africains, lorsque l'on va les voir sur place on se rend compte qu'il n'y a pas de développement possible s'il n'y a pas de sécurité garantie.
C'est pour cette raison que les pays africains eux-mêmes s'organisent. Vous connaissez le groupe du G5 qui comprend plusieurs pays pour s'organiser militairement et lutter contre Al Qaeda et Boko Haram. Je n'oublie pas non plus l'action concertée avec le Nigeria. Ces pays-là ont besoin de l'aide de la France et de l'Europe et croyez bien que ce vous avez affirmé je le partage et nous allons continuer pour faire de la facilité africaine un bon outil de développement.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 juin 2016
Madame la Députée,
Vous avez parfaitement décrit ce qu'est la facilité africaine de paix financée par l'Union européenne et vous avez rappelé qu'effectivement plus de 80% de son montant, voire 85%, qui est élevé qui est consacré à la mission africaine en Somalie (la MISOM) et qui est en constante augmentation.
C'est un sujet de débat et au nom de la France, je suis intervenu à plusieurs reprises pour faire évoluer cette situation. En effet, je crois que le reste de l'Afrique a aussi besoin de soutien et j'ai pu faire évoluer la situation, mais pas suffisamment encore, vers un rééquilibrage de cette mobilisation financière.
Nos partenaires européens ont accepté des augmentations successives de la facilité africaine de paix pour d'autres régions, je pense au Mali, à la Centrafrique, à la Guinée Bissau. Là aussi vous avez parfaitement raison. Les pays de la région du Sahel sont confrontés à un double déficit sécuritaire. C'est la lutte contre Al Qaeda au Mali, qui touche aussi le Niger et aussi la lutte contre Boko Haram.
Le lien entre sécurité et développement est fondamental. Parfois on oppose l'un à l'autre en disant que l'on ne peut pas prendre des crédits destinés au développement pour financer des actions de sécurité. Mais, lorsque l'on discute avec les chefs d'État africains, lorsque l'on va les voir sur place on se rend compte qu'il n'y a pas de développement possible s'il n'y a pas de sécurité garantie.
C'est pour cette raison que les pays africains eux-mêmes s'organisent. Vous connaissez le groupe du G5 qui comprend plusieurs pays pour s'organiser militairement et lutter contre Al Qaeda et Boko Haram. Je n'oublie pas non plus l'action concertée avec le Nigeria. Ces pays-là ont besoin de l'aide de la France et de l'Europe et croyez bien que ce vous avez affirmé je le partage et nous allons continuer pour faire de la facilité africaine un bon outil de développement.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 juin 2016