Texte intégral
Monsieur le Président du CESE,
Mesdames et Messieurs les élus,
Madame la Commissaire Générale,
Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs,
Je suis très heureux d'être ce soir avec vous pour l'inauguration de cette exposition « Habiter durablement les territoires » organisée conjointement par Acteurs Publics, le Commissariat général à l'égalité des territoires et, bien sûr, le Conseil Economique Social et Environnemental.
Je remercie chaleureusement son Président qui nous accueille dans ce magnifique temple de béton et de verre, hémicycle dédié à la démocratie sociale et à la réflexion prospective.
Je tiens également à féliciter les promoteurs de ces rencontres, et à saluer la qualité du travail réalisé par les équipes qui ont produit cette exposition.
Elle devait initialement s'ouvrir le 16 novembre 2015. Les attentats qui ont lâchement frappé notre pays, le 13, ont contraints les organisateurs à la reporter.
Elle intervient finalement quelques semaines après les attaques odieuses survenues à Bruxelles, et celles, nombreuses qui ont semé la terreur, ailleurs dans le monde, ces derniers mois.
Ces évènements dramatiques ont appelé une réponse vigoureuse et adaptée du gouvernement en matière de sécurité.
Ils nous poussent également à interroger notre modèle républicain, notamment en matière d'égalité des territoires, et ce qui constitue notre appartenance à une même communauté nationale.
Le gouvernement a entrepris de relever ces défis de manière volontariste.
Les comités interministériels aux ruralités, ainsi que ceux à l'égalité et à la citoyenneté ont permis la mise en uvre de nombreuses actions qui doivent concourir à apporter des réponses concrètes aux problèmes qui se posent dans de nombreux territoires, en particulier les plus ruraux et les quartiers politiques de la ville.
Dans ce contexte, cette exposition apporte un éclairage précieux.
Les cartes qui la composent donnent à voir les transformations profondes qui ont affectées notre pays, ces 40 ou 50 années, sous l'effet conjugué de son urbanisation croissante, de la mondialisation de notre économie, de sa désindustrialisation et de la montée en puissance du pouvoir des collectivités, via la décentralisation.
Et comme une carte réussie nous en apprend parfois plus que ne pourrait le faire un long argumentaire, elles montrent ces changements qui ont marqué la physionomie de nos villes et de nos villages, en matière d'emploi, de mobilités, d'aménagement urbain, de préservation des ressources ou d'accès aux services.
* L'organisation institutionnelle
Si ces mutations sont facteurs de modernisation, porteuses de croissance et d'innovations, elles suscitent également de nouvelles formes d'inégalités, sociales et territoriales.
Notre politique d'aménagement doit donc apporter des corrections à ces déséquilibres, des remèdes à ces fractures qui apparaissent ou qui se creusent, c'est bien là tout l'objectif de mon ministère.
Une des réponses a été de repenser et d'adapter notre organisation institutionnelle.
Par l'affirmation des métropoles, tout d'abord, dont le rôle est reconnu est les compétences accrues.
Par la mise en place de grandes régions, renforcées en matière de développement économique, d'aménagement et de formation professionnelle.
Mais aussi, avec des départements confortés dans leur rôle de garant des solidarités humaines et territoriales.
Enfin, les intercommunalités ont vu leurs compétences et leur taille élargies, pour structurer et porter des projets de développement des territoires.
Nous disposons ainsi désormais d'une organisation adaptée, à même de répondre aux nouveaux défis qui sont les nôtres : renforcer l'attractivité et la compétitivité de notre pays tout en veillant à sa cohésion sociale et territoriale.
Mais au-delà de la mise en place de cette nouvelle organisation, nous devons aussi veiller à conforter les liens et les coopérations.
Car s'il est une évolution qui apparaît clairement aujourd'hui, c'est l'interdépendance qui existe entre les espaces urbains, ruraux et périurbains.
Je suis le Ministre de tous les territoires. Je refuse donc d'opposer la ville à la campagne, les grandes agglomérations aux petites communes, les métropoles à leur périphérie.
Chacun doit pouvoir trouver sa juste place, valoriser ses atouts et voir ses préoccupations prises en compte.
Les réponses que l'Etat peut apporter en termes d'aménagement ne peuvent pas être uniformes. Elles doivent prendre en compte les spécificités des terrains dans lesquelles elles s'implantent.
De même, l'Etat aménageur n'a plus vocation à agir seul et c'est heureux mais à uvrer en partenariat avec les élus, les collectivités locales et les habitants.
Le rôle de l'Etat est accompagner, d'inciter, de faciliter et de veiller à un développement harmonieux et équilibré. Un Etat facilitateur.
Cette volonté apparaît clairement dans les 67 mesures prises à l'occasion des Comités interministériels aux ruralités, qui se sont tenus en mars et septembre dernier. Elles visent, de façon très concrète, à garantir l'accès de tous aux services fondamentaux et à permettre à tous les territoires de porter leurs capacités de développement.
Je pourrais aussi vous parler de la politique que nous mettons en place en faveur de la revitalisation des centres bourgs, qui assurent un maillage indispensable de notre pays.
Nous agissons de manière globale et transversale, c'est-à-dire en travaillant sur un volet logement (rénovation du bâti existant, pour en améliorer la performance énergétique), mais aussi sur un volet urbanisme et mobilités, et sur un volet relatif à l'accès aux commerces et aux services.
C'est sur cette question centrale, de l'accès aux services, que je souhaite m'attarder un moment.
Un des panneaux de l'exposition traite spécifiquement de cette problématique. Et une carte montre bien les inégalités dans l'accès aux équipements dits intermédiaires.
Un autre est consacré à l'offre de soin. Elle met en lumière des écarts en matière, par exemple, d'accès à un médecin généraliste, ou d'inadéquation entre l'offre de soin en direction des personnes âgées et la demande dans certaines zones confrontées au vieillissement de la population.
Une réflexion a donc été initiée sur les usages des habitants et sur les moyens de leur apporter une gamme de services de proximité.
A ce titre, le développement des Maisons de services au public, les Maisons pluridisciplinaires de santé, ou les schémas d'amélioration de l'accessibilité des services au public, sont autant de solutions efficaces et innovantes.
Elles répondent aux enjeux d'égalité d'accès aux services, aux soins, et de présence de l'Etat ou des opérateurs ; tout en prenant en compte les nouvelles réalités et les contraintes qui sont les nôtres.
* L'avenir des espaces périurbains
Une des conférences tenues cet après-midi était consacrée à la nouvelle politique de la ville. Je ne reviendrai pas sur les échanges qui s'y sont tenus.
Dans le cadre de mes attributions, j'ai récemment annoncé l'élaboration de Pactes entre l'Etat et les métropoles sur quelques grands thèmes prioritaires.
Un d'entre eux me tient particulièrement à cur : c'est celui des relations que doivent entretenir ces métropoles avec leur périphérie périurbaine. La spécialisation accrue des territoires rend d'autant plus pertinente l'existence de collaborations, d'échanges.
L'enjeu est ni plus ni moins que d'inventer de nouvelles formes de solidarité et de partenariat entre ces zones qui concentrent à la fois beaucoup de richesses mais aussi beaucoup d'inégalités et dont les interactions se renforcent.
Je souhaite donc évoquer l'avenir des espaces périurbains, où vit aujourd'hui près d'un Français sur trois.
Situés entre ville et campagne, ils ont connu la plus forte croissance démographique de notre pays, ces trente dernières années, sans que ce développement accéléré ne soit ni maîtrisé ni réellement pensé.
Reconnaissons-le, ces territoires ont été les grands oubliés des politiques publiques, alors même qu'ils prenaient une place croissante dans la physionomie territoriale de notre pays.
Il est temps de leur montrer plus d'attention et de considération et de sortir de la vision quelque peu méprisante qui a souvent prévalu à leur égard.
Car même s'ils sont confrontés à des difficultés propres, comme le manque de services et d'équipements, la prééminence de l'automobile, l'étalement urbain, l'absence de lieux de centralité, une certaine vulnérabilité écologique ou bien encore les excès de l'urbanisme commercial.
Ils ont également de véritables atouts comme la proximité de la nature, la qualité du cadre de vie, ou la disponibilité foncière.
C'est pourquoi, dans la droite ligne des rencontres qui se sont tenues ici même, le 12 novembre dernier, sous l'impulsion de Sylvia Pinel, je veux bâtir une véritable politique en leur faveur.
L'objectif est d'accompagner élus, habitants et acteurs locaux pour y inventer de nouvelles formes d'urbanité et de sociabilité. Il n'est évidemment pas question d'y imposer un schéma d'aménagement unique, propre aux grandes agglomérations, mais bien de leur permettre d'inventer et de mettre en uvre leur propre modèle de développement adapté aux réalités de ces territoires de moyenne densité.
Quand on pose la question, comme vous le faites, des moyens d'habiter durablement les territoires, nous devons répondre à de grandes ambitions en matière de sobriété dans la consommation énergétique et d'impact environnemental de la construction, de l'habitat ou des mobilités.
Mais, poser cette question, c'est également aborder la diversité des situations et des usages ; c'est appréhender à la fois la grande échelle et les microprojets, et aménager les espaces en fonction de modes de vie qui évoluent.
C'est aussi et surtout agir en faveur de la cohésion sociale, de la solidarité, et de la qualité du cadre de vie.
Poser cette question, c'est enfin tisser des liens entre les hommes et entre tous les territoires pour favoriser le vivre-ensemble dont notre pays à un ardent besoin et pour que vivent, partout, les valeurs de la République.Source www.territoires.gouv.fr, le 30 juin 2016
Mesdames et Messieurs les élus,
Madame la Commissaire Générale,
Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs,
Je suis très heureux d'être ce soir avec vous pour l'inauguration de cette exposition « Habiter durablement les territoires » organisée conjointement par Acteurs Publics, le Commissariat général à l'égalité des territoires et, bien sûr, le Conseil Economique Social et Environnemental.
Je remercie chaleureusement son Président qui nous accueille dans ce magnifique temple de béton et de verre, hémicycle dédié à la démocratie sociale et à la réflexion prospective.
Je tiens également à féliciter les promoteurs de ces rencontres, et à saluer la qualité du travail réalisé par les équipes qui ont produit cette exposition.
Elle devait initialement s'ouvrir le 16 novembre 2015. Les attentats qui ont lâchement frappé notre pays, le 13, ont contraints les organisateurs à la reporter.
Elle intervient finalement quelques semaines après les attaques odieuses survenues à Bruxelles, et celles, nombreuses qui ont semé la terreur, ailleurs dans le monde, ces derniers mois.
Ces évènements dramatiques ont appelé une réponse vigoureuse et adaptée du gouvernement en matière de sécurité.
Ils nous poussent également à interroger notre modèle républicain, notamment en matière d'égalité des territoires, et ce qui constitue notre appartenance à une même communauté nationale.
Le gouvernement a entrepris de relever ces défis de manière volontariste.
Les comités interministériels aux ruralités, ainsi que ceux à l'égalité et à la citoyenneté ont permis la mise en uvre de nombreuses actions qui doivent concourir à apporter des réponses concrètes aux problèmes qui se posent dans de nombreux territoires, en particulier les plus ruraux et les quartiers politiques de la ville.
Dans ce contexte, cette exposition apporte un éclairage précieux.
Les cartes qui la composent donnent à voir les transformations profondes qui ont affectées notre pays, ces 40 ou 50 années, sous l'effet conjugué de son urbanisation croissante, de la mondialisation de notre économie, de sa désindustrialisation et de la montée en puissance du pouvoir des collectivités, via la décentralisation.
Et comme une carte réussie nous en apprend parfois plus que ne pourrait le faire un long argumentaire, elles montrent ces changements qui ont marqué la physionomie de nos villes et de nos villages, en matière d'emploi, de mobilités, d'aménagement urbain, de préservation des ressources ou d'accès aux services.
* L'organisation institutionnelle
Si ces mutations sont facteurs de modernisation, porteuses de croissance et d'innovations, elles suscitent également de nouvelles formes d'inégalités, sociales et territoriales.
Notre politique d'aménagement doit donc apporter des corrections à ces déséquilibres, des remèdes à ces fractures qui apparaissent ou qui se creusent, c'est bien là tout l'objectif de mon ministère.
Une des réponses a été de repenser et d'adapter notre organisation institutionnelle.
Par l'affirmation des métropoles, tout d'abord, dont le rôle est reconnu est les compétences accrues.
Par la mise en place de grandes régions, renforcées en matière de développement économique, d'aménagement et de formation professionnelle.
Mais aussi, avec des départements confortés dans leur rôle de garant des solidarités humaines et territoriales.
Enfin, les intercommunalités ont vu leurs compétences et leur taille élargies, pour structurer et porter des projets de développement des territoires.
Nous disposons ainsi désormais d'une organisation adaptée, à même de répondre aux nouveaux défis qui sont les nôtres : renforcer l'attractivité et la compétitivité de notre pays tout en veillant à sa cohésion sociale et territoriale.
Mais au-delà de la mise en place de cette nouvelle organisation, nous devons aussi veiller à conforter les liens et les coopérations.
Car s'il est une évolution qui apparaît clairement aujourd'hui, c'est l'interdépendance qui existe entre les espaces urbains, ruraux et périurbains.
Je suis le Ministre de tous les territoires. Je refuse donc d'opposer la ville à la campagne, les grandes agglomérations aux petites communes, les métropoles à leur périphérie.
Chacun doit pouvoir trouver sa juste place, valoriser ses atouts et voir ses préoccupations prises en compte.
Les réponses que l'Etat peut apporter en termes d'aménagement ne peuvent pas être uniformes. Elles doivent prendre en compte les spécificités des terrains dans lesquelles elles s'implantent.
De même, l'Etat aménageur n'a plus vocation à agir seul et c'est heureux mais à uvrer en partenariat avec les élus, les collectivités locales et les habitants.
Le rôle de l'Etat est accompagner, d'inciter, de faciliter et de veiller à un développement harmonieux et équilibré. Un Etat facilitateur.
Cette volonté apparaît clairement dans les 67 mesures prises à l'occasion des Comités interministériels aux ruralités, qui se sont tenus en mars et septembre dernier. Elles visent, de façon très concrète, à garantir l'accès de tous aux services fondamentaux et à permettre à tous les territoires de porter leurs capacités de développement.
Je pourrais aussi vous parler de la politique que nous mettons en place en faveur de la revitalisation des centres bourgs, qui assurent un maillage indispensable de notre pays.
Nous agissons de manière globale et transversale, c'est-à-dire en travaillant sur un volet logement (rénovation du bâti existant, pour en améliorer la performance énergétique), mais aussi sur un volet urbanisme et mobilités, et sur un volet relatif à l'accès aux commerces et aux services.
C'est sur cette question centrale, de l'accès aux services, que je souhaite m'attarder un moment.
Un des panneaux de l'exposition traite spécifiquement de cette problématique. Et une carte montre bien les inégalités dans l'accès aux équipements dits intermédiaires.
Un autre est consacré à l'offre de soin. Elle met en lumière des écarts en matière, par exemple, d'accès à un médecin généraliste, ou d'inadéquation entre l'offre de soin en direction des personnes âgées et la demande dans certaines zones confrontées au vieillissement de la population.
Une réflexion a donc été initiée sur les usages des habitants et sur les moyens de leur apporter une gamme de services de proximité.
A ce titre, le développement des Maisons de services au public, les Maisons pluridisciplinaires de santé, ou les schémas d'amélioration de l'accessibilité des services au public, sont autant de solutions efficaces et innovantes.
Elles répondent aux enjeux d'égalité d'accès aux services, aux soins, et de présence de l'Etat ou des opérateurs ; tout en prenant en compte les nouvelles réalités et les contraintes qui sont les nôtres.
* L'avenir des espaces périurbains
Une des conférences tenues cet après-midi était consacrée à la nouvelle politique de la ville. Je ne reviendrai pas sur les échanges qui s'y sont tenus.
Dans le cadre de mes attributions, j'ai récemment annoncé l'élaboration de Pactes entre l'Etat et les métropoles sur quelques grands thèmes prioritaires.
Un d'entre eux me tient particulièrement à cur : c'est celui des relations que doivent entretenir ces métropoles avec leur périphérie périurbaine. La spécialisation accrue des territoires rend d'autant plus pertinente l'existence de collaborations, d'échanges.
L'enjeu est ni plus ni moins que d'inventer de nouvelles formes de solidarité et de partenariat entre ces zones qui concentrent à la fois beaucoup de richesses mais aussi beaucoup d'inégalités et dont les interactions se renforcent.
Je souhaite donc évoquer l'avenir des espaces périurbains, où vit aujourd'hui près d'un Français sur trois.
Situés entre ville et campagne, ils ont connu la plus forte croissance démographique de notre pays, ces trente dernières années, sans que ce développement accéléré ne soit ni maîtrisé ni réellement pensé.
Reconnaissons-le, ces territoires ont été les grands oubliés des politiques publiques, alors même qu'ils prenaient une place croissante dans la physionomie territoriale de notre pays.
Il est temps de leur montrer plus d'attention et de considération et de sortir de la vision quelque peu méprisante qui a souvent prévalu à leur égard.
Car même s'ils sont confrontés à des difficultés propres, comme le manque de services et d'équipements, la prééminence de l'automobile, l'étalement urbain, l'absence de lieux de centralité, une certaine vulnérabilité écologique ou bien encore les excès de l'urbanisme commercial.
Ils ont également de véritables atouts comme la proximité de la nature, la qualité du cadre de vie, ou la disponibilité foncière.
C'est pourquoi, dans la droite ligne des rencontres qui se sont tenues ici même, le 12 novembre dernier, sous l'impulsion de Sylvia Pinel, je veux bâtir une véritable politique en leur faveur.
L'objectif est d'accompagner élus, habitants et acteurs locaux pour y inventer de nouvelles formes d'urbanité et de sociabilité. Il n'est évidemment pas question d'y imposer un schéma d'aménagement unique, propre aux grandes agglomérations, mais bien de leur permettre d'inventer et de mettre en uvre leur propre modèle de développement adapté aux réalités de ces territoires de moyenne densité.
Quand on pose la question, comme vous le faites, des moyens d'habiter durablement les territoires, nous devons répondre à de grandes ambitions en matière de sobriété dans la consommation énergétique et d'impact environnemental de la construction, de l'habitat ou des mobilités.
Mais, poser cette question, c'est également aborder la diversité des situations et des usages ; c'est appréhender à la fois la grande échelle et les microprojets, et aménager les espaces en fonction de modes de vie qui évoluent.
C'est aussi et surtout agir en faveur de la cohésion sociale, de la solidarité, et de la qualité du cadre de vie.
Poser cette question, c'est enfin tisser des liens entre les hommes et entre tous les territoires pour favoriser le vivre-ensemble dont notre pays à un ardent besoin et pour que vivent, partout, les valeurs de la République.Source www.territoires.gouv.fr, le 30 juin 2016