Texte intégral
Madame la Préfète du département, (Mme Josiane CHEVALIER),
Monsieur le Député (Michel POUZOL),
Madame la Présidente de la Région (Valérie PECRESSE),
Monsieur le Président du Conseil départemental (François DUROVRAY),
Monsieur le Maire (Nicolas MEARY),
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les magistrats,
Monsieur le Président de SNCF Mobilités (M. Guillaume PEPY)
Monsieur le Président de la Fédération nationale des victimes d'accidents collectifs (M. Pierre-Etienne DENIS),
Monsieur le Président de l'Association d'entraide et de défense des victimes de la catastrophe de Brétigny (M. Thierry GOMES),
Mesdames et Messieurs les victimes et les proches des victimes,
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes réunis car trois ans nous séparent d'un drame ferroviaire. Il a endeuillé beaucoup d'entre vous, familles ou proches de victimes de l'accident du train reliant Limoges à Paris. Le 12 juillet 2013 peu après 17h, le train Paris-Limoges a déraillé alors qu'il entrait en gare de Brétigny-sur-Orge, avec, à son bord, 385 passagers. Il s'est scindé en deux et quatre des sept voitures se sont renversées, balayant au passage un quai et y happant des usagers. Le bilan est de sept morts et plusieurs dizaines de blessés, dont trente graves. Un peu plus de 450 personnes ont été concernées par l'accident. Je voudrais ici rendre hommage aux victimes de ce drame, et en particulier à celles qui ont disparu. Je pense à M. et Mme GOMES, fauchés sur le quai de la gare. Leur fils, Thierry GOMES, ici avec son frère Michel, est aujourd'hui le président de l'association d'entraide et de défense des victimes de la catastrophe de Brétigny (EDVCB). Je pense aussi à M. GERMIQUET, dont l'épouse est avec nous aujourd'hui ; à Vincent CRAMART, surveillant très apprécié du lycée Jean-Pierre TIMBAUD de Brétigny, décédé à l'âge de 23 ans ; à Morgane BLONDY, originaire de Limoges, morte à la veille de ses 27 ans, alors qu'elle voyageait dans la 4ème voiture avec son compagnon lui-même blessé ; je pense à Brandon BONDOT, décédé sur le quai, à l'âge de 19 ans ; et à Régine JANNOT, décédée plusieurs jours après le drame et dont l'époux et la fille sont parmi nous. Je pense à tous ceux qui ont souffert et qui souffrent encore.
L'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge est un drame pour les victimes et leurs familles. Il a profondément ému et touché les habitants de Brétigny comme de Limoges, et toute la Nation française.
Cet accident frappe d'autant plus les esprits que, depuis les débuts des transports ferroviaires, le train est un miroir de la société, vecteur de liens et d'échanges, entre différentes aires géographiques, entre différentes générations et origines socio-économiques.
Le train appartient à l'imaginaire collectif et il a nourri les plus grandes oeuvres picturales ou littéraires. Comment ne pas évoquer la Bête humaine, qui illustre qu'au croisement des destins personnels, les parcours des machines peuvent aussi être ponctués de drames.
Trois ans plus tard, l'évocation de l'accident de Brétigny est toujours aussi douloureux pour nous tous. Je tenais à être présente pour m'associer à votre peine. J'ai aussi une pensée particulière pour les victimes et les familles présentes à la cérémonie commémorative organisée à Limoges. J'ai d'ailleurs demandé que mon discours y soit lu.
L'une des missions de l'Etat est d'entretenir la mémoire des victimes, dans la durée. Il n'y a pas de Nation sans mémoire. Face au drame, il est impossible d'oublier. Honorer la mémoire des victimes, c'est rappeler les circonstances du drame, de l'injustice qui laisse des proches impuissants et meurtris. La mémoire est nécessaire pour la compréhension de soi et des autres, mais aussi pour se délivrer du traumatisme, pour le dépasser et pour continuer de vivre. Je souhaite emprunter à Nietzsche ce passage des Considérations inactuelles « c'est seulement quand il est assez fort pour utiliser le passé au bénéfice de la vie [ ] que l'homme devient homme ».
Cette commémoration doit être un moment de recueillement et de souvenirs, mais aussi de réflexion sur la prise en charge des victimes dans notre société.
Au-delà de la mémoire des disparus, l'Etat a aussi pour mission de protéger et d'accompagner les victimes.
Cet accident a causé un grand besoin d'information et de transparence.
En lien avec la SNCF, l'Etat a veillé à mettre en place une série de mesures pour répondre à ce besoin et, plus largement, pour accompagner les victimes de Brétigny-sur-Orge. En juillet 2013, le Premier ministre a nommé un coordonnateur national du dispositif d'aide aux victimes de l'accident de Brétigny.
Je voudrais ici saluer le travail de celui-ci, Monsieur Philippe CEBE, qui veille au bon fonctionnement du dispositif et à ce que les réponses concrètes soient apportées aux demandes des victimes, notamment s'agissant de leurs droits et des soutiens disponibles. Il se trouve en ce moment-même à la cérémonie de Limoges et je le remercie de son engagement sans relâche depuis 3 ans au service de l'Etat pour l'aide aux victimes.
Les comités de suivi qu'il a conduits se sont réunis très régulièrement depuis 3 ans. C'était le vingt-huitième en juin dernier. Une convention d'indemnisation a rapidement été mise en place entre la SNCF, son assureur et toutes les parties concernées. La quasi-totalité des victimes ont reçu une offre d'indemnisation. Les choses avancent, 59% des victimes ont déjà accepté l'offre qui leur avait été faite et il faut encore travailler pour que tous les dossiers trouvent une issue favorable. Le principe de l'extension de la convention d'indemnisation pour deux ans vient d'être acté et devrait entrer en vigueur en septembre prochain. En outre, une cellule d'assistance téléphonique est joignable pour répondre aux demandes des victimes de l'accident. Chaque trimestre, une à deux victimes supplémentaires, qui ne s'étaient jusqu'ici pas déclarées, se font connaître et manifestent souvent le besoin d'un accompagnement psychologique.
Je souhaite que cette organisation de coordination soit systématisée à l'avenir, afin de faciliter notamment les procédures de demandes d'indemnisation.
D'une manière générale, il est important d'affirmer en direction des victimes et de leurs familles une politique plus efficace, plus lisible et au final plus humaine.
Depuis ma prise de fonctions, mon objectif est d'apporter rapidement des réponses pour humaniser et simplifier la prise en charge des victimes. Cela passe par plusieurs actions concrètes, comme la simplification des démarches d'indemnisation et un accompagnement individualisé du traitement des dossiers qui poseraient problèmes.
Si le travail des comités de suivi est essentiel, il n'était toutefois pas suffisant et je peux comprendre votre incompréhension et votre exaspération face à la lenteur de la procédure judiciaire. Cette période d'expectative et d'incertitude, dans l'attente de la vérité, est difficile pour la plupart d'entre vous, victimes et familles ou proches de victimes.
Trois enquêtes ont été engagées. L'enquête judiciaire se poursuit. Elle devra déterminer les responsables de ce drame. C'est une opération complexe et lourde à mener. Tout doit être mis en oeuvre pour fournir aux victimes les réponses qu'elles attendent. Il s'agit d'un devoir de solidarité, pour les victimes et leurs familles, à l'égard de ce qu'elles ont enduré.
Je suis convaincue qu'il est essentiel que les victimes de l'accident de Brétigny-sur-Orge, leurs familles et leurs proches, aient accès non seulement à une indemnisation juste, mais également à la vérité sur les causes et les responsabilités du drame. Le 9 mai, soit deux ans et demi après le drame, les juges d'instruction chargés de l'enquête ont reçu les victimes au palais de justice de Paris. La vérité judiciaire est celle que vous recherchez pour affronter avec une plus grande sérénité l'après-drame. C'est également la préoccupation de l'institution judiciaire qui a renforcé les moyens des magistrats instructeurs de la juridiction d'Evry. Sans nul doute, les familles étaient en grande attente d'une réunion d'information qui a pu sembler tardive. C'est pourquoi je souhaite que soient précisées et mieux encadrées les conditions dans lesquelles l'autorité judiciaire doit veiller à l'information et à la garantie des droits des victimes d'accidents collectifs et d'attentats terroristes, tout au long de la procédure.
La catastrophe de Brétigny, mais également celle plus récente de Puisseguin, montre que la prise en charge des victimes, et des intérêts des familles, ne peut valablement être entreprise que si elle intervient dans un cadre professionnalisé. Je souhaite donc constituer un groupe de travail pour identifier les critères permettant de définir le caractère automatique de l'activation d'un comité de suivi et de la désignation d'un coordonnateur. De même, il me paraît essentiel de constituer un vivier de coordonnateurs s'inscrivant dans le droit fil du retour d'expérience de Brétigny. Je souhaite y travailler avec mon homologue chargé des transports.
La souffrance ne diminue pas avec le nombre des années. Je veux toutefois dire à toutes les victimes que si tout est mis en oeuvre pour que de nouvelles catastrophes ne se produisent pas, il est de mon devoir de mettre en oeuvre une doctrine d'accompagnement des victimes.
Ma préoccupation va également à toutes les victimes en grand nombre, par exemple lors d'un incendie ou de tout autre évènement nécessitant une réponse coordonnée entre l'ensemble des acteurs impliqués. Cette action concertée permet une meilleure synergie. J'ai décidé de confier à un groupe de travail la responsabilité de me faire des propositions en ce sens.
Je suis très attachée à faire progresser la politique d'aide aux victimes. Je sais pouvoir compter sur chacun d'entre vous pour m'aider dans cette grande et noble tâche. Et vous pouvez pareillement compter sur moi.
Je vous remercie.Source http://www.gouvernement.fr, le 27 septembre 2016
Monsieur le Député (Michel POUZOL),
Madame la Présidente de la Région (Valérie PECRESSE),
Monsieur le Président du Conseil départemental (François DUROVRAY),
Monsieur le Maire (Nicolas MEARY),
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les magistrats,
Monsieur le Président de SNCF Mobilités (M. Guillaume PEPY)
Monsieur le Président de la Fédération nationale des victimes d'accidents collectifs (M. Pierre-Etienne DENIS),
Monsieur le Président de l'Association d'entraide et de défense des victimes de la catastrophe de Brétigny (M. Thierry GOMES),
Mesdames et Messieurs les victimes et les proches des victimes,
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes réunis car trois ans nous séparent d'un drame ferroviaire. Il a endeuillé beaucoup d'entre vous, familles ou proches de victimes de l'accident du train reliant Limoges à Paris. Le 12 juillet 2013 peu après 17h, le train Paris-Limoges a déraillé alors qu'il entrait en gare de Brétigny-sur-Orge, avec, à son bord, 385 passagers. Il s'est scindé en deux et quatre des sept voitures se sont renversées, balayant au passage un quai et y happant des usagers. Le bilan est de sept morts et plusieurs dizaines de blessés, dont trente graves. Un peu plus de 450 personnes ont été concernées par l'accident. Je voudrais ici rendre hommage aux victimes de ce drame, et en particulier à celles qui ont disparu. Je pense à M. et Mme GOMES, fauchés sur le quai de la gare. Leur fils, Thierry GOMES, ici avec son frère Michel, est aujourd'hui le président de l'association d'entraide et de défense des victimes de la catastrophe de Brétigny (EDVCB). Je pense aussi à M. GERMIQUET, dont l'épouse est avec nous aujourd'hui ; à Vincent CRAMART, surveillant très apprécié du lycée Jean-Pierre TIMBAUD de Brétigny, décédé à l'âge de 23 ans ; à Morgane BLONDY, originaire de Limoges, morte à la veille de ses 27 ans, alors qu'elle voyageait dans la 4ème voiture avec son compagnon lui-même blessé ; je pense à Brandon BONDOT, décédé sur le quai, à l'âge de 19 ans ; et à Régine JANNOT, décédée plusieurs jours après le drame et dont l'époux et la fille sont parmi nous. Je pense à tous ceux qui ont souffert et qui souffrent encore.
L'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge est un drame pour les victimes et leurs familles. Il a profondément ému et touché les habitants de Brétigny comme de Limoges, et toute la Nation française.
Cet accident frappe d'autant plus les esprits que, depuis les débuts des transports ferroviaires, le train est un miroir de la société, vecteur de liens et d'échanges, entre différentes aires géographiques, entre différentes générations et origines socio-économiques.
Le train appartient à l'imaginaire collectif et il a nourri les plus grandes oeuvres picturales ou littéraires. Comment ne pas évoquer la Bête humaine, qui illustre qu'au croisement des destins personnels, les parcours des machines peuvent aussi être ponctués de drames.
Trois ans plus tard, l'évocation de l'accident de Brétigny est toujours aussi douloureux pour nous tous. Je tenais à être présente pour m'associer à votre peine. J'ai aussi une pensée particulière pour les victimes et les familles présentes à la cérémonie commémorative organisée à Limoges. J'ai d'ailleurs demandé que mon discours y soit lu.
L'une des missions de l'Etat est d'entretenir la mémoire des victimes, dans la durée. Il n'y a pas de Nation sans mémoire. Face au drame, il est impossible d'oublier. Honorer la mémoire des victimes, c'est rappeler les circonstances du drame, de l'injustice qui laisse des proches impuissants et meurtris. La mémoire est nécessaire pour la compréhension de soi et des autres, mais aussi pour se délivrer du traumatisme, pour le dépasser et pour continuer de vivre. Je souhaite emprunter à Nietzsche ce passage des Considérations inactuelles « c'est seulement quand il est assez fort pour utiliser le passé au bénéfice de la vie [ ] que l'homme devient homme ».
Cette commémoration doit être un moment de recueillement et de souvenirs, mais aussi de réflexion sur la prise en charge des victimes dans notre société.
Au-delà de la mémoire des disparus, l'Etat a aussi pour mission de protéger et d'accompagner les victimes.
Cet accident a causé un grand besoin d'information et de transparence.
En lien avec la SNCF, l'Etat a veillé à mettre en place une série de mesures pour répondre à ce besoin et, plus largement, pour accompagner les victimes de Brétigny-sur-Orge. En juillet 2013, le Premier ministre a nommé un coordonnateur national du dispositif d'aide aux victimes de l'accident de Brétigny.
Je voudrais ici saluer le travail de celui-ci, Monsieur Philippe CEBE, qui veille au bon fonctionnement du dispositif et à ce que les réponses concrètes soient apportées aux demandes des victimes, notamment s'agissant de leurs droits et des soutiens disponibles. Il se trouve en ce moment-même à la cérémonie de Limoges et je le remercie de son engagement sans relâche depuis 3 ans au service de l'Etat pour l'aide aux victimes.
Les comités de suivi qu'il a conduits se sont réunis très régulièrement depuis 3 ans. C'était le vingt-huitième en juin dernier. Une convention d'indemnisation a rapidement été mise en place entre la SNCF, son assureur et toutes les parties concernées. La quasi-totalité des victimes ont reçu une offre d'indemnisation. Les choses avancent, 59% des victimes ont déjà accepté l'offre qui leur avait été faite et il faut encore travailler pour que tous les dossiers trouvent une issue favorable. Le principe de l'extension de la convention d'indemnisation pour deux ans vient d'être acté et devrait entrer en vigueur en septembre prochain. En outre, une cellule d'assistance téléphonique est joignable pour répondre aux demandes des victimes de l'accident. Chaque trimestre, une à deux victimes supplémentaires, qui ne s'étaient jusqu'ici pas déclarées, se font connaître et manifestent souvent le besoin d'un accompagnement psychologique.
Je souhaite que cette organisation de coordination soit systématisée à l'avenir, afin de faciliter notamment les procédures de demandes d'indemnisation.
D'une manière générale, il est important d'affirmer en direction des victimes et de leurs familles une politique plus efficace, plus lisible et au final plus humaine.
Depuis ma prise de fonctions, mon objectif est d'apporter rapidement des réponses pour humaniser et simplifier la prise en charge des victimes. Cela passe par plusieurs actions concrètes, comme la simplification des démarches d'indemnisation et un accompagnement individualisé du traitement des dossiers qui poseraient problèmes.
Si le travail des comités de suivi est essentiel, il n'était toutefois pas suffisant et je peux comprendre votre incompréhension et votre exaspération face à la lenteur de la procédure judiciaire. Cette période d'expectative et d'incertitude, dans l'attente de la vérité, est difficile pour la plupart d'entre vous, victimes et familles ou proches de victimes.
Trois enquêtes ont été engagées. L'enquête judiciaire se poursuit. Elle devra déterminer les responsables de ce drame. C'est une opération complexe et lourde à mener. Tout doit être mis en oeuvre pour fournir aux victimes les réponses qu'elles attendent. Il s'agit d'un devoir de solidarité, pour les victimes et leurs familles, à l'égard de ce qu'elles ont enduré.
Je suis convaincue qu'il est essentiel que les victimes de l'accident de Brétigny-sur-Orge, leurs familles et leurs proches, aient accès non seulement à une indemnisation juste, mais également à la vérité sur les causes et les responsabilités du drame. Le 9 mai, soit deux ans et demi après le drame, les juges d'instruction chargés de l'enquête ont reçu les victimes au palais de justice de Paris. La vérité judiciaire est celle que vous recherchez pour affronter avec une plus grande sérénité l'après-drame. C'est également la préoccupation de l'institution judiciaire qui a renforcé les moyens des magistrats instructeurs de la juridiction d'Evry. Sans nul doute, les familles étaient en grande attente d'une réunion d'information qui a pu sembler tardive. C'est pourquoi je souhaite que soient précisées et mieux encadrées les conditions dans lesquelles l'autorité judiciaire doit veiller à l'information et à la garantie des droits des victimes d'accidents collectifs et d'attentats terroristes, tout au long de la procédure.
La catastrophe de Brétigny, mais également celle plus récente de Puisseguin, montre que la prise en charge des victimes, et des intérêts des familles, ne peut valablement être entreprise que si elle intervient dans un cadre professionnalisé. Je souhaite donc constituer un groupe de travail pour identifier les critères permettant de définir le caractère automatique de l'activation d'un comité de suivi et de la désignation d'un coordonnateur. De même, il me paraît essentiel de constituer un vivier de coordonnateurs s'inscrivant dans le droit fil du retour d'expérience de Brétigny. Je souhaite y travailler avec mon homologue chargé des transports.
La souffrance ne diminue pas avec le nombre des années. Je veux toutefois dire à toutes les victimes que si tout est mis en oeuvre pour que de nouvelles catastrophes ne se produisent pas, il est de mon devoir de mettre en oeuvre une doctrine d'accompagnement des victimes.
Ma préoccupation va également à toutes les victimes en grand nombre, par exemple lors d'un incendie ou de tout autre évènement nécessitant une réponse coordonnée entre l'ensemble des acteurs impliqués. Cette action concertée permet une meilleure synergie. J'ai décidé de confier à un groupe de travail la responsabilité de me faire des propositions en ce sens.
Je suis très attachée à faire progresser la politique d'aide aux victimes. Je sais pouvoir compter sur chacun d'entre vous pour m'aider dans cette grande et noble tâche. Et vous pouvez pareillement compter sur moi.
Je vous remercie.Source http://www.gouvernement.fr, le 27 septembre 2016