Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président,
Mesdames. Messieurs,
Est-il nécessaire de vous dire combien je suis heureux de vous accueillir ici, aujourd'hui, pour cette cérémonie qui consacre l'action de la ville de Châteauroux et du département de l'Indre dans la lutte contre le chômage.
J'ai conscience que votre action en ce domaine, Monsieur le Président, est tout à la fois un très net encouragement pour tous ceux qui se battent sur ce front et un exemple à suivre pour toutes les collectivités locales de France.
Les collectivités locales sont, en effet, bien placées, je dirais même les mieux placées pour appréhender sur le terrain la réalité de la situation de l'emploi et trouver les solutions adaptées, dès lors qu'on leur en offre les moyens. C'est précisément ce que le gouvernement a choisi de faire en décidant d'utiliser pleinement leur capacité d'action.
Il s'agit, en effet, de développer un véritable partenariat local en faveur de l'emploi.
C'est l'objectif de programmes tels que les travaux d'utilité collective qui préexistaient et dont le contenu a été amélioré, c'est également le sens des programmes d'insertion locale, des programmes d'insertion locale en faveur des femmes isolées et des compléments locaux de ressources...
Ces formules ont pour caractéristique commune de ne pas avoir un caractère d'assistance mais d'aller bien au-delà et de permettre à des demandeurs d'emploi d'accomplir des tâches utiles à la collectivité, de bénéficier d'une formation, de percevoir un complément de ressource et donc d'occuper, avec leur dignité retrouvée, à nouveau une place dans la vie active.
Du fait de la sélectivité accrue du marché du travail et de la montée du chômage de longue durée, cette nouvelle approche dans la lutte contre le chômage est, à mes yeux, fondamentale et plus que jamais nécessaire.
Je voudrais ajouter que les collectivités locales pourront également être partie prenante dans l'émergence d'activités nouvelles susceptibles d'être proposées à des demandeurs d'emploi qui sont désireux de faire de petits travaux qui les soulagent financièrement et les aident psychologiquement. Ces tâches qui ne sont exercées ni par les services de l'Etat, N°1 par les collectivités locales et qui sont le plus souvent négligées par les entreprises du fait de leur rentabilité insuffisante peuvent être exercées par les associations intermédiaires.
Les collectivités locales pourront en outre s'associer avec l'ANPE, pour des actions spécifiques destinées à favoriser l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi ou pour des actions de placement.
C'est dire, combien, désormais, est vaste le champ d'action des collectivités locales et particulièrement des communes dont les maires reçoivent gratuitement la liste des demandeurs d'emploi.
Monsieur le Président, votre effort porte sur les deux populations prioritaires aux yeux du gouvernement, les jeunes et les chômeurs de longue durée, nous signons en effet aujourd'hui quatre conventions :
- Une convention pour le recrutement de 100 TUC par la ville de Châteauroux qui augmente ainsi sa capacité d'accueil de jeunes de 50 à 100 places
- Une convention pour le recrutement de 150 TUC par le département de l'Indre.
- Une convention pour le recrutement de 100 PIL par la ville de Châteauroux
- Une convention pour le recrutement de 100 PIL par le département de l'Indre.
Au total 450 demandeurs d'emploi retrouveront une activité ou suivront une formation grâce à la mise en uvre de ces conventions.
Je ne vous présenterais pas les caractéristiques du stage TUC, tout le monde les connaît. Je voudrais simplement dire que le stage TUC devient progressivement pour les jeunes sans formation ou sans expérience professionnelle, une formule de formation en alternance dans le secteur des collectivités locales et des associations et que le taux de placement que l'on observe à l'issue des stages, 1 sur 3, est bien le signe de l'intérêt de ce dispositif.
Les affectations variées que vous avez choisies pour ces jeunes me semblent devoir leur fournir expérience professionnelle valorisante et une excellente préparation pour leur entrée dans la vie active.
Je voudrais évoquer plus spécifiquement le dispositif des programmes d'insertion locale.
Les PIL, comme vous le savez, s'adressent aux chômeurs de longue durée indemnisés à l'allocation spécifique de solidarité âgés de plus de 25 ans, donc à des chômeurs de longue durée. Ce n'est pas une population sans problème.
Ces personnes peuvent, en effet, du fait de leur longue durée de chômage cumuler les handicaps divers. Il faut en être conscient. Mais ces demandeurs d'emploi possèdent souvent une expérience professionnelle et souvent une qualification qui peuvent rendre de réels services à la collectivité. L'activité qu'ils exerceront leur permettra de se reprendre en charge et évitera qu'ils ne se retrouvent définitivement parmi les bénéficiaires du centre communal d'action sociale. Les activités que vous proposez à ces demandeurs d'emploi, dans le cadre de la restauration du patrimoine de la ville et du département, me paraissent bien adaptées à la situation de ces personnes qui pourront, ainsi progressivement, sur des chantiers, retrouver leurs acquis et leurs réflexes professionnels.
Jamais, je dis bien jamais, le dispositif de lutte contre le chômage n'a été aussi diversifié et les formules aussi variées. Un effort considérable a été entrepris pour permettre au plus grand nombre possible de demandeurs d'emploi de se former ou de participer à une activité de réinsertion.
Les collectivités locales, les associations ont désormais toute leur place dans cette action. Les résultats encourageants obtenus au cours des derniers mois doivent beaucoup à leur engagement.
Monsieur le Président, ces conventions que nous signons avec la ville de Châteauroux et le département de l'Indre constituent un exemple remarquable. Je souhaite que cet exemple soit suivi par toutes les grandes villes et tous les départements de France.
Monsieur le Président,
Mesdames. Messieurs,
Est-il nécessaire de vous dire combien je suis heureux de vous accueillir ici, aujourd'hui, pour cette cérémonie qui consacre l'action de la ville de Châteauroux et du département de l'Indre dans la lutte contre le chômage.
J'ai conscience que votre action en ce domaine, Monsieur le Président, est tout à la fois un très net encouragement pour tous ceux qui se battent sur ce front et un exemple à suivre pour toutes les collectivités locales de France.
Les collectivités locales sont, en effet, bien placées, je dirais même les mieux placées pour appréhender sur le terrain la réalité de la situation de l'emploi et trouver les solutions adaptées, dès lors qu'on leur en offre les moyens. C'est précisément ce que le gouvernement a choisi de faire en décidant d'utiliser pleinement leur capacité d'action.
Il s'agit, en effet, de développer un véritable partenariat local en faveur de l'emploi.
C'est l'objectif de programmes tels que les travaux d'utilité collective qui préexistaient et dont le contenu a été amélioré, c'est également le sens des programmes d'insertion locale, des programmes d'insertion locale en faveur des femmes isolées et des compléments locaux de ressources...
Ces formules ont pour caractéristique commune de ne pas avoir un caractère d'assistance mais d'aller bien au-delà et de permettre à des demandeurs d'emploi d'accomplir des tâches utiles à la collectivité, de bénéficier d'une formation, de percevoir un complément de ressource et donc d'occuper, avec leur dignité retrouvée, à nouveau une place dans la vie active.
Du fait de la sélectivité accrue du marché du travail et de la montée du chômage de longue durée, cette nouvelle approche dans la lutte contre le chômage est, à mes yeux, fondamentale et plus que jamais nécessaire.
Je voudrais ajouter que les collectivités locales pourront également être partie prenante dans l'émergence d'activités nouvelles susceptibles d'être proposées à des demandeurs d'emploi qui sont désireux de faire de petits travaux qui les soulagent financièrement et les aident psychologiquement. Ces tâches qui ne sont exercées ni par les services de l'Etat, N°1 par les collectivités locales et qui sont le plus souvent négligées par les entreprises du fait de leur rentabilité insuffisante peuvent être exercées par les associations intermédiaires.
Les collectivités locales pourront en outre s'associer avec l'ANPE, pour des actions spécifiques destinées à favoriser l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi ou pour des actions de placement.
C'est dire, combien, désormais, est vaste le champ d'action des collectivités locales et particulièrement des communes dont les maires reçoivent gratuitement la liste des demandeurs d'emploi.
Monsieur le Président, votre effort porte sur les deux populations prioritaires aux yeux du gouvernement, les jeunes et les chômeurs de longue durée, nous signons en effet aujourd'hui quatre conventions :
- Une convention pour le recrutement de 100 TUC par la ville de Châteauroux qui augmente ainsi sa capacité d'accueil de jeunes de 50 à 100 places
- Une convention pour le recrutement de 150 TUC par le département de l'Indre.
- Une convention pour le recrutement de 100 PIL par la ville de Châteauroux
- Une convention pour le recrutement de 100 PIL par le département de l'Indre.
Au total 450 demandeurs d'emploi retrouveront une activité ou suivront une formation grâce à la mise en uvre de ces conventions.
Je ne vous présenterais pas les caractéristiques du stage TUC, tout le monde les connaît. Je voudrais simplement dire que le stage TUC devient progressivement pour les jeunes sans formation ou sans expérience professionnelle, une formule de formation en alternance dans le secteur des collectivités locales et des associations et que le taux de placement que l'on observe à l'issue des stages, 1 sur 3, est bien le signe de l'intérêt de ce dispositif.
Les affectations variées que vous avez choisies pour ces jeunes me semblent devoir leur fournir expérience professionnelle valorisante et une excellente préparation pour leur entrée dans la vie active.
Je voudrais évoquer plus spécifiquement le dispositif des programmes d'insertion locale.
Les PIL, comme vous le savez, s'adressent aux chômeurs de longue durée indemnisés à l'allocation spécifique de solidarité âgés de plus de 25 ans, donc à des chômeurs de longue durée. Ce n'est pas une population sans problème.
Ces personnes peuvent, en effet, du fait de leur longue durée de chômage cumuler les handicaps divers. Il faut en être conscient. Mais ces demandeurs d'emploi possèdent souvent une expérience professionnelle et souvent une qualification qui peuvent rendre de réels services à la collectivité. L'activité qu'ils exerceront leur permettra de se reprendre en charge et évitera qu'ils ne se retrouvent définitivement parmi les bénéficiaires du centre communal d'action sociale. Les activités que vous proposez à ces demandeurs d'emploi, dans le cadre de la restauration du patrimoine de la ville et du département, me paraissent bien adaptées à la situation de ces personnes qui pourront, ainsi progressivement, sur des chantiers, retrouver leurs acquis et leurs réflexes professionnels.
Jamais, je dis bien jamais, le dispositif de lutte contre le chômage n'a été aussi diversifié et les formules aussi variées. Un effort considérable a été entrepris pour permettre au plus grand nombre possible de demandeurs d'emploi de se former ou de participer à une activité de réinsertion.
Les collectivités locales, les associations ont désormais toute leur place dans cette action. Les résultats encourageants obtenus au cours des derniers mois doivent beaucoup à leur engagement.
Monsieur le Président, ces conventions que nous signons avec la ville de Châteauroux et le département de l'Indre constituent un exemple remarquable. Je souhaite que cet exemple soit suivi par toutes les grandes villes et tous les départements de France.