Texte intégral
La ministre de la culture a présenté une ordonnance relative aux règles de conservation, de sélection et détude du patrimoine archéologique mobilier.
Prise sur le fondement de larticle 95 de la loi n°2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à larchitecture et au patrimoine, lordonnance :
définit les mesures de conservation et de mise en état pour études des biens archéologiques mobiliers par les responsables de la fouille, sous le contrôle scientifique et technique de lÉtat ;
simplifie le cadre administratif de lanalyse scientifique, notamment quand celle-ci a pour conséquence la destruction des vestiges ou leur exportation ;
prévoit les critères et procédures dentrée et de déclassement du domaine public en fonction de lintérêt scientifique des biens ;
assure la coordination des écritures sur ce sujet entre le code du patrimoine et le code général de la propriété des personnes publiques.Cette ordonnance permettra, tout en respectant le droit des personnes privées propriétaires de vestiges archéologiques, de conforter les méthodes de travail des archéologues et de garantir que la conservation des biens archéologiques sorganise selon lintérêt général, tant pour les besoins de la recherche scientifique que pour la connaissance et léducation du public.
Prise sur le fondement de larticle 95 de la loi n°2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à larchitecture et au patrimoine, lordonnance :
définit les mesures de conservation et de mise en état pour études des biens archéologiques mobiliers par les responsables de la fouille, sous le contrôle scientifique et technique de lÉtat ;
simplifie le cadre administratif de lanalyse scientifique, notamment quand celle-ci a pour conséquence la destruction des vestiges ou leur exportation ;
prévoit les critères et procédures dentrée et de déclassement du domaine public en fonction de lintérêt scientifique des biens ;
assure la coordination des écritures sur ce sujet entre le code du patrimoine et le code général de la propriété des personnes publiques.Cette ordonnance permettra, tout en respectant le droit des personnes privées propriétaires de vestiges archéologiques, de conforter les méthodes de travail des archéologues et de garantir que la conservation des biens archéologiques sorganise selon lintérêt général, tant pour les besoins de la recherche scientifique que pour la connaissance et léducation du public.