Texte intégral
ROSALIE LAFARGE
Bonjour Gérald DARMANIN.
GÉRALD DARMANIN
Bonjour.
ROSALIE LAFARGE
D'après la Voix du Nord vous seriez sur la liste de la République en marche pour les prochaines sénatoriales dans le nord, vous nous le confirmez ce matin ?
GERALD DARMANIN
Je suis en effet sur la liste, en onzième position sur onze places, c'est-à-dire que je n'ai absolument aucune chance d'être élu
ROSALIE LAFARGE
Mais alors à quoi ça sert ?
GERALD DARMANIN
Pour montrer que je soutiens les sénateurs et particulièrement Frédéric MARCHAND qui soutiendra l'action du gouvernement et l'action que je mène au côté d'Edouard PHILIPPE et d'Emmanuel MACRON.
ROSALIE LAFARGE
Vous êtes maire de Tourcoing, mais pour l'instant. Il y a un Conseil municipal demain matin, ça y est vous passez la main ?
GERALD DARMANIN
Je reste membre du Conseil municipal de Tourcoing, et je serais évidemment celui qui redeviendra maire le jour où le président de la République et le Premier ministre ne souhaitent plus que je sois ministre. Didier DROART, mon premier adjoint, qui vient me remplacer, en qui j'ai toute confiance, sera, j'en suis sûr, un grand maire de Tourcoing, et avec lui nous travaillerons tous les jours aux bienfaits des Tourquennois.
ROSALIE LAFARGE
Pourquoi vous avez attendu si longtemps pour quitter ce poste de maire ? Vos collègues, Edouard PHILIPPE et Gérard COLLOMB ont fiat plus vite.
GERALD DARMANIN
Peut-être que c'est une volonté particulière de montrer que je suis très attaché à ma commune. Gérard COLLOMB et Edouard PHILIPPE ont été maire depuis plus longtemps que moi, j'avais une équipe avec qui j'ai dû discuter beaucoup bien sûr, pour garder l'unité de l'équipe municipale et expliquer qui était le meilleur pour me remplacer. Il y a beaucoup d'adjoints qui auraient pu l'être. Mais je crois que c'était une façon de montrer aux Tourquennois aussi que j'avais vocation à rester fidèle bien sûr à la ville, à l'aider, que ce soit à Paris ou à Tourcoing où je vais évidemment extrêmement souvent.
ROSALIE LAFARGE
Alors vous nous l'avez dit, c'est votre Premier adjoint Didier DROART qui vous remplace. On vous annonce vous comme Premier adjoint à la place, en somme vous échangez vos postes ?
GERALD DARMANIN
Non on n'échange pas nos postes. Moi j'ai pris ni délégation, ni rémunération, simplement l'équipe municipale, Didier DROAT en tête, a souhaité que dans l'équipe municipale je garderai évidemment un rôle, je serais très présent à Tourcoing, qui est une grande ville, qui se développe beaucoup, j'ai mis beaucoup, beaucoup, beaucoup d'énergie depuis trois ans à la relever, et je crois que ça montrera aux Tourquennois que je reste très attaché évidemment à ma commune et que je reviendrai le jour où je ne serais plus ministre.
ROSALIE LAFARGE
Alors vous le dites, vous êtes très attaché à Tourcoing, mais Gérald DARMANIN, ministre ce n'est pas une fonction à temps plein ?
GERALD DARMANIN
Bien sûr que si, d'ailleurs je la fais à temps plein. A peine ayant été nommé j'ai démissionné de la Vice-présidence de la région, auprès de Xavier BERTRAND qui fait un travail très important pour la région des Hauts de France. J'ai dit au président CASTELAIN que je ne souhaitais plus rester dans l'exécutif de la Communauté urbaine de la métropole, il m'a demandé d'attendre la fin du mois de septembre et les sénatoriales puisqu'il va je crois remodeler son exécutif suite à cette fonction, en non cumul des mandats. Et je vous répète que si je reste siéger à Tourcoing je le fais sans délégation et sans rémunération. Simplement je crois que les Tourquennois n'auraient pas compris que je les abandonne et je n'avais absolument pas envie de céder à des sirènes parisiennes, j'avais envie de rester les pieds sur la terre, sur la terre de la Grand-Place et près de l'église Saint-Christophe.
ROSALIE LAFARGE
France Bleu Nord est allé voir ce que pensent justement les Tourquennois de votre ascension. Je voudrais vous faire écouter l'un de vos administrés.
ADMINISTRE
Il va faire carrière de toute façon. C'est un petit peu normal qu'il monte plus haut. C'est peut-être pas plus mal qu'il soit ministre, si ça peut aider la ville de Tourcoing.
ROSALIE LAFARGE
Ça peut aider la ville de Tourcoing que vous soyez ministre ?
GERALD DARMANIN
Ecoutez, vous le verrez vous-même, et les Tourquennois le verront eux-mêmes. Je pense qu'effectivement les exemples sont nombreux de communes qui n'étaient pas forcément très mises en avant, qui ont vu un maire devenir ministre, ou en tout cas un personne important du Parlement, comme Jean-Louis BORLOO l'a été à Valenciennes, et ont pu apporter une volonté de faire venir des entreprises, de faire venir des administrations, de montrer simplement ne serait-ce que parce que vous m'interrogez sur ce point et que je fais quelques médias nationaux - que Tourcoing est une grande ville, qui mérite son développement et qui mérite une fois encore la place qui il lui revient. C'est une discrète Tourcoing. On dit toujours d'ailleurs « Tourcoing, la discrète », par rapport à Lille, par rapport à Roubaix, par rapport à la Belgique. Je suis très heureux de pouvoir contribuer à la renommée de ma grande ville.
ROSALIE LAFARGE
Et de la rendre un peu moins discrète. Gérald DARMANIN vous êtes donc ministre de l'Action et des Comptes publics, vous êtes un peu sur tous les fronts sensibles : la baisse des APL, la réforme du RSI, la diminution du nombre de contrats aidés, est-ce que c'est un cadeau empoisonné ce ministère ?
GERALD DARMANIN
Absolument pas. C'est la rénovation du pays. Alors je suis aussi le ministre de la baisse de la taxe d'habitation, je suis le ministre qui va redonner le pouvoir d'achat à nos concitoyens, je suis le ministre qui va augmenter l'allocation adulte handicapé de 100 euros par mois, le minimum vieillesse de 100 euros par mois.
ROSALIE LAFARGE
Mais le ministre aussi qui baisse les APL de 5 euros !!
GERALD DARMANIN
Non, je suis le ministre qui va réformer, avec le ministre du Logement, les APL. C'est 18 milliards d'euros les AP, c'est énorme, et pour autant il y a toujours autant de mal logés. Alors pour le coup, en tant que maire de Tourcoing - tous les élus locaux le savent - je ne crois pas que le système de logement social fonctionne dans notre pays et pourtant on y met beaucoup d'argent. Donc il faut réformer. Si Emmanuel MACRON a été face à Marine Le PEN au second tour de la présidentielle, si les deux grands partis ont été éliminés, et si Madame Le PEN a fait 11 millions de voix il y a 4 mois on a l'impression que tout ça est très loin c'est bien parce que les Français souhaitent que nous ne soyons pas dans le conservatisme mais dans le progrès et dans la transformation.
ROSALIE LAFARGE
Justement il y a une nouvelle réforme qui est sur votre bureau c'est celle de la Fonction publique, ça aussi c'est sensible.
GERALD DARMANIN
Ce n'est pas une nouvelle réforme de la Fonction publique. Les fonctionnaires et les agents publics font un travail extrêmement important. D'ailleurs on le voit en ce moment même à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Leur travail c'est la République. Sans eux il n'y aurait pas de République, il n'y aurait pas de solidarité. Nous allons engager une grande concertation avec les syndicats de la fonction publique, avec et les fonctionnaires et les agents publics eux-mêmes pour voir comment on peut améliorer leur condition, moderniser la fonction publique, l'adapter bien sûr - c'est dans le statut de la fonction publique à la France d'aujourd'hui et de demain. Et cette concertation elle commence effectivement à la fin du mois de septembre. Je serai ce ministre qui est à l'écoute de la Fonction publique.
ROSALIE LAFARGE
Les représentants de la Fonction publique ont déjà fait part de leurs premières inquiétudes. Merci beaucoup Gérald DARMANIN d'avoir été avec nous ce matin sur France Bleu Nord et bonne journée.
GERALD DARMANIN
Merci à vous.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 19 septembre 2017
Bonjour Gérald DARMANIN.
GÉRALD DARMANIN
Bonjour.
ROSALIE LAFARGE
D'après la Voix du Nord vous seriez sur la liste de la République en marche pour les prochaines sénatoriales dans le nord, vous nous le confirmez ce matin ?
GERALD DARMANIN
Je suis en effet sur la liste, en onzième position sur onze places, c'est-à-dire que je n'ai absolument aucune chance d'être élu
ROSALIE LAFARGE
Mais alors à quoi ça sert ?
GERALD DARMANIN
Pour montrer que je soutiens les sénateurs et particulièrement Frédéric MARCHAND qui soutiendra l'action du gouvernement et l'action que je mène au côté d'Edouard PHILIPPE et d'Emmanuel MACRON.
ROSALIE LAFARGE
Vous êtes maire de Tourcoing, mais pour l'instant. Il y a un Conseil municipal demain matin, ça y est vous passez la main ?
GERALD DARMANIN
Je reste membre du Conseil municipal de Tourcoing, et je serais évidemment celui qui redeviendra maire le jour où le président de la République et le Premier ministre ne souhaitent plus que je sois ministre. Didier DROART, mon premier adjoint, qui vient me remplacer, en qui j'ai toute confiance, sera, j'en suis sûr, un grand maire de Tourcoing, et avec lui nous travaillerons tous les jours aux bienfaits des Tourquennois.
ROSALIE LAFARGE
Pourquoi vous avez attendu si longtemps pour quitter ce poste de maire ? Vos collègues, Edouard PHILIPPE et Gérard COLLOMB ont fiat plus vite.
GERALD DARMANIN
Peut-être que c'est une volonté particulière de montrer que je suis très attaché à ma commune. Gérard COLLOMB et Edouard PHILIPPE ont été maire depuis plus longtemps que moi, j'avais une équipe avec qui j'ai dû discuter beaucoup bien sûr, pour garder l'unité de l'équipe municipale et expliquer qui était le meilleur pour me remplacer. Il y a beaucoup d'adjoints qui auraient pu l'être. Mais je crois que c'était une façon de montrer aux Tourquennois aussi que j'avais vocation à rester fidèle bien sûr à la ville, à l'aider, que ce soit à Paris ou à Tourcoing où je vais évidemment extrêmement souvent.
ROSALIE LAFARGE
Alors vous nous l'avez dit, c'est votre Premier adjoint Didier DROART qui vous remplace. On vous annonce vous comme Premier adjoint à la place, en somme vous échangez vos postes ?
GERALD DARMANIN
Non on n'échange pas nos postes. Moi j'ai pris ni délégation, ni rémunération, simplement l'équipe municipale, Didier DROAT en tête, a souhaité que dans l'équipe municipale je garderai évidemment un rôle, je serais très présent à Tourcoing, qui est une grande ville, qui se développe beaucoup, j'ai mis beaucoup, beaucoup, beaucoup d'énergie depuis trois ans à la relever, et je crois que ça montrera aux Tourquennois que je reste très attaché évidemment à ma commune et que je reviendrai le jour où je ne serais plus ministre.
ROSALIE LAFARGE
Alors vous le dites, vous êtes très attaché à Tourcoing, mais Gérald DARMANIN, ministre ce n'est pas une fonction à temps plein ?
GERALD DARMANIN
Bien sûr que si, d'ailleurs je la fais à temps plein. A peine ayant été nommé j'ai démissionné de la Vice-présidence de la région, auprès de Xavier BERTRAND qui fait un travail très important pour la région des Hauts de France. J'ai dit au président CASTELAIN que je ne souhaitais plus rester dans l'exécutif de la Communauté urbaine de la métropole, il m'a demandé d'attendre la fin du mois de septembre et les sénatoriales puisqu'il va je crois remodeler son exécutif suite à cette fonction, en non cumul des mandats. Et je vous répète que si je reste siéger à Tourcoing je le fais sans délégation et sans rémunération. Simplement je crois que les Tourquennois n'auraient pas compris que je les abandonne et je n'avais absolument pas envie de céder à des sirènes parisiennes, j'avais envie de rester les pieds sur la terre, sur la terre de la Grand-Place et près de l'église Saint-Christophe.
ROSALIE LAFARGE
France Bleu Nord est allé voir ce que pensent justement les Tourquennois de votre ascension. Je voudrais vous faire écouter l'un de vos administrés.
ADMINISTRE
Il va faire carrière de toute façon. C'est un petit peu normal qu'il monte plus haut. C'est peut-être pas plus mal qu'il soit ministre, si ça peut aider la ville de Tourcoing.
ROSALIE LAFARGE
Ça peut aider la ville de Tourcoing que vous soyez ministre ?
GERALD DARMANIN
Ecoutez, vous le verrez vous-même, et les Tourquennois le verront eux-mêmes. Je pense qu'effectivement les exemples sont nombreux de communes qui n'étaient pas forcément très mises en avant, qui ont vu un maire devenir ministre, ou en tout cas un personne important du Parlement, comme Jean-Louis BORLOO l'a été à Valenciennes, et ont pu apporter une volonté de faire venir des entreprises, de faire venir des administrations, de montrer simplement ne serait-ce que parce que vous m'interrogez sur ce point et que je fais quelques médias nationaux - que Tourcoing est une grande ville, qui mérite son développement et qui mérite une fois encore la place qui il lui revient. C'est une discrète Tourcoing. On dit toujours d'ailleurs « Tourcoing, la discrète », par rapport à Lille, par rapport à Roubaix, par rapport à la Belgique. Je suis très heureux de pouvoir contribuer à la renommée de ma grande ville.
ROSALIE LAFARGE
Et de la rendre un peu moins discrète. Gérald DARMANIN vous êtes donc ministre de l'Action et des Comptes publics, vous êtes un peu sur tous les fronts sensibles : la baisse des APL, la réforme du RSI, la diminution du nombre de contrats aidés, est-ce que c'est un cadeau empoisonné ce ministère ?
GERALD DARMANIN
Absolument pas. C'est la rénovation du pays. Alors je suis aussi le ministre de la baisse de la taxe d'habitation, je suis le ministre qui va redonner le pouvoir d'achat à nos concitoyens, je suis le ministre qui va augmenter l'allocation adulte handicapé de 100 euros par mois, le minimum vieillesse de 100 euros par mois.
ROSALIE LAFARGE
Mais le ministre aussi qui baisse les APL de 5 euros !!
GERALD DARMANIN
Non, je suis le ministre qui va réformer, avec le ministre du Logement, les APL. C'est 18 milliards d'euros les AP, c'est énorme, et pour autant il y a toujours autant de mal logés. Alors pour le coup, en tant que maire de Tourcoing - tous les élus locaux le savent - je ne crois pas que le système de logement social fonctionne dans notre pays et pourtant on y met beaucoup d'argent. Donc il faut réformer. Si Emmanuel MACRON a été face à Marine Le PEN au second tour de la présidentielle, si les deux grands partis ont été éliminés, et si Madame Le PEN a fait 11 millions de voix il y a 4 mois on a l'impression que tout ça est très loin c'est bien parce que les Français souhaitent que nous ne soyons pas dans le conservatisme mais dans le progrès et dans la transformation.
ROSALIE LAFARGE
Justement il y a une nouvelle réforme qui est sur votre bureau c'est celle de la Fonction publique, ça aussi c'est sensible.
GERALD DARMANIN
Ce n'est pas une nouvelle réforme de la Fonction publique. Les fonctionnaires et les agents publics font un travail extrêmement important. D'ailleurs on le voit en ce moment même à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Leur travail c'est la République. Sans eux il n'y aurait pas de République, il n'y aurait pas de solidarité. Nous allons engager une grande concertation avec les syndicats de la fonction publique, avec et les fonctionnaires et les agents publics eux-mêmes pour voir comment on peut améliorer leur condition, moderniser la fonction publique, l'adapter bien sûr - c'est dans le statut de la fonction publique à la France d'aujourd'hui et de demain. Et cette concertation elle commence effectivement à la fin du mois de septembre. Je serai ce ministre qui est à l'écoute de la Fonction publique.
ROSALIE LAFARGE
Les représentants de la Fonction publique ont déjà fait part de leurs premières inquiétudes. Merci beaucoup Gérald DARMANIN d'avoir été avec nous ce matin sur France Bleu Nord et bonne journée.
GERALD DARMANIN
Merci à vous.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 19 septembre 2017