Texte intégral
Monsieur le Député-Maire, Cher Jean FALALA,
Monsieur le Président du Conseil Régional,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,
Reims a une histoire prestigieuse, depuis le baptême de Clovis dans sa cathédrale - dont la France célébrera dans moins de 2 ans le 1500ème anniversaire - jusqu'à la rencontre du GENERAL de GAULLE et du Chancelier ADENAUER qui scella la réconciliation franco-allemande. Mais Reims a entrepris sous vos deux mandats successifs, Monsieur le Maire, de se tourner résolument vers l'avenir.
Elle a l'ambition aussi de conforter sa position de métropole régionale à vocation européenne.
Elle s'en donne les moyens.
Aujourd'hui c'est le Centre des congrès qui symbolise cette confiance que vous avez, à juste titre, dans l'avenir et dans le rayonnement de votre cité.
Merci, Monsieur le Maire, de me donner le privilège de l'inaugurer.
Qu'il me soit d'abord permis de féliciter tous ceux qui ont participé à la mise en oeuvre de ce projet, et d'abord son architecte, M. Claude VASCONI, les agents de vos services municipaux, et l'équipe du centre, autour de son directeur, M. CROCHET.
Je me réjouis de voir que le Conseil régional à soutenu cette initiative, dont les bienfaits se feront sentir au-delà de la ville, dans la région toute entière.
Avec cet outil de communication, à sa mesure, Reims dispose désormais d'un atout supplémentaire dans la compétition économique nationale et internationale. Que le calendrier du centre du Congrès soit déjà aussi chargé augure bien du succès qui sera sans aucun doute le sien.
Au coeur de la Champagne Ardenne, Reims jouit d'une situation géographique privilégiée. Les entreprises qui se sont installées dans la ville ont vu quel intérêt tirer d'une implantation que le développement actuel des équipements et des transports rend plus favorable encore. Le trafic de l'aéroport Reims-Prenay a doublé an quelques années. L'aérogare de l'aéroport de Reims sera bientôt agrandie.
L'Etat prend sa part à cet effort d'équipement.
La mise à deux fois de deux voies de la route nationale 51 vers Charleville-Mezières, inscrite au contrat de Plan Etat-région, améliorera les liaisons avec les Ardennes et le Nord-Ouest de l'Allemagne. Le futur TGV-EST placera Reims à moins de 45 minutes de Paris, et au carrefour d'un des grands axes européens majeur de circulation.
Lors du Comité interministériel d'aménagement du territoire de Troyes du 20 septembre dernier, j'ai annoncé l'installation de nouveaux services de l'Etat à Reims : les archives contemporaines du ministère de la culture, ainsi que le magasin central et l'atelier des transmissions du ministère de l'intérieur.
Ces réalisations, ces transferts d'activités renforceront l'attraction exercée par Reims. La ville doit en effet contribuer à un développement du bassin parisien qui soit géographiquement plus harmonieux.
Mais son avenir économique dépend aussi de la mise en valeur de ses propres ressources. Dans le domaine de l'agriculture cette mise en valeur s'appuie sur un dialogue interprofessionnel constant et sur une longue tradition dont les grandes maisons de Champagne sont le meilleur et le plus illustre exemple. Vous avez fait de l'exploitation industrielle des ressources agricoles de la région une des priorités, avec "Europol Agro" autour duquel se sont fédérés les acteurs politiques, économiques, scientifiques et universitaires régionaux, avec la construction prochaine du Centre de recherche agronomique et de la Maison de la craie sur le pôle technologique Henri Farman.
L'Etat soutient ces projets, et bien d'autres projets sont prévus encore, qui témoigneront du dynamisme de votre cité.
Ils sont l'un des moyens d'asseoir sur des bases solides l'amélioration progressive de la situation de l'emploi dont le Gouvernement a fait la priorité de toute son action.
L'oeuvre que nous avons entreprise il y a dix-huit mois commence à donner, ici comme ailleurs, ses premiers résultats.
A la fin du mois de juillet, les demandes d'emploi non satisfaites avaient régressé de 0,6 % par rapport au mois de juin.
Les exonérations à l'embauche, les contrats en alternance, les emplois familiaux, l'aide aux chômeurs créateurs d'entreprises, les contrats de retour à l'emploi ont enregistré, au cours du 1er semestre 1994 une hausse très sensible par rapport à 1993. Ils sont autant d'indices encourageant.
Mais ces résultats restent insuffisants et nous pouvons encore, dans les mois qui viennent, connaître des déceptions. Il nous faut, ici comme ailleurs, poursuivre sans relâche notre action en faveur de l'amélioration de la situation de l'emploi.
Exemplaire en matière d'aide à la croissance économique, au service de l'emploi, votre politique l'est également en matière de lutte contre les exclusions, dont vous savez combien elle est une priorité pour le Gouvernement que je dirige.
Je tiens à saluer tout particulièrement ce que vous faites en matière de logement et de cadre de vie.
Je sais combien vous êtes attentif au développement de chacun des quartiers de votre ville afin que toutes les Rémoises et tous les Rémois, puissent se sentir bien dans leur ville. C'est le plus sûr moyen de prévenir les risques d'insécurité qui naissent, dans les agglomérations scolaires, d'un aménagement inégal et d'un trop grand déséquilibre entre les quartiers.
Reims fut ainsi l'une des treize villes à passer un premier contrat de ville expérimental.
Dans la continuité de cet effort engagé, vous avez signé le 25 avril dernier, en présence de Madame Simone VEIL, Ministre d'Etat, Ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville, un second contrat de ville dont je relève deux aspects marquants.
J'ai noté tout d'abord votre préoccupation d'étendre votre action à un niveau intercommunal. Je ne puis que l'approuver tant il est vrai aujourd'hui, que sur de nombreux points, la solution aux problèmes d'une grande ville dépasse évidemment les limites de son territoire communal.
En second lieu, le soutien que vous apportez aux structures et associations de quartiers qui oeuvrent, chaque jour, auprès de vos concitoyens, ce soutien vous permet d'être constamment à l'écoute des besoins exprimés par leurs habitants. Il apporte aussi le meilleur témoignage de cette recherche permanente de concertation et de participation qui vous honore.
Sachez, Monsieur le Maire, que le Gouvernement souhaite que les constructions de logements sociaux que vous envisagez se fassent vite et sans difficulté. Mais si d'aventure elles apparaissaient compromises, faute de crédits suffisants, je vous prierai de bien vouloir m'en faire part sans tarder.
Je veillerai alors à ce que vous puissiez disposer des crédits nécessaires.
Je suis personnellement très attaché à ce que toute politique locale menée en faveur de la qualité de vie des Français, en faveur d'une plus grande justice sociale, soit soutenue et connaisse le succès qu'elle mérite.
Monsieur le Maire, avec vous, Reims s'est donnée les moyens de prendre en mains son destin.
Mes propos se sont limités à votre action en faveur de son développement économique et social, mais j'aurai aimé souligner aussi celle que vous menez en faveur de la diffusion du savoir, puisque vous consacrez le quart de votre budget à l'éducation, sans parler de votre action en faveur de la culture.
J'ajouterai enfin que votre politique apporte la parfaite démonstration qu'un effort public intense en faveur de la modernisation économique et des solidarités sociales peut s'accompagner d'une gestion rigoureuse. Votre ville est l'une des moins endettées en même temps que l'une de celles qui ont connu la plus faible évolution de la pression fiscale.
Monsieur le Maire, en acceptant votre invitation c'est à cet exemple que je voulais aujourd'hui rendre hommage.
Monsieur le Maire, Mesdames Messieurs, le pays a devant lui de longues années de réformes et d'efforts, pour retrouver le progrès, progrès économique, progrès social, progrès national.
Depuis bientôt deux ans il s'est engagé dans cette voie.
Pour poursuivre il nous faut faire preuve d'imagination, de courage et d'union.
Avançons ensemble avec détermination et confiance. C'est aussi ce message que je suis venu vous adresser.
Monsieur le Président du Conseil Régional,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,
Reims a une histoire prestigieuse, depuis le baptême de Clovis dans sa cathédrale - dont la France célébrera dans moins de 2 ans le 1500ème anniversaire - jusqu'à la rencontre du GENERAL de GAULLE et du Chancelier ADENAUER qui scella la réconciliation franco-allemande. Mais Reims a entrepris sous vos deux mandats successifs, Monsieur le Maire, de se tourner résolument vers l'avenir.
Elle a l'ambition aussi de conforter sa position de métropole régionale à vocation européenne.
Elle s'en donne les moyens.
Aujourd'hui c'est le Centre des congrès qui symbolise cette confiance que vous avez, à juste titre, dans l'avenir et dans le rayonnement de votre cité.
Merci, Monsieur le Maire, de me donner le privilège de l'inaugurer.
Qu'il me soit d'abord permis de féliciter tous ceux qui ont participé à la mise en oeuvre de ce projet, et d'abord son architecte, M. Claude VASCONI, les agents de vos services municipaux, et l'équipe du centre, autour de son directeur, M. CROCHET.
Je me réjouis de voir que le Conseil régional à soutenu cette initiative, dont les bienfaits se feront sentir au-delà de la ville, dans la région toute entière.
Avec cet outil de communication, à sa mesure, Reims dispose désormais d'un atout supplémentaire dans la compétition économique nationale et internationale. Que le calendrier du centre du Congrès soit déjà aussi chargé augure bien du succès qui sera sans aucun doute le sien.
Au coeur de la Champagne Ardenne, Reims jouit d'une situation géographique privilégiée. Les entreprises qui se sont installées dans la ville ont vu quel intérêt tirer d'une implantation que le développement actuel des équipements et des transports rend plus favorable encore. Le trafic de l'aéroport Reims-Prenay a doublé an quelques années. L'aérogare de l'aéroport de Reims sera bientôt agrandie.
L'Etat prend sa part à cet effort d'équipement.
La mise à deux fois de deux voies de la route nationale 51 vers Charleville-Mezières, inscrite au contrat de Plan Etat-région, améliorera les liaisons avec les Ardennes et le Nord-Ouest de l'Allemagne. Le futur TGV-EST placera Reims à moins de 45 minutes de Paris, et au carrefour d'un des grands axes européens majeur de circulation.
Lors du Comité interministériel d'aménagement du territoire de Troyes du 20 septembre dernier, j'ai annoncé l'installation de nouveaux services de l'Etat à Reims : les archives contemporaines du ministère de la culture, ainsi que le magasin central et l'atelier des transmissions du ministère de l'intérieur.
Ces réalisations, ces transferts d'activités renforceront l'attraction exercée par Reims. La ville doit en effet contribuer à un développement du bassin parisien qui soit géographiquement plus harmonieux.
Mais son avenir économique dépend aussi de la mise en valeur de ses propres ressources. Dans le domaine de l'agriculture cette mise en valeur s'appuie sur un dialogue interprofessionnel constant et sur une longue tradition dont les grandes maisons de Champagne sont le meilleur et le plus illustre exemple. Vous avez fait de l'exploitation industrielle des ressources agricoles de la région une des priorités, avec "Europol Agro" autour duquel se sont fédérés les acteurs politiques, économiques, scientifiques et universitaires régionaux, avec la construction prochaine du Centre de recherche agronomique et de la Maison de la craie sur le pôle technologique Henri Farman.
L'Etat soutient ces projets, et bien d'autres projets sont prévus encore, qui témoigneront du dynamisme de votre cité.
Ils sont l'un des moyens d'asseoir sur des bases solides l'amélioration progressive de la situation de l'emploi dont le Gouvernement a fait la priorité de toute son action.
L'oeuvre que nous avons entreprise il y a dix-huit mois commence à donner, ici comme ailleurs, ses premiers résultats.
A la fin du mois de juillet, les demandes d'emploi non satisfaites avaient régressé de 0,6 % par rapport au mois de juin.
Les exonérations à l'embauche, les contrats en alternance, les emplois familiaux, l'aide aux chômeurs créateurs d'entreprises, les contrats de retour à l'emploi ont enregistré, au cours du 1er semestre 1994 une hausse très sensible par rapport à 1993. Ils sont autant d'indices encourageant.
Mais ces résultats restent insuffisants et nous pouvons encore, dans les mois qui viennent, connaître des déceptions. Il nous faut, ici comme ailleurs, poursuivre sans relâche notre action en faveur de l'amélioration de la situation de l'emploi.
Exemplaire en matière d'aide à la croissance économique, au service de l'emploi, votre politique l'est également en matière de lutte contre les exclusions, dont vous savez combien elle est une priorité pour le Gouvernement que je dirige.
Je tiens à saluer tout particulièrement ce que vous faites en matière de logement et de cadre de vie.
Je sais combien vous êtes attentif au développement de chacun des quartiers de votre ville afin que toutes les Rémoises et tous les Rémois, puissent se sentir bien dans leur ville. C'est le plus sûr moyen de prévenir les risques d'insécurité qui naissent, dans les agglomérations scolaires, d'un aménagement inégal et d'un trop grand déséquilibre entre les quartiers.
Reims fut ainsi l'une des treize villes à passer un premier contrat de ville expérimental.
Dans la continuité de cet effort engagé, vous avez signé le 25 avril dernier, en présence de Madame Simone VEIL, Ministre d'Etat, Ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville, un second contrat de ville dont je relève deux aspects marquants.
J'ai noté tout d'abord votre préoccupation d'étendre votre action à un niveau intercommunal. Je ne puis que l'approuver tant il est vrai aujourd'hui, que sur de nombreux points, la solution aux problèmes d'une grande ville dépasse évidemment les limites de son territoire communal.
En second lieu, le soutien que vous apportez aux structures et associations de quartiers qui oeuvrent, chaque jour, auprès de vos concitoyens, ce soutien vous permet d'être constamment à l'écoute des besoins exprimés par leurs habitants. Il apporte aussi le meilleur témoignage de cette recherche permanente de concertation et de participation qui vous honore.
Sachez, Monsieur le Maire, que le Gouvernement souhaite que les constructions de logements sociaux que vous envisagez se fassent vite et sans difficulté. Mais si d'aventure elles apparaissaient compromises, faute de crédits suffisants, je vous prierai de bien vouloir m'en faire part sans tarder.
Je veillerai alors à ce que vous puissiez disposer des crédits nécessaires.
Je suis personnellement très attaché à ce que toute politique locale menée en faveur de la qualité de vie des Français, en faveur d'une plus grande justice sociale, soit soutenue et connaisse le succès qu'elle mérite.
Monsieur le Maire, avec vous, Reims s'est donnée les moyens de prendre en mains son destin.
Mes propos se sont limités à votre action en faveur de son développement économique et social, mais j'aurai aimé souligner aussi celle que vous menez en faveur de la diffusion du savoir, puisque vous consacrez le quart de votre budget à l'éducation, sans parler de votre action en faveur de la culture.
J'ajouterai enfin que votre politique apporte la parfaite démonstration qu'un effort public intense en faveur de la modernisation économique et des solidarités sociales peut s'accompagner d'une gestion rigoureuse. Votre ville est l'une des moins endettées en même temps que l'une de celles qui ont connu la plus faible évolution de la pression fiscale.
Monsieur le Maire, en acceptant votre invitation c'est à cet exemple que je voulais aujourd'hui rendre hommage.
Monsieur le Maire, Mesdames Messieurs, le pays a devant lui de longues années de réformes et d'efforts, pour retrouver le progrès, progrès économique, progrès social, progrès national.
Depuis bientôt deux ans il s'est engagé dans cette voie.
Pour poursuivre il nous faut faire preuve d'imagination, de courage et d'union.
Avançons ensemble avec détermination et confiance. C'est aussi ce message que je suis venu vous adresser.