Texte intégral
La garde des sceaux, ministre de la justice, a présenté une ordonnance relative à lexercice par les avocats inscrits aux barreaux dEtats non membres de lUnion européenne de lactivité de consultation juridique et de rédaction dactes sous seing privé pour autrui.
Cette ordonnance prise en application de larticle 109 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle vise à adapter le droit français aux engagements internationaux pris par lintermédiaire de lUnion européenne, en permettant à des avocats inscrits aux barreaux d'États non membres de l'Union européenne, liés à celle-ci par un traité international le prévoyant, dexercer lactivité de consultation juridique et de rédaction dactes sous seing privé pour autrui en droit international et en droit étranger.
Ces avocats pourront exercer leur activité à titre individuel ou sassocier, y compris avec des avocats français, et relèveront des mêmes règles déontologiques que ces derniers, notamment pour le secret professionnel.L'intérêt de ce dispositif est double : d'une part, il permettra détoffer la gamme des services proposés par les cabinets français à destination de leur clientèle et daccroître ainsi leur compétitivité sur la scène internationale. D'autre part, louverture effective des services juridiques à des avocats non ressortissants de lUnion européenne dans le cadre des traités facilitera la conduite dune stratégie plus offensive lors de futures négociations commerciales pour la défense des intérêts économiques français.
Cette ordonnance prise en application de larticle 109 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle vise à adapter le droit français aux engagements internationaux pris par lintermédiaire de lUnion européenne, en permettant à des avocats inscrits aux barreaux d'États non membres de l'Union européenne, liés à celle-ci par un traité international le prévoyant, dexercer lactivité de consultation juridique et de rédaction dactes sous seing privé pour autrui en droit international et en droit étranger.
Ces avocats pourront exercer leur activité à titre individuel ou sassocier, y compris avec des avocats français, et relèveront des mêmes règles déontologiques que ces derniers, notamment pour le secret professionnel.L'intérêt de ce dispositif est double : d'une part, il permettra détoffer la gamme des services proposés par les cabinets français à destination de leur clientèle et daccroître ainsi leur compétitivité sur la scène internationale. D'autre part, louverture effective des services juridiques à des avocats non ressortissants de lUnion européenne dans le cadre des traités facilitera la conduite dune stratégie plus offensive lors de futures négociations commerciales pour la défense des intérêts économiques français.