Texte intégral
Bonjour à tous, bon écoutez, je suis d'abord très heureux d'être à Bruxelles aujourd'hui une nouvelle fois, la deuxième fois à l'invitation du président Juncker. Très heureux d'avoir pu évoquer avec lui les suites de la rencontre franco-allemande qui s'est déroulée hier et à laquelle il a en partie participé et très heureux aussi d'avoir pu rencontrer l'ensemble des collèges des commissaires pour évoquer les sujets d'intérêt commun et ils sont nombreux, pour expliquer aussi le sens des mesures, des réformes, des transformations qui sont engagées en France secteur par secteur pour en décrire la philosophie, pour montrer combien ils s'intègrent, aussi, d'une certaine façon, dans une logique commune et dans une direction que nous voulons porter ensemble.
Je voudrais dire à la suite de ce qu'à indiquer le président Juncker que je me félicite évidemment moi aussi du bon travail qui a été réalisée hier à l'occasion du sommet de Meseberg par le Président de la République française et la Chancelière allemande. Il s'agit, je le crois, et le mot est parfois galvaudé alors il faut l'utiliser avec parcimonie et prudence, mais enfin je pense qu'on peut dire sans se tromper qu'il y a une forme de portée historique à cette rencontre et à cette percée politique qui exigera évidemment beaucoup de travail encore, mais à cette percée politique qui a été réalisée, qui permet d'apporter une réponse franco-allemande aux défis et aux enjeux que doit relever l'Union européenne. Je pense évidemment à notre capacité de réaction dans l'hypothèse de choc dans la zone Euro et aussi évidemment à la question des migrations et à la façon dont l'Europe doit s'organiser et mettre en place des instruments de politique commune pour pouvoir y faire face.
J'espère que cette dynamique qui a été rendu possible par cette déclaration conjointe, par ce travail franco-allemand, par cette bonne entente permettra de préparer le conseil de la fin du mois de juin dans les meilleures conditions. Je pense que, là encore, il y a quelque chose d'essentiel à ce que nous soyons collectivement à la hauteur des défis qui sont les nôtres qui ne sont pas minces.
A l'occasion du déjeuner, comme je l'ai dit, j'ai pu expliquer le sens, la portée des réformes engagées depuis un an par le gouvernement que j'ai l'honneur de diriger qui vont être poursuivit dans les années qui viennent. J'ai indiqué à l'ensemble des commissaires quels étaient les éléments relatifs à la trajectoire financière qui s'inscrivent dans la trajectoire qui a été présentée l'année dernière dans le projet de loi de programmation des finances publiques. Et puis, j'ai indiqué aussi, parce que nous avons souhaité pourvoir le faire dans de bonnes conditions, quelles étaient les positions françaises après la proposition faite par la commission s'agissant du cadre financier pluriannuel.
Je voudrais remercier le président à la fois pour la chaleur de son accueil et pour la qualité des échanges que nous avons eu. Il est indispensable dans ces moments important et peut-être même difficile que connaît l'Union européenne de pourvoir travaillé en confiance, de pouvoir travailler directement. C'est la raison pour laquelle je ne sais pas si je pourrais répondre à l'invitation pressante formulé par le président de venir deux fois par an expliquer l'ensemble des positions française et des choix français à nos amis de la commission mais je crois que la qualité de ce contacte et de ce travail est essentiel. Je le fait ici, à Bruxelles, je le fait aussi systématiquement à Paris lorsque les commissaires se rendent à Paris, je les reçois pour évoquer dans leur domaine l'ensemble des éléments relatifs à la politique française. Nous avons tout à gagner à travailler en bonne intelligence, et c'est l'intérêt commun.
Source https://ue.delegfrance.org, le 20 juillet 2018
Je voudrais dire à la suite de ce qu'à indiquer le président Juncker que je me félicite évidemment moi aussi du bon travail qui a été réalisée hier à l'occasion du sommet de Meseberg par le Président de la République française et la Chancelière allemande. Il s'agit, je le crois, et le mot est parfois galvaudé alors il faut l'utiliser avec parcimonie et prudence, mais enfin je pense qu'on peut dire sans se tromper qu'il y a une forme de portée historique à cette rencontre et à cette percée politique qui exigera évidemment beaucoup de travail encore, mais à cette percée politique qui a été réalisée, qui permet d'apporter une réponse franco-allemande aux défis et aux enjeux que doit relever l'Union européenne. Je pense évidemment à notre capacité de réaction dans l'hypothèse de choc dans la zone Euro et aussi évidemment à la question des migrations et à la façon dont l'Europe doit s'organiser et mettre en place des instruments de politique commune pour pouvoir y faire face.
J'espère que cette dynamique qui a été rendu possible par cette déclaration conjointe, par ce travail franco-allemand, par cette bonne entente permettra de préparer le conseil de la fin du mois de juin dans les meilleures conditions. Je pense que, là encore, il y a quelque chose d'essentiel à ce que nous soyons collectivement à la hauteur des défis qui sont les nôtres qui ne sont pas minces.
A l'occasion du déjeuner, comme je l'ai dit, j'ai pu expliquer le sens, la portée des réformes engagées depuis un an par le gouvernement que j'ai l'honneur de diriger qui vont être poursuivit dans les années qui viennent. J'ai indiqué à l'ensemble des commissaires quels étaient les éléments relatifs à la trajectoire financière qui s'inscrivent dans la trajectoire qui a été présentée l'année dernière dans le projet de loi de programmation des finances publiques. Et puis, j'ai indiqué aussi, parce que nous avons souhaité pourvoir le faire dans de bonnes conditions, quelles étaient les positions françaises après la proposition faite par la commission s'agissant du cadre financier pluriannuel.
Je voudrais remercier le président à la fois pour la chaleur de son accueil et pour la qualité des échanges que nous avons eu. Il est indispensable dans ces moments important et peut-être même difficile que connaît l'Union européenne de pourvoir travaillé en confiance, de pouvoir travailler directement. C'est la raison pour laquelle je ne sais pas si je pourrais répondre à l'invitation pressante formulé par le président de venir deux fois par an expliquer l'ensemble des positions française et des choix français à nos amis de la commission mais je crois que la qualité de ce contacte et de ce travail est essentiel. Je le fait ici, à Bruxelles, je le fait aussi systématiquement à Paris lorsque les commissaires se rendent à Paris, je les reçois pour évoquer dans leur domaine l'ensemble des éléments relatifs à la politique française. Nous avons tout à gagner à travailler en bonne intelligence, et c'est l'intérêt commun.
Source https://ue.delegfrance.org, le 20 juillet 2018