Texte intégral
ELIZABETH MARTICHOUX
Bonjour à vous, Bruno LE MAIRE.
BRUNO LE MAIRE
Bonjour Elizabeth MARTICHOUX.
ELIZABETH MARTICHOUX
Et merci beaucoup d'être dans ce studio de RTL pour faire votre rentrée septembre 2018. Que vous ont fait, Bruno LE MAIRE, les retraités pour que vous les traitiez si mal, vous ne les aimez pas au gouvernement et à l'Elysée ?
BRUNO LE MAIRE
Mais nous aimons les retraités, nous aimons tous les Français, je vous rassure. Simplement, nous faisons des choix politiques. Et nous faisons le choix de rétablir l'équilibre des comptes publics. Nous faisons le choix de valoriser le travail, et nous faisons le choix d'améliorer l'offre des entreprises, voilà la stratégie économique qui est la notre depuis un an. Et cette stratégie économique, je suis convaincu que c'est la bonne, qu'elle donnera des résultats sur le long terme, et qu'il faut la garder, et même l'accélérer.
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous permettez qu'on revienne sur les retraités, il y a eu la hausse de la CSG qui les a touchés l'an dernier, on le rappelle, on le dit, les auditeurs d'ailleurs ont beaucoup commenté cette mesure ce matin. L'an prochain, vous limiterez leur revalorisation à 0,3 % quand l'inflation sera autour de 2 %. De fait, vous leur demandez encore un effort !
BRUNO LE MAIRE
Mais aucune prestation sociale, Elizabeth MARTICHOUX, ne sera réduite, pour les retraités qui sont les plus en difficulté, le minimum vieillesse, nous l'augmentons
ELIZABETH MARTICHOUX
Elle ne sera pas réduite, ils seront perdants à cause de l'inflation.
BRUNO LE MAIRE
Mais ils ne seront pas perdants, leur pension de retraite continuera à être revalorisée, elle sera revalorisée moins vite
ELIZABETH MARTICHOUX
De 0,3 % quand l'inflation sera de 2 %
BRUNO LE MAIRE
Mais elle continuera à être revalorisée. J'entends qu'on me traite de raboteur en chef, je vais vous rassurer tout de suite, je ne suis pas un spécialiste du rabot, et je n'aime pas ça spécialement, au contraire, nous faisons très attention à préserver les plus fragiles. Je rappelle que dans les choix qui ont été annoncés hier par le Premier ministre, nous revalorisons l'allocation adulte handicapé, ceux qui sont les plus en difficulté, de 50 euros par mois. Nous allons revaloriser la prime d'activité. Nous allons revaloriser le complément de garde pour les familles monoparentales, parce que chacun sait que quand on est une femme seule et qu'on a des enfants à garder, c'est difficile et c'est compliqué. Donc nous faisons attention aux populations les plus fragiles aux Français qui sont les plus en difficulté. Mais nous voulons aussi
ELIZABETH MARTICHOUX
En termes de pouvoir d'achat, Bruno LE MAIRE, juste encore une seconde
BRUNO LE MAIRE
Mais nous voulons aussi rétablir les équilibres des finances publiques parce que sinon, on sait à quoi ça conduit, une augmentation des impôts au bout du compte.
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous vous rappelez ce que disait Emmanuel MACRON le 12 avril dernier aux retraités ?
EMMANUEL MACRON, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Je leur dis merci et je leur dit surtout une chose : je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille.
ELIZABETH MARTICHOUX
Portefeuille ?
BRUNO LE MAIRE
Mais nous ne leur prenons pas d'argent. Non, mais Elizabeth MARTICHOUX
ELIZABETH MARTICHOUX
Non, non, non, vous leur en prenez d'une certaine façon
BRUNO LE MAIRE
Nous ne leur prenons pas d'argent
ELIZABETH MARTICHOUX
Dans la mesure où c'est désindexé de l'inflation, ils sont perdants en termes de pouvoir d'achat
BRUNO LE MAIRE
Non, nous continuons à revaloriser les retraites
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous ne niez pas l'évidence, vous ne niez pas l'évidence ?
BRUNO LE MAIRE
Mais, l'évidence, c'est que les retraites continueront à être revalorisées en 2019, et l'autre évidence sur laquelle je voudrais insister, Elizabeth MARTICHOUX, si vous me le permettez, c'est que nous faisons un choix politique, et dans le fond, je crois que c'est ça qui dérange les oppositions, c'est que Emmanuel MACRON tient sa parole politique et assume avec le Premier ministre, avec le gouvernement, un choix politique, ce choix
ELIZABETH MARTICHOUX
De mettre le paquet sur le travail
BRUNO LE MAIRE
Ce choix, c'est le travail, parce que ce qui aujourd'hui
ELIZABETH MARTICHOUX
Plutôt que des mesures de pouvoir d'achat ?
BRUNO LE MAIRE
Oui, le choix, c'est le travail, c'est créer plus de travail pour les Français, le chômage a baissé de 9,6 à 9,1 % en France, la loi Pacte qui va ouvrir cette rentrée parlementaire, cette loi sur la croissance et la transformation de l'entreprise, quand nous voulons simplifier, alléger les seuils sociaux des PME, c'est pour quoi ? C'est pour créer du travail. Quand nous décidons de supprimer les cotisations assurance maladie, assurance chômage de tous les salariés, et ils le verront le 1er octobre, c'est pourquoi ? C'est pour que le travail paie plus. Quand le Premier ministre annonce la mesure sur les heures supplémentaires, c'est pour que le travail paie plus
ELIZABETH MARTICHOUX
A la rentrée prochaine
BRUNO LE MAIRE
Et je rappelle, pour terminer, que dans la loi sur la croissance et la transformation des entreprises, nous allons supprimer un impôt, le forfait social, à 20 % sur l'intéressement, et j'espère bien que toutes les PME, tous les commerçants, toutes les très petites entreprises
ELIZABETH MARTICHOUX
Là, vous parlez de la loi Pacte qui sera votée
BRUNO LE MAIRE
Vont se saisir de cette suppression du forfait social pour verser de l'intéressement aux salariés et que le travail paie plus, voilà notre choix politique
ELIZABETH MARTICHOUX
Bon, on va s'y arrêter, juste, oui, on va s'y arrêter, puisque ça peut intéresser les auditeurs, vous dites : on va permettre plus d'intéressement aux salariés des PME, on prend l'exemple d'une boulangerie qui a plusieurs salariés, qu'est-ce que ça lui permettra de faire ?
BRUNO LE MAIRE
Ça lui permettra de dire à ses salariés : voilà, notre boulangerie a bien marché, nos croissants sont excellents, nos baguettes se sont bien vendues, il n'y avait pas d'accord d'intéressement parce que c'était trop compliqué, il y aura un accord d'intéressement sur Internet disponible simple pour le boulanger et le chef d'entreprise, et par ailleurs, le chef d'entreprise qui hésitait en disant : moi, j'aimerais bien vous verser de l'intéressement, mais il faut que je verse 20 % de taxes aux entreprises
ELIZABETH MARTICHOUX
Mais ça lui coûtera moins cher que de verser une prime en fin d'année ?
BRUNO LE MAIRE
Mais ça ne lui coûtera rien du tout, sauf la CSG et la CRDS, nous supprimerons ce forfait social, qui est une taxe de 20 % qui pèse sur l'intéressement avec toujours cette ligne de force du quinquennat d'Emmanuel MACRON : du travail pour tous les Français et du travail qui paie.
ELIZABETH MARTICHOUX
Alors ça, c'est dans la loi Pacte, elle va arriver à l'Assemblée, mais c'est pour l'an prochain
BRUNO LE MAIRE
Et vous voyez que ça me rend enthousiaste, parce que je pense vraiment que c'est vraiment le mal français d'avoir un chômage aussi élevé
ELIZABETH MARTICHOUX
C'est pour l'an prochain, d'ailleurs, ce sera pour quand cette mesure d'intéressement, elle entrera en vigueur quand ?
BRUNO LE MAIRE
Eh bien, dès que la loi Pacte sera adoptée, c'est-à-dire, je l'espère, au début de l'année 2019
ELIZABETH MARTICHOUX
Qui sera adoptée ?
BRUNO LE MAIRE
Pour que dès le printemps 2019, tous les chefs d'entreprise puissent se saisir de cette opportunité.
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc pas au 1er janvier 2019, il n'y aura pas de vote avant le début de l'année, donc plutôt au printemps 2019 ?
BRUNO LE MAIRE
Ce sera plutôt au printemps 2019.
ELIZABETH MARTICHOUX
C'est ce que doivent se dire les PME qui peuvent bénéficier de cette mesure. On n'en est pas là. Une catégorie gagnante l'an prochain, François LENGLET le soulignait tout à l'heure, quand vous entriez en studio, sont les entreprises, Bruno LE MAIRE, qui vont profiter l'an prochain de la superposition de deux mesures, le CICE au titre de 2018, c'est un peu technique, mais les entreprises savent très bien ce que ça veut dire
BRUNO LE MAIRE
Non, ce n'est pas technique, et c'est très important, vous avez raison
ELIZABETH MARTICHOUX
Le CICE et la nouvelle, la transformation du CICE en baisse de charges. Il y aura fromage et dessert, pour dire les choses, elles sont gagnantes, elles sont super gagnantes
BRUNO LE MAIRE
Mais tout le monde, tout le monde, Elizabeth MARTICHOUX
ELIZABETH MARTICHOUX
C'est votre politique pro-entreprise aux dépens des classes moyennes ou des retraités
BRUNO LE MAIRE
Mais que nous fassions une politique pro-entreprise, c'est évident, et je le revendique, mais nous le faisons pour les Français, pour tous ceux qui n'ont pas d'emploi, pour les jeunes qui désespèrent de trouver un travail, pour ceux qui sont licenciés à 50 ans et qui se disent : notre économie ne tourne pas assez vite et assez fort, mais je le redis, tout le monde sera mis à contribution pour rétablir les équilibres des finances publiques, les entreprises aussi
ELIZABETH MARTICHOUX
C'est-à-dire, comment ?
BRUNO LE MAIRE
Vous avez parlé de cette transformation du crédit d'impôt en allégements de charges, c'est vrai pour les entreprises, elles vont être très bénéficiaires de ce choix-là, elles vont pouvoir avoir un allègement de charges définitif qui va baisser le coût du travail, et donc leur permettre de mieux embaucher ; ce choix-là, nous le conservons. En revanche, nous avions prévu un nouvel allégement de cotisations pour toutes les entreprises en plus de cette transformation du crédit d'impôt en allégements de charges, nous avions prévu un allègement de 4 points supplémentaires des cotisations sociales au niveau du Smic pour toutes les entreprises dès le 1er janvier 2019. J'ai proposé au président de la République et au Premier ministre que nous reportions cet allègement de 4 points supplémentaires du 1er janvier 2019 au 1er octobre 2019. Ça représente plus de deux milliards d'euros
ELIZABETH MARTICHOUX
Cet allègement de 4 points est différé
BRUNO LE MAIRE
Il est différé, mais
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc, il n'y aura pas ce bénéfice-là pour les entreprises avant octobre 2019
BRUNO LE MAIRE
Il est différé, aucune entreprise n'y perdra puisque
ELIZABETH MARTICHOUX
Ça vous permet d'économiser combien ?
BRUNO LE MAIRE
Ça permet d'économiser plus de deux milliards d'euros. Aucune entreprise n'y perdra, mais c'est une question de justice, l'année dernière, je suis venu, sur ce même micro, dire que nous demandions aux Français un peu de patience, que les allègements de cotisations assurance-maladie, assurance-chômage sur les salariés, pour qu'ils aient un salaire net plus élevé, nous leur ferions en deux temps, pour tenir nos comptes publics et avoir des finances publiques plus saines, eh bien, je demande en 2019 exactement le même effort aux entreprises, elles devront patienter jusqu'au 1er octobre 2019 pour contribuer elles aussi au rétablissement des finances publiques françaises.
ELIZABETH MARTICHOUX
Voilà une information qu'on ne manquera pas évidemment de commenter sur RTL et ailleurs. Est-ce que le gouvernement écarte définitivement la possibilité de faire payer aux entreprises quatre jours d'indemnités maladie pour les arrêts de moins de 8 jours, ce que, Agnès BUZYN avait évoqué pendant l'été, est-ce que mercredi dernier, avec Emmanuel MACRON, vous avez dit non ? On arbitre, ce sera non ?
BRUNO LE MAIRE
Eh bien, non, nous n'allons pas transférer une charge de l'assurance maladie sur les entreprises, en revanche, on voit bien que le coût de ces indemnités journalières, il ne cesse d'augmenter. Ce que nous proposons avec le Premier ministre, c'est de nous mettre tous autour de la table, les professions libérales, les entreprises, l'Etat, l'assurance-maladie, qu'on regarde : écoutez, nous avons un problème, c'est en train d'exploser financièrement, apportons des solutions, mais la solution
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc ce n'est pas définitif en fait, ce n'est pas définitivement écarté ?
BRUNO LE MAIRE
Mais il est définitivement écarté de transférer une masse de l'assurance maladie vers les entreprises, en revanche, il faut régler le problème, il faut que chacun s'y mette, mais les solutions de facilité, Elizabeth MARTICHOUX, ce n'est pas le genre du président de la République, et ce n'est pas notre genre, la solution de facilité qui consiste à transférer une charge
ELIZABETH MARTICHOUX
Ça, c'est pour Agnès BUZYN, ce n'est pas très aimable
BRUNO LE MAIRE
Qui consiste à transférer une charge de l'assurance maladie vers l'entreprise, nous ne le ferons pas, et surtout, la solution de facilité, qui consiste à augmenter massivement les impôts, parce qu'on n'a pas le courage de réduire la dépense publique, nous l'écartons
ELIZABETH MARTICHOUX
Aucune augmentation d'impôts avant la fin du quinquennat
BRUNO LE MAIRE
Mais non seulement, aucune augmentation d'impôts
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous le répétez ?
BRUNO LE MAIRE
Mais non seulement, aucune augmentation d'impôts, pas de création de nouvel impôt, et surtout, des baisses d'impôts, je rappelle que nous baissons la taxe d'habitation, je rappelle que nous baissons les cotisations sociales, et je rappelle que nous baissons l'impôt sur les sociétés des entreprises de 33,3 à 25 %, donc il y a un cap, Elizabeth MARTICHOUX
ELIZABETH MARTICHOUX
Rendez l'argent dit Laurent WAUQUIEZ qui, lui, s'intéresse aux hausses de taxes, qui sont réelles, notamment sur les produits pétroliers
BRUNO LE MAIRE
Mais Laurent WAUQUIEZ serait un tout petit peu plus crédible si lorsque la majorité au Parlement propose de réduire les emplois aidés, parce que nous créons des emplois dans le secteur marchand, eh bien, si l'opposition des Républicains votait cette mesure, si à chaque fois que nous proposons une réduction de dépenses, Les Républicains, au lieu de s'opposer, votaient cette mesure, mais qu'est-ce que je constate du côté des Républicains, dans leur rentrée en ordre dispersé, c'est que, ils envoient des émissaires maintenant chez la France Insoumise de monsieur MELENCHON
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous parlez de monsieur MARLEIX, qui participait à un atelier de France Insoumise à Marseille
BRUNO LE MAIRE
Oui, monsieur MARLEIX qui vient participer aux ateliers, je veux dire, c'est novateur, c'est original
ELIZABETH MARTICHOUX
Et alors ? Quel est le problème ?
BRUNO LE MAIRE
Il participe aux ateliers de La France Insoumise pour critiquer la fusion ALSTOM/SIEMENS et proposer l'augmentation du Smic, qui fait partie, visiblement, du projet des Républicains. Et de l'autre côté, ils ont un discours sur les questions d'identité qui frôle celui de Marine LE PEN. Donc dans le fond, Les Républicains, aujourd'hui, Elizabeth MARTICHOUX, c'est économiquement : je donne la main à Jean-Luc MELENCHON. Identitairement, je donne la main à Marine Le PEN, et politiquement, je ne suis nulle part.
ELIZABETH MARTICHOUX
Il vous répondra, il sera demain à ce micro, Laurent WAUQUIEZ. Impôts à la source, Edouard PHILIPPE confie au JDD, Bruno LE MAIRE, que vous ferez le point sur la préparation de cette réforme dans les prochaines semaines, ça veut dire quoi, en quelques secondes, est-ce que, éventuellement, ça pourrait être encore différé de quelques semaines, quelques mois, si besoin ?
BRUNO LE MAIRE
Non. Gérald DARMANIN fait un travail exceptionnel, pour faire en sorte que cette mesure, qui est une mesure difficile et structurelle, se passe bien, le Premier ministre est dans son rôle de s'assurer que toutes les garanties sont prises.
ELIZABETH MARTICHOUX
Il est sur un toboggan, le président de la République, en termes de sondages ?
BRUNO LE MAIRE
Le président de la République, il est comme chaque ministre, il est comme le Premier ministre, il est totalement déterminé à aller au bout de cette transformation économique sociale du pays, il a été élu pour ça.
ELIZABETH MARTICHOUX
Ça ne vous préoccupe pas
BRUNO LE MAIRE
Absolument pas
ELIZABETH MARTICHOUX
Il y a eu quatre sondages de suite, il est en baisse. Ses deux prédécesseurs l'ont été comme lui, dans des mesures un peu différentes, ils ne s'en sont jamais remis.
BRUNO LE MAIRE
Mais je ne suis absolument pas préoccupé, quand on tient sa parole, les Français vous en sont reconnaissants, lorsque vous allez au bout des transformations, les Français vous en sont reconnaissants, oui, le chemin que nous avons choisi n'est pas un chemin de facilité, c'est un chemin difficile et exigeant, mais c'est celui qui donnera des résultats sur le long terme, et c'est celui dont les Français seront reconnaissants, parce que ça nous permettra de sortir de 30 années d'endettement, de déficits et de chômage.
ELIZABETH MARTICHOUX
Pas raboteur, Bruno LE MAIRE, comme le disait Yves CALVI
BRUNO LE MAIRE
Non, enthousiaste, volontariste, mais certainement pas raboteur.
ELIZABETH MARTICHOUX
Merci à vous d'avoir été ce matin à ce micro, Bruno LE MAIRE.
YVES CALVI
Nous aimons les retraités, mais nous devons rétablir les comptes, et nous faisons un choix politique qui est celui du travail, vient de nous dire Bruno LE MAIRE, qui s'engage au micro de RTL à ce qu'il n'y ait aucune création ni augmentation d'impôts d'ici la fin du quinquennat. Merci à tous les deux.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 12 septembre 2018