Texte intégral
Mesdames et messieurs, j'ai reçu aujourd'hui le nouveau ministre danois des Affaires étrangères. C'est notre premier contact bilatéral depuis sa nomination, après le changement de gouvernement qui a suivi les élections législatives de novembre dernier.
Nous nous sommes déjà rencontrés dans des réunions européennes mais c'était notre premier entretien bilatéral.
Nous avons essentiellement consacré cet entretien à un échange concernant la prochaine présidence danoise qui interviendra le 1er juillet. Elle aura à son ordre du jour des questions extrêmement importantes, notamment les négociations d'élargissement qui entrent, avec la présidence espagnole dans leur phase décisive puisque nous abordons maintenant les questions de financement.
Nous avons l'ambition, collectivement, de conduire ces négociations à leur terme, le mieux possible pour parvenir à enclencher, pour la fin 2002 si tout se passe bien, le mécanisme d'entrée dans l'Europe de tous les pays qui seront prêts, ce que nous saurons à ce moment-là. Ceci suppose que les négociations soient menées durant toute cette année sous la présidence danoise et avant sous la présidence espagnole, avec beaucoup d'énergie, d'intensité et sans perdre une minute. J'ajouterai que ces négociations doivent être menées de façon rigoureuse et sérieuse parce que s'il y a des problèmes importants dans cette partie finale de cette négociation, il faut en prendre conscience tout de suite pour être en mesure de les résoudre à temps en respectant le calendrier que nous espérons pouvoir tenir.
Nous avons également parlé des positions danoises et françaises à propos de l'avenir de l'Europe, alors que la Convention présidée par M. Giscard d'Estaing va commencer ses travaux à la fin de ce mois.
Nous avons parlé de l'avenir de l'Europe sous l'angle de la défense, de l'OTAN et de son élargissement. Nous avons parlé des relations entre l'Europe et la Russie, entre l'OTAN et la Russie, de même que nous avons parlé de la situation internationale et notamment de la question du Proche-Orient.
Vous connaissez les positions des Quinze sur le Proche-Orient. Elles ont été clairement exprimées à Laeken, elles restent d'actualité puisque, malheureusement, il ne s'est rien passé sauf une aggravation des choses.
Nous réfléchissons au sein des Quinze, la France a avancé quelques idées pour cette réflexion, d'autres pays ont eux-mêmes plusieurs idées. Nous travaillons et l'essentiel est de ne pas se décourager et d'avancer malgré tout. Cette situation au Proche-Orient est non seulement intolérable mais elle est en plus dangereuse pour tous.
Ce fut un entretien dense m'a-t-il semblé, extrêmement utile pour la coopération et la concertation franco-danoise dans les perspectives que j'ai indiquées.
Q - (Sur l'adhésion des pays candidats à l'Union européenne)
R - Je pense qu'il faut négocier le plus intensément et le mieux possible pour que tous les problèmes qui se posent encore avant l'adhésion de ces pays soient résolus. Ce n'est pas une question d'a priori politique, c'est une question d'intensité de négociation. Il n'y a pas d'autres réponses qu'une bonne négociation intense et réussie.
Q - Connaît-on le nombre ?
R - Un certain nombre de gens mettent des nombres à l'avance car ce sont des espérances. En fait, je crois que si nous sommes sérieux quant à ce sujet, c'est à la fin de l'année, sous la présidence danoise, que la Commission pourra nous dire ou nous en sommes sur les négociations. Nous verrons alors la liste des pays avec lesquels les problèmes sont réglés. Je souhaite que cette liste soit la plus importante possible. La meilleure façon d'avancer n'est pas de le décréter à l'avance de façon abstraite mais de régler les problèmes qui se posent encore, donc de négocier d'arrache-pied.
C'est le rôle de la Commission mais la présidence espagnole et ensuite la présidence danoise auront un rôle très important pour stimuler cette négociation.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 février 2002)
Nous nous sommes déjà rencontrés dans des réunions européennes mais c'était notre premier entretien bilatéral.
Nous avons essentiellement consacré cet entretien à un échange concernant la prochaine présidence danoise qui interviendra le 1er juillet. Elle aura à son ordre du jour des questions extrêmement importantes, notamment les négociations d'élargissement qui entrent, avec la présidence espagnole dans leur phase décisive puisque nous abordons maintenant les questions de financement.
Nous avons l'ambition, collectivement, de conduire ces négociations à leur terme, le mieux possible pour parvenir à enclencher, pour la fin 2002 si tout se passe bien, le mécanisme d'entrée dans l'Europe de tous les pays qui seront prêts, ce que nous saurons à ce moment-là. Ceci suppose que les négociations soient menées durant toute cette année sous la présidence danoise et avant sous la présidence espagnole, avec beaucoup d'énergie, d'intensité et sans perdre une minute. J'ajouterai que ces négociations doivent être menées de façon rigoureuse et sérieuse parce que s'il y a des problèmes importants dans cette partie finale de cette négociation, il faut en prendre conscience tout de suite pour être en mesure de les résoudre à temps en respectant le calendrier que nous espérons pouvoir tenir.
Nous avons également parlé des positions danoises et françaises à propos de l'avenir de l'Europe, alors que la Convention présidée par M. Giscard d'Estaing va commencer ses travaux à la fin de ce mois.
Nous avons parlé de l'avenir de l'Europe sous l'angle de la défense, de l'OTAN et de son élargissement. Nous avons parlé des relations entre l'Europe et la Russie, entre l'OTAN et la Russie, de même que nous avons parlé de la situation internationale et notamment de la question du Proche-Orient.
Vous connaissez les positions des Quinze sur le Proche-Orient. Elles ont été clairement exprimées à Laeken, elles restent d'actualité puisque, malheureusement, il ne s'est rien passé sauf une aggravation des choses.
Nous réfléchissons au sein des Quinze, la France a avancé quelques idées pour cette réflexion, d'autres pays ont eux-mêmes plusieurs idées. Nous travaillons et l'essentiel est de ne pas se décourager et d'avancer malgré tout. Cette situation au Proche-Orient est non seulement intolérable mais elle est en plus dangereuse pour tous.
Ce fut un entretien dense m'a-t-il semblé, extrêmement utile pour la coopération et la concertation franco-danoise dans les perspectives que j'ai indiquées.
Q - (Sur l'adhésion des pays candidats à l'Union européenne)
R - Je pense qu'il faut négocier le plus intensément et le mieux possible pour que tous les problèmes qui se posent encore avant l'adhésion de ces pays soient résolus. Ce n'est pas une question d'a priori politique, c'est une question d'intensité de négociation. Il n'y a pas d'autres réponses qu'une bonne négociation intense et réussie.
Q - Connaît-on le nombre ?
R - Un certain nombre de gens mettent des nombres à l'avance car ce sont des espérances. En fait, je crois que si nous sommes sérieux quant à ce sujet, c'est à la fin de l'année, sous la présidence danoise, que la Commission pourra nous dire ou nous en sommes sur les négociations. Nous verrons alors la liste des pays avec lesquels les problèmes sont réglés. Je souhaite que cette liste soit la plus importante possible. La meilleure façon d'avancer n'est pas de le décréter à l'avance de façon abstraite mais de régler les problèmes qui se posent encore, donc de négocier d'arrache-pied.
C'est le rôle de la Commission mais la présidence espagnole et ensuite la présidence danoise auront un rôle très important pour stimuler cette négociation.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 février 2002)