Texte intégral
La loi de 1970 prétendait éradiquer l'usage de drogue. Elle n'a rien réglé. Au contraire, elle s'est avérée dangereuse en criminalisant les consommateurs et en éloignant les usagers des dispositifs sanitaires et sociaux.
Il faut donc la changer.
Je suis favorable à ce que ne soit plus réprimé l'usage privé de drogues ainsi qu'à la définition et à la mise en uvre d'une grande politique de santé publique et de prévention. En outre, je me prononce pour une répression impitoyable du trafic et du blanchiment.
Il faut aussi avoir le courage de dire qu'avec l'actuel développement des poly-consommations, la distinction entre les produits illicites et les produits licites (alcool, tabac, médicaments) est largement hypocrite et inopérante.
Pour autant, je me refuse à banaliser l'usage de ces produits, de tous ces produits : les drogues ne sont pas des marchandises comme les autres. Ainsi, les dommages liés notamment à l'abus de substances psychotropes sont considérables.
Il faut initier des politiques publiques novatrices, respectant les personnes.
Je suis donc favorable à la mise en débat de toutes les questions qui concernent une profonde évolution de la politique des drogues.
Je propose d'envisager deux lois distinctes :
une grande loi de santé publique, faisant de l'information, de l'éducation et de la prévention des priorités nationales ;
une loi répressive contre le trafic et le blanchiment.
Je demande que soient dégagés les moyens matériels et humains de leur mise en uvre.
Enfin, les acteurs de terrain, les associations et les professionnels doivent être associés et soutenus comme partenaires incontournables d'une nouvelle politique publique.
(Source http://www.roberthue2002.net, le 6 février 2002)
Il faut donc la changer.
Je suis favorable à ce que ne soit plus réprimé l'usage privé de drogues ainsi qu'à la définition et à la mise en uvre d'une grande politique de santé publique et de prévention. En outre, je me prononce pour une répression impitoyable du trafic et du blanchiment.
Il faut aussi avoir le courage de dire qu'avec l'actuel développement des poly-consommations, la distinction entre les produits illicites et les produits licites (alcool, tabac, médicaments) est largement hypocrite et inopérante.
Pour autant, je me refuse à banaliser l'usage de ces produits, de tous ces produits : les drogues ne sont pas des marchandises comme les autres. Ainsi, les dommages liés notamment à l'abus de substances psychotropes sont considérables.
Il faut initier des politiques publiques novatrices, respectant les personnes.
Je suis donc favorable à la mise en débat de toutes les questions qui concernent une profonde évolution de la politique des drogues.
Je propose d'envisager deux lois distinctes :
une grande loi de santé publique, faisant de l'information, de l'éducation et de la prévention des priorités nationales ;
une loi répressive contre le trafic et le blanchiment.
Je demande que soient dégagés les moyens matériels et humains de leur mise en uvre.
Enfin, les acteurs de terrain, les associations et les professionnels doivent être associés et soutenus comme partenaires incontournables d'une nouvelle politique publique.
(Source http://www.roberthue2002.net, le 6 février 2002)