Texte intégral
Déclarations de M. Zagladine : précisions du Quai d'Orsay.
- Le ministre des relations extérieures s'est "étonné" mercredi des déclarations de M. Vadim Zagladine, chef adjoint de la section internationale du comité central du PCUS, selon lesquelles les forces françaises étaient prises en compte dans les négociations de Vienne sur réduction des forces en europe centrale et l'avaient été également lors des négociations "SALT 1".
- M. Zagladine, en visite officielle a Paris avec une délégation du soviet supreme de l'URSS, avait fait ces déclarations mardi soir à l'issue d'un entretien avec le ministre des relations extérieures, M. Claude Cheysson, et les a repetées mercredi matin au cours d'un entretien à "Europe 1".
- Le porte-parole du Quai d'Orsay a rappelé a ce propos que "les négociations de Vienne (MBFR), qui se déroulent depuis près de dix ans sans qu'aucun résultat n'ait a ce stade pu encore être enregistré, ne concernent que les effectifs de l'organisation militaire intégrée de l' OTAN et du pacte de Varsovie stationnes en Europe centrale.
- "Les forces françaises en RFA, qui relèvent uniquement du commandement français et dont le stationnement a fait l'objet, après la sortie de la France de l'organisation militaire intégrée, d'accords bilatéraux avec la RFA, a-t-il précisé, ne sont pas incluses dans une négociation à laquelle la France ne participe pas".
- "De même a-t-on poursuivi de même source, il n'est pas possible d'affirmer que les forces nucléaires françaises et britanniques ont été prises en compte dans les négociations (soviéto-américaines) "SALT 1". Il s'agit d'une interprétation unilatérale soviétique dite "déclaration semionov" qui avait été rejetée dès l'époque par la délégation américaine. Ce refus a été confirme lors du débat de ratification de l'accord "SALT 1" devant le congrès américain".
- Le ministre des relations extérieures s'est "étonné" mercredi des déclarations de M. Vadim Zagladine, chef adjoint de la section internationale du comité central du PCUS, selon lesquelles les forces françaises étaient prises en compte dans les négociations de Vienne sur réduction des forces en europe centrale et l'avaient été également lors des négociations "SALT 1".
- M. Zagladine, en visite officielle a Paris avec une délégation du soviet supreme de l'URSS, avait fait ces déclarations mardi soir à l'issue d'un entretien avec le ministre des relations extérieures, M. Claude Cheysson, et les a repetées mercredi matin au cours d'un entretien à "Europe 1".
- Le porte-parole du Quai d'Orsay a rappelé a ce propos que "les négociations de Vienne (MBFR), qui se déroulent depuis près de dix ans sans qu'aucun résultat n'ait a ce stade pu encore être enregistré, ne concernent que les effectifs de l'organisation militaire intégrée de l' OTAN et du pacte de Varsovie stationnes en Europe centrale.
- "Les forces françaises en RFA, qui relèvent uniquement du commandement français et dont le stationnement a fait l'objet, après la sortie de la France de l'organisation militaire intégrée, d'accords bilatéraux avec la RFA, a-t-il précisé, ne sont pas incluses dans une négociation à laquelle la France ne participe pas".
- "De même a-t-on poursuivi de même source, il n'est pas possible d'affirmer que les forces nucléaires françaises et britanniques ont été prises en compte dans les négociations (soviéto-américaines) "SALT 1". Il s'agit d'une interprétation unilatérale soviétique dite "déclaration semionov" qui avait été rejetée dès l'époque par la délégation américaine. Ce refus a été confirme lors du débat de ratification de l'accord "SALT 1" devant le congrès américain".