Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames, messieurs,
Permettez-moi, tout d'abord, de remercier le journal "Les Échos" pour son invitation à ouvrir les travaux de ce colloque consacré à l'industrie du tourisme.
Une telle initiative mérite d'être soulignée. Nous connaissons tous ici le travail rigoureux des Échos. Sa ligne rédactionnelle claire, toujours très précise, très en prise avec les réalités et les grands enjeux économiques, en font souvent un outil précieux pour une meilleure compréhension de l'actualité et de ses évolutions.
L'organisation de ce colloque et le lancement de votre "Lettre du tourisme", procèdent de cette reconnaissance du rôle social et économique de l'industrie touristique, à laquelle pouvoirs publics et entrepreneurs de ce secteur uvrent chaque jour.
Pour ma part, comme vous le savez, depuis trois ans, au sein du gouvernement, je n'ai de cesse de faire en sorte que le tourisme soit pris en compte à sa juste valeur.
Chacun ici la connaît bien.
Avec 73 millions de visiteurs étrangers en 1999, la France, première destination au monde, a enregistré un chiffre d'affaire touristique dépassant les 700 milliards de francs qui s'est traduit par un excédent à la balance des paiements de plus de 91 milliards de francs soit une progression de plus de 30 % par rapport à l'année dernière.
Aujourd'hui, 2 millions de personnes travaillent directement ou indirectement dans ce secteur qui a créé pour la seule année 1999 près de 30.000 emplois dont 25.000 dans l'hôtellerie-restauration.
On le voit, le tourisme représente une activité économique et sociale de première importance.
Une importance qui devrait encore se conforter puisque les projections de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) prévoient, pour les 20 ans à venir, le triplement des déplacements touristiques dans le monde et leur doublement en Europe.
L'industrie du tourisme est donc à un tournant de son histoire.
Nul doute que les grandes évolutions sociales qui marquent cette fin de siècle participent de ce tournant.
Je pense, bien sur, aux attentes fortes et légitimes concernant la réduction du temps passé au travail. Ce processus historique de réduction du temps de travail s'est toujours accompagné de retombées indéniables sur l'industrie des loisirs et du tourisme. Sa poursuite devrait en apporter de nouvelles démonstrations.
Je pense aussi à l'aspiration croissante de nos concitoyens à vivre ces moments d'évasion, de découverte, de rencontre et d'échange que sont les vacances.
J'ai moi-même, à ce sujet, tenu à ce que le droit aux vacances pour tous soit inscrit dans l'action du gouvernement, au même titre que le droit à l'emploi, au logement ou d'autres encore, comme un droit fondamental pour chacun d'entre nous.
Cela s'est traduit concrètement, par exemple, par l'extension du chèque-vacances à l'ensemble des salariés de notre pays ; ou bien encore par la création de la Bourse solidarité vacances destinée à favoriser, dans une démarche de solidarité, le départ des familles les plus en difficulté sociale.
Je veux, à cet égard, profiter de la présence parmi nous de leurs présidents pour remercier à nouveau Pierre et Vacances et le Groupe ACCOR de leur participation à ce dispositif.
Enjeu social évident, le tourisme, je le disais à l'instant, est un secteur économique important et en pleine évolution.
L'actualité française et européenne de ces dernières semaines en a d'ailleurs largement témoigné.
En effet, face à une demande touristique de masse à destination des pays les plus ensoleillés du Sud mais aussi d'Asie, force est de constater que des grands tours-opérateurs, notamment du nord de l'Europe, proposent, de plus en plus souvent, en guise de réponse, des modèles standardisés de production touristique, en particulier dans les domaines de l'hébergement.
Ce phénomène a, entre autres conséquences, tendance à favoriser le regroupement ou la concentration des tours-opérateurs dans un système de grande distribution touristique à l'intérieur duquel chacun peut se répartir une part importante des voyages à destination de l'Europe et du monde.
"De fait, peut-on lire cette semaine dans un hebdomadaire français, en Allemagne, sept grands groupes se partagent 80 % du marché et proposent des services intégrés. Agences de voyages, compagnies aériennes, et chaînes hôtelières sont désormais regroupés sous un même toit".
On le sait, si ce type de développement, annoncé parfois comme irréversible dans un contexte mondial de forte concurrence, répond à une certaine demande, il ne répond pas à toute la demande. Car, parallèlement, on peut également constater que le tourisme est marqué par une évolution certaine des attentes et des exigences des touristes eux-mêmes.
Je pense en particulier à :
la liberté de choix dans l'offre des produits proposés qui passe par une information accrue,
l'exigence de qualité,
la volonté grandissante à construire soi-même son propre produit touristique,
l'aspiration à l'authenticité et à la découverte d'autres cultures et d'autres populations,
le souci fort du respect et de la protection de la nature et de l'environnement.
C'est bien pour faire face à ces exigences, qu'il faut s'attacher à développer une offre touristique alternative et complémentaire.
En France, l'État prend soin, en liaison avec les professionnels privés et associatifs, avec les responsables et les élus locaux, de diversifier et de qualifier l'offre touristique nationale, au plus près des aspirations des vacanciers et de leurs nouveaux modes de consommation.
Notons que cette diversification dans la qualité est rendue possible, notamment, par le réseau riche des 200.000 petites et moyennes entreprises de tourisme que comptent notre pays, et dont 90 % emploient moins de 10 salariés.
Je veux profiter de ce colloque pour réaffirmer l'importance de leur travail qui favorise l'émergence d'une nouvelle forme de tourisme plus diffus, respectueux de l'environnement, des cultures, des traditions et des hommes que l'on appelle désormais tourisme durable.
Car le tourisme est une industrie jeune, en pleine croissance et donc une industrie d'avenir dont il faut protéger le potentiel pour les générations futures.
Aussi, l'un des enjeux auxquels nous sommes confrontés est bien, aujourd'hui, de donner un sens à cet avenir.
Pour cela, nous disposons dores et déjà d'un certains nombre d'outils.
Je citerai surtout le Code mondial d'éthique.
Je voudrais rappeler ici combien la France est attachée à soutenir ce code élaboré, à son initiative, par les pays membres de l'Organisation mondiale du tourisme comme un "garde fou", prônant ce tourisme responsable, respectueux des hommes, et des économies locales dont je parlais à l'instant.
Bien évidemment, cette conception du développement touristique repose aussi, et avant tout, sur l'engagement et la qualité des personnes qui en sont les acteurs.
Et au moment même où nous réaffirmons ses potentialités de développement, le tourisme a plus que jamais besoin d'hommes et de femmes qualifiés, motivés, inventifs dans tous les champs et tous les métiers qu'il recouvre.
Pour cela, il convient de renforcer l'effort de formation en faveur de tous les professionnels du tourisme, salariés comme dirigeants.
L'exigence de qualité et de modernité, exprimée par les touristes, ne peut, en effet, se construire sur un emploi fragilisé, précaire, sans garantie sociale pour les hommes et les femmes qui contribuent à y répondre.
Ainsi, la croissance économique du tourisme est-elle intimement liée aux progrès et aux grandes mutations de notre société. Elle nécessite une adaptation permanente de nos connaissances à ces grandes évolutions pour mieux les anticiper et mieux nous y préparer.
Je prendrais simplement un exemple dont nous mesurons tous aujourd'hui l'importance pour l'essor du tourisme et les modifications qu'il entraîne dans les comportements des gens.
Il s'agit de l'introduction des nouvelles techniques de communication liées au développement de l'informatique.
Sommes-nous surs d'avoir bien prévu les conséquences de ce développement dans notre domaine, d'être organisés pour y faire face, d'avoir formé des jeunes capables de relever ce défi de la modernité, du professionnalisme et de la technicité qu'il implique ?
Je sais que ces questions seront abordées au cours de vos travaux. Je me garderai donc de vous apporter maintenant ce qui ne serait qu'une liste incomplète de réponses.
Pourtant, il ne semble pas qu'à ce jour l'ensemble des professionnels soient tout à fait préparés à de telles évolutions.
Même si chacun perçoit que c'est quelque part une des questions fondamentales auxquelles nous devons pouvoir répondre.
Nous sentons donc bien qu'il nous faut aller plus loin pour ce qui concerne plus particulièrement l'industrie du tourisme et son développement futur.
Nous avons besoin d'un outil supplémentaire qui nous permette, à la fois, de dessiner le tableau le plus juste de cette activité telle qu'elle est aujourd'hui mais aussi, de tracer les contours de ce qu'elle sera dans les dix, les quinze années à venir. Un outil permanent qui nous permette d'en maîtriser les grandes évolutions.
Cet outil n'existe pas encore, sans doute nous faut-il l'inventer ensemble.
C'est pourquoi, j'aimerai, à l'occasion de ce colloque, vous faire la proposition d'aller vers la création de ce qui pourrait être "une fondation de recherche prospective sur le tourisme".
Cette fondation, tant du point de vue de sa création, de son fonctionnement et son développement, pourrait faire l'objet d'un partenariat privilégié entre l'État et les entreprises du secteur touristique que vous représentez.
Vous savez l'esprit d'écoute et de dialogue qui prévaut à ma démarche. Vous savez que c'est lui qu'il est le préalable à chacune des grandes décisions que nous avons pu prendre en commun.
C'est avec ce même esprit que je formule ici cette proposition nouvelle, innovante et indispensable, et que je mets dès maintenant les services de mon ministère, à votre disposition pour que nous la concrétisions, le plus rapidement possible, ensemble.
Pour conclure, j'aimerais adresser mes plus sincères encouragements à la nouvelle venue dans le monde de la presse touristique qu'est "La lettre du tourisme " éditée par "Les Échos" et souhaiter que ce colloque connaisse d'autres éditions dans les années à venir.
Je vous remercie.
( Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 14 juin 2000)
Mesdames, messieurs,
Permettez-moi, tout d'abord, de remercier le journal "Les Échos" pour son invitation à ouvrir les travaux de ce colloque consacré à l'industrie du tourisme.
Une telle initiative mérite d'être soulignée. Nous connaissons tous ici le travail rigoureux des Échos. Sa ligne rédactionnelle claire, toujours très précise, très en prise avec les réalités et les grands enjeux économiques, en font souvent un outil précieux pour une meilleure compréhension de l'actualité et de ses évolutions.
L'organisation de ce colloque et le lancement de votre "Lettre du tourisme", procèdent de cette reconnaissance du rôle social et économique de l'industrie touristique, à laquelle pouvoirs publics et entrepreneurs de ce secteur uvrent chaque jour.
Pour ma part, comme vous le savez, depuis trois ans, au sein du gouvernement, je n'ai de cesse de faire en sorte que le tourisme soit pris en compte à sa juste valeur.
Chacun ici la connaît bien.
Avec 73 millions de visiteurs étrangers en 1999, la France, première destination au monde, a enregistré un chiffre d'affaire touristique dépassant les 700 milliards de francs qui s'est traduit par un excédent à la balance des paiements de plus de 91 milliards de francs soit une progression de plus de 30 % par rapport à l'année dernière.
Aujourd'hui, 2 millions de personnes travaillent directement ou indirectement dans ce secteur qui a créé pour la seule année 1999 près de 30.000 emplois dont 25.000 dans l'hôtellerie-restauration.
On le voit, le tourisme représente une activité économique et sociale de première importance.
Une importance qui devrait encore se conforter puisque les projections de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) prévoient, pour les 20 ans à venir, le triplement des déplacements touristiques dans le monde et leur doublement en Europe.
L'industrie du tourisme est donc à un tournant de son histoire.
Nul doute que les grandes évolutions sociales qui marquent cette fin de siècle participent de ce tournant.
Je pense, bien sur, aux attentes fortes et légitimes concernant la réduction du temps passé au travail. Ce processus historique de réduction du temps de travail s'est toujours accompagné de retombées indéniables sur l'industrie des loisirs et du tourisme. Sa poursuite devrait en apporter de nouvelles démonstrations.
Je pense aussi à l'aspiration croissante de nos concitoyens à vivre ces moments d'évasion, de découverte, de rencontre et d'échange que sont les vacances.
J'ai moi-même, à ce sujet, tenu à ce que le droit aux vacances pour tous soit inscrit dans l'action du gouvernement, au même titre que le droit à l'emploi, au logement ou d'autres encore, comme un droit fondamental pour chacun d'entre nous.
Cela s'est traduit concrètement, par exemple, par l'extension du chèque-vacances à l'ensemble des salariés de notre pays ; ou bien encore par la création de la Bourse solidarité vacances destinée à favoriser, dans une démarche de solidarité, le départ des familles les plus en difficulté sociale.
Je veux, à cet égard, profiter de la présence parmi nous de leurs présidents pour remercier à nouveau Pierre et Vacances et le Groupe ACCOR de leur participation à ce dispositif.
Enjeu social évident, le tourisme, je le disais à l'instant, est un secteur économique important et en pleine évolution.
L'actualité française et européenne de ces dernières semaines en a d'ailleurs largement témoigné.
En effet, face à une demande touristique de masse à destination des pays les plus ensoleillés du Sud mais aussi d'Asie, force est de constater que des grands tours-opérateurs, notamment du nord de l'Europe, proposent, de plus en plus souvent, en guise de réponse, des modèles standardisés de production touristique, en particulier dans les domaines de l'hébergement.
Ce phénomène a, entre autres conséquences, tendance à favoriser le regroupement ou la concentration des tours-opérateurs dans un système de grande distribution touristique à l'intérieur duquel chacun peut se répartir une part importante des voyages à destination de l'Europe et du monde.
"De fait, peut-on lire cette semaine dans un hebdomadaire français, en Allemagne, sept grands groupes se partagent 80 % du marché et proposent des services intégrés. Agences de voyages, compagnies aériennes, et chaînes hôtelières sont désormais regroupés sous un même toit".
On le sait, si ce type de développement, annoncé parfois comme irréversible dans un contexte mondial de forte concurrence, répond à une certaine demande, il ne répond pas à toute la demande. Car, parallèlement, on peut également constater que le tourisme est marqué par une évolution certaine des attentes et des exigences des touristes eux-mêmes.
Je pense en particulier à :
la liberté de choix dans l'offre des produits proposés qui passe par une information accrue,
l'exigence de qualité,
la volonté grandissante à construire soi-même son propre produit touristique,
l'aspiration à l'authenticité et à la découverte d'autres cultures et d'autres populations,
le souci fort du respect et de la protection de la nature et de l'environnement.
C'est bien pour faire face à ces exigences, qu'il faut s'attacher à développer une offre touristique alternative et complémentaire.
En France, l'État prend soin, en liaison avec les professionnels privés et associatifs, avec les responsables et les élus locaux, de diversifier et de qualifier l'offre touristique nationale, au plus près des aspirations des vacanciers et de leurs nouveaux modes de consommation.
Notons que cette diversification dans la qualité est rendue possible, notamment, par le réseau riche des 200.000 petites et moyennes entreprises de tourisme que comptent notre pays, et dont 90 % emploient moins de 10 salariés.
Je veux profiter de ce colloque pour réaffirmer l'importance de leur travail qui favorise l'émergence d'une nouvelle forme de tourisme plus diffus, respectueux de l'environnement, des cultures, des traditions et des hommes que l'on appelle désormais tourisme durable.
Car le tourisme est une industrie jeune, en pleine croissance et donc une industrie d'avenir dont il faut protéger le potentiel pour les générations futures.
Aussi, l'un des enjeux auxquels nous sommes confrontés est bien, aujourd'hui, de donner un sens à cet avenir.
Pour cela, nous disposons dores et déjà d'un certains nombre d'outils.
Je citerai surtout le Code mondial d'éthique.
Je voudrais rappeler ici combien la France est attachée à soutenir ce code élaboré, à son initiative, par les pays membres de l'Organisation mondiale du tourisme comme un "garde fou", prônant ce tourisme responsable, respectueux des hommes, et des économies locales dont je parlais à l'instant.
Bien évidemment, cette conception du développement touristique repose aussi, et avant tout, sur l'engagement et la qualité des personnes qui en sont les acteurs.
Et au moment même où nous réaffirmons ses potentialités de développement, le tourisme a plus que jamais besoin d'hommes et de femmes qualifiés, motivés, inventifs dans tous les champs et tous les métiers qu'il recouvre.
Pour cela, il convient de renforcer l'effort de formation en faveur de tous les professionnels du tourisme, salariés comme dirigeants.
L'exigence de qualité et de modernité, exprimée par les touristes, ne peut, en effet, se construire sur un emploi fragilisé, précaire, sans garantie sociale pour les hommes et les femmes qui contribuent à y répondre.
Ainsi, la croissance économique du tourisme est-elle intimement liée aux progrès et aux grandes mutations de notre société. Elle nécessite une adaptation permanente de nos connaissances à ces grandes évolutions pour mieux les anticiper et mieux nous y préparer.
Je prendrais simplement un exemple dont nous mesurons tous aujourd'hui l'importance pour l'essor du tourisme et les modifications qu'il entraîne dans les comportements des gens.
Il s'agit de l'introduction des nouvelles techniques de communication liées au développement de l'informatique.
Sommes-nous surs d'avoir bien prévu les conséquences de ce développement dans notre domaine, d'être organisés pour y faire face, d'avoir formé des jeunes capables de relever ce défi de la modernité, du professionnalisme et de la technicité qu'il implique ?
Je sais que ces questions seront abordées au cours de vos travaux. Je me garderai donc de vous apporter maintenant ce qui ne serait qu'une liste incomplète de réponses.
Pourtant, il ne semble pas qu'à ce jour l'ensemble des professionnels soient tout à fait préparés à de telles évolutions.
Même si chacun perçoit que c'est quelque part une des questions fondamentales auxquelles nous devons pouvoir répondre.
Nous sentons donc bien qu'il nous faut aller plus loin pour ce qui concerne plus particulièrement l'industrie du tourisme et son développement futur.
Nous avons besoin d'un outil supplémentaire qui nous permette, à la fois, de dessiner le tableau le plus juste de cette activité telle qu'elle est aujourd'hui mais aussi, de tracer les contours de ce qu'elle sera dans les dix, les quinze années à venir. Un outil permanent qui nous permette d'en maîtriser les grandes évolutions.
Cet outil n'existe pas encore, sans doute nous faut-il l'inventer ensemble.
C'est pourquoi, j'aimerai, à l'occasion de ce colloque, vous faire la proposition d'aller vers la création de ce qui pourrait être "une fondation de recherche prospective sur le tourisme".
Cette fondation, tant du point de vue de sa création, de son fonctionnement et son développement, pourrait faire l'objet d'un partenariat privilégié entre l'État et les entreprises du secteur touristique que vous représentez.
Vous savez l'esprit d'écoute et de dialogue qui prévaut à ma démarche. Vous savez que c'est lui qu'il est le préalable à chacune des grandes décisions que nous avons pu prendre en commun.
C'est avec ce même esprit que je formule ici cette proposition nouvelle, innovante et indispensable, et que je mets dès maintenant les services de mon ministère, à votre disposition pour que nous la concrétisions, le plus rapidement possible, ensemble.
Pour conclure, j'aimerais adresser mes plus sincères encouragements à la nouvelle venue dans le monde de la presse touristique qu'est "La lettre du tourisme " éditée par "Les Échos" et souhaiter que ce colloque connaisse d'autres éditions dans les années à venir.
Je vous remercie.
( Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 14 juin 2000)