Texte intégral
Q. : Quelle est votre réaction à l'expulsion de notre consœur de RFI, Frédérique Genot, de Brazzaville ?
Le ministre : Je viens d'apprendre cette décision des autorités congolaises et surtout les faits qui concernent la période qui a précédé son expulsion, avec ce qu'il faut appeler une séquestration de votre consœur. Je sais bien que la situation actuellement à Brazzaville est particulièrement tendue. Cela dit, de tels comportements sont totalement inacceptables. Nous condamnons sans la moindre ambiguïté et, bien entendu, nous avons immédiatement réagi auprès des autorités congolaises pour protester très vigoureusement et exiger que de tels incidents ne se reproduisent pas.
Q. : Peut-on se parer dans les plis de la toge de la démocratisation en Afrique, si l'on foule les droits de l'homme de cette façon-là ?
Le ministre : Certes, non. On sait que le processus de transition démocratique est difficile. Depuis quelques années, il y a eu des progrès dans beaucoup de pays africains. On a vu bon nombre d'entre eux organiser des élections réellement pluralistes et respecter le résultat de ces élections. Malheureusement, il y a des rechutes : la situation au Congo à l'heure actuelle, de ce point de vue, nous préoccupe tout particulièrement.