Résumé
La situation politique après l'élection législative de 1988 : l'échec de la stratégie de M. Mitterrand (marginaliser le PCF, provoquer un large recul de la droite afin d'imposer ses conditions au centre)-la remontée du PCF (meilleur résultat depuis 1981, mais sous évaluation de son "influence réelle" en raison du mode de scrutin et des médias défavorables au PCF)-l'apparent recul du Front national, la radicalisation de la droite (rejet de l'ouverture politique au profit d'un rapprochement avec le Front national marqué par l'accord électoral de Marseille, ancrage du centre à droite, opposition résolue du RPR et du PR).<br>- L'ouverture politique et le "glissement à droite" du PS : les objectifs (partage de la responsabilité du pouvoir afin d'éviter les risques de conflits lors de la mise en oeuvre d'une politique de regression sociale dans la perspective de l'Europe de 1992)-les surenchères de la droite (les exigences des dirigeants de l'UDF, les délais impartis et la composition d'un gouvernement de coalition)-le rejet par M. Mitterrand des propositions du PCF (gouvernement et majorité de gauche pour une politique de gauche).<br>- La stratégie du PCF : démarche unitaire de rassemblement des forces de gauche (lutte contre l'austérité, action pour le changement)-le renforcement du PCF (proposition d'une conférence nationale du PCF les 12 et 13 novembre 1988)-l'attitude face à la politique gouvernementale (dénonciation des conséquences économiques et sociales "néfastes" du marché communautaire de 1992 et de la collusion entre le PS et le patronat, soutien des propositions gouvernementales conformes aux objectifs du PCF)-rappel des propositions du PCF sur la justice sociale, la liberté et la paix.<br>- Autres thèmes abordés : la rentrée scolaire-l'élection cantonale de 1988 (position défavorable à un nouveau report de date)-la préparation de la fête de l'Humanité.- 14 VUES