Texte intégral
À l’annonce de la disparition de Fernand Sastre, co-président du Comité français d’organisation de la Coupe du monde de football, je ressens beaucoup de tristesse et d’émotion. Je savais qu’il était engagé dans un combat difficile, mais avec tous ses amis, nous gardions l’espoir. Le monde du football perd aujourd’hui un dirigeant de très grande qualité. Que ce soit à la direction de la Fédération française ou au sein des instances internationales, Fernand Sastre a constamment œuvré au développement du football, en restant profondément attaché aux valeurs humaines et émancipatrices que le sport doit porter.
C’est avec cette éthique, que Fernand Sastre a pris une part déterminante au choix de la France pour l’accueil de la Coupe du monde 1998. Co-président du Comité français d’organisation, il m’exprima à plusieurs reprises sa volonté d’en faire un événement populaire partagé par tout le pays, une fête du football, du sport et de la jeunesse.
Il nous quitte au moment où son rêve se réalise.
À sa famille, à ses proches, à Michel Platini et Jacques Lambert, au Comité français d’organisation et à la Fédération française de football, à son président M. Simonte, j’adresse toutes mes condoléances et mon soutien.