Texte intégral
Mesdames,
Mesdemoiselles,
Messieurs,
Je tenais à saluer l’ensemble des congressistes de l’UNDP et leur invités pour cette soirée que j’imagine très animée. J’avais prévu d’être parmi vous ce soir, mais je suis retenue par d’autres obligations, puisque deux textes de lois que je présente sont en discussion aujourd’hui à l’Assemblée.
Je souhaite dans ce court message vous dire sans flatterie, toute la reconnaissance que j’ai en tant que ministre de la Culture et de la Communication à l’égard de votre profession. C’est en effet grâce à votre compétence, votre disponibilité et votre sens du contact que la presse se trouve mise à disposition de ses lecteurs. Je pense que ce rôle n’a jamais été aussi important alors que le lecteur est moins fidèle. Il doit donc être attiré par des lieux de vente attractifs. L’exposition des titres doit être assurée dans des conditions de lisibilité et de confort accentuées. Vos conseils face au foisonnement de l’offre sont également plus importants pour s’y retrouver.
Le lecteur moins fidèle a besoin de trouver son journal près de chez lui, à ses horaires d’allées et venues entre le domicile et le travail. Ceci représente autant de contraintes d’horaires et de localisation qui je le sais sont lourdes de conséquences sur les conditions de vie de chacun d’entre vous.
Le plan de modernisation de la presse écrite.
Je souhaitais profiter de cette rencontre pour vous parler de la démarche que j’ai mise en place à propos de la modernisation de la presse quotidienne. Vous savez que celle-ci donne lieu depuis déjà trois mois à l’organisation de groupes de travail dont l’un d’entre eux concerne la distribution de la presse.
Ce groupe de travail vise à réfléchir aux différents modes de diffusion possible des journaux et à la manière de les optimiser. Portage, vente à la criée, distributeurs automatiques, évolutions de la vente en kiosque… il n’est bien évidemment pas question d’opposer ces formes d’entrée en contact avec le lecteur potentiel. Il s’agit de diversifier celles-ci, afin de multiplier les occasions de séduire l’acheteur occasionnel.
Le portage, sur lequel le budget 1998 marque une volonté claire de soutien de mon ministère, constitue d’abord une alternative à l’abonnement postal. Il peut très bien se combiner, comme c’est le cas dans nombre de régions avec l’activité des diffuseurs.
Des expériences de vente à la criée, si elles devaient être lancées pourraient elles aussi constituer un mode complémentaire de l’activité des diffuseurs.
La modernisation des NMPP.
L’action des pouvoirs publics en faveur de la diffusion devrait s’exprimer également dans les prochains mois, dans une nouvelle étape de départs négociés, pour les plus âgés. Ce soutien de l’État à la modernisation des NMPP a déjà donné des résultats très sensibles, dont ont bénéficié en priorité les éditeurs, ce qui était impératif. La presse française est chère et tout gain de productivité constitue une chance d’améliorer ses prix.
De nouveaux gains de productivité vont intervenir dans les mois et les années à venir. Il est important que les diffuseurs bénéficient d’une partie des fruits de cette nouvelle étape de la modernisation.
Problème de taxe professionnelle.
Je ne voudrais pas conclure ce message sans vous dire que j’ai bien pris connaissance des préoccupations de plusieurs d’entre vous à propos de la taxe professionnelle. J’ai saisi mes services afin qu’ils étudient ce dossier et mettent en place une concertation avec le ministère des Finances à laquelle je souhaite évidemment que vous soyez associés.
Nous aurons donc très vite l’occasion de coopérer sur ce sujet et sur bien d’autres. Je veux vous dire une nouvelle fois toute ma gratitude pour la profession qui est la vôtre, face au rôle qu’elle joue dans la presse, pour les citoyens qui ont besoin d’être informés, et donc pour la démocratie.
Nous aurons donc très vite l’occasion de coopérer sur ce sujet et sur bien d’autres. Je veux vous dire une nouvelle fois toute ma gratitude pour la profession qui est à la vôtre, face au rôle qu’elle joue pour la presse, pour les citoyens qui ont besoin d’être informés, et donc pour la démocratie.