Interview de M. Michel Rocard, membre du bureau exécutif du PS, à Antenne 2 le 28 novembre 1980, sur sa position face à l'élection présidentielle de 1981, la vie politique, le socialisme, la politique économique

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Média : Antenne 2 - EMISSION CARTES SUR TABLE - Télévision

Résumé

Thèmes abordés.<br>- La position de M. Michel Rocard au PS face à l'élection présidentielle : justification du retrait de la candidature Rocard face à celle de François Mitterrand, conformément aux promesses faites et dans le respect des règles, participation de M. Rocard à la campagne, M. Mitterrand se chargeant de son côté de l'élaboration du programme-rappel des différences d'options politiques entre MM. Mitterrand et Rocard notamment dans la stratégie économique.<br>- La campagne de l'élection présidentielle de 1981 : nécessité de battre le président Giscard d'Estaing, dont la réélection serait "une catastrophe pour le pays"-critique du programme du PCF en 131 propositions souvent conservatrices ( sur l'école et la santé notamment ) et plutôt syndicales que politiques, montrent que le PCF ne veut pas accéder au pouvoir-analyse de la candidature de Coluche.<br>- La vie politique : insuffisance des partis et de la participation des Français à l'action politique.<br>- Le socialisme : face à l'effondrement du système soviétique, à l'affaissement de la social-démocratie en même temps que du capitalisme et à la montée de la droite dans les pays voisins, nécessité de rénover le projet du socialisme démocratique en faisant de la liberté le fondement de la société et en tenant compte des pays en voie de développement.<br>- La politique économique : rôle et objectifs des nationalisations et du secteur public, qui doit être l'outil central de l'adaptation de l'économie française-définition des conditions de la réussite d'une nationalisation ( autonomie de l'entreprise )-priorité à la lutte contre le chômage notamment des femmes-nécessité de "libérer les énergies" notamment pour créer des emplois et des entreprises, de modifier certaines réglementations ainsi que la fiscalité d'Etat et sociale qui pénalisent l'appel à la main d'oeuvre, de diminuer les taux d'emprunts des PME, de donner plus de pouvoirs aux autorités régionales.- 20 VUES