Résumé
Nécessité de mener une grande politique étrangère, fondée non pas sur le bon voisinage ou la conciliation mais sur des relations graduées ( amis privilégiés ), la fermeté vis-à-vis de l'URSS, la recherche de solidarités fortes avec l'Europe, une ouverture plus grande envers les pays en voie de développement notamment l'Afrique et une plus grande présence en Amérique latine et en Extrême-Orient.
Réponses aux questions sur :
- Les relations France - URSS : critique de la position française sur l'invasion de l'Afghanistan-nécessité de secourir la résistance afghane par la fourniture de moyens de radio notamment
- Le Proche-Orient : justification de la livraison d'armes et maintien des relations amicales avec la Libye, rôle de médiateur de la France notamment en faveur de la paix au Liban- réserves sur le traité de Camp David qui ne reconnaît pas le droit des Palestiniens à disposer d'une terre.
- L'Europe : mauvais fonctionnement dû au traité de Rome, qui entretient la confusion entre une Europe supranationale et une Europe des Etats, et à la crise économique qui renforce les égoismes nationaux-proposition d'une relance de l'Europe fondée sur les Etats ( renégociation du traité de Rome )
- Les pays en voie de développement : diminution de l'aide de la France et développement de l'aide multilatérale-renforcement de la coopération bilatérale et promotion d'une "alliance pour le développement".
- La défense : position défavorable à toute idée de désarmement nucléaire et de réintégration de l'OTAN même en cas de conflit.
- Les problèmes monétaires internationaux : proposition d'une conférence internationale en vue d'une maîtrise concertée de l'évolution des taux d'intérêt-retour à un système où l'or jouerait le rôle de monnaie de réserve et de réglement-affectation des pétrodollars à des investissements productifs.
- Rôle de la France pour les droits de l'homme (Amérique latine notamment).18 VUES