Discours de M. Jean Menu, président de la CGC, au rassemblement des cadres, Porte de Pantin le 28 janvier 1982, sur les revendications des cadres.

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Circonstance : Rassemblement des cadres à l'appel de la CGC, Porte de Pantin à Paris, le 28 janvier 1982

Résumé

Refus de la résignation des cadres devant le démantèlement de l'industrie accéléré par la concurrence étrangère, et l'aggravation du chômage. Pas d'opposition politique au nouveau gouvernement, syndicalisme libre. Situation économique menaçante, nécessité de l'action syndicale.<br>- Rappel des promesses de M. François Mitterrand ( citations ) concernant la participation des syndicats à la planification, la politique industrielle notamment, la concertation dans l'entreprise, la participation de l'encadrement à la vie civique, le maintien du pouvoir d'achat, une fiscalité équitable, la garantie des retraites complémentaires.<br>- Rappel des responsabilités patronales : dans l'échec de la loi sur la représentation de l'encadrement dans les conseils d'entreprise, dans l'exclusion des agents de maîtrise et techniciens de la section encadrement des prud'hommes, dans l'échec des négociations sur le statut des cadres et leurs droits syndicaux, dans la politique salariale anti-cadres et dans le refus d'investir. Critique des séquestrations et des condamnations infligées aux cadres par la justice.- 11 VUES