Résumé
Le déclin économique aux niveaux international (déficits budgétaire et commercial aux Etats-Unis, baisse des exportations au Japon, de la croissance en RFA) et national (faillite de la politique d'austérité, "résignation" face à la crise, la France "en voie de sous-développement", recul structurel)-mise en garde contre le projet de marché unique européen en 1992.<br>- La "financiarisation" de l'économie et le redéploiement du capital à l'échelle internationale selon un processus de "destruction - récomposition" : régression des capacités productives, suppressions d'emplois, fermetures d'entreprises (secteur textile, sidérurgie, Renault) et régression sociale (chômage, pouvoir d'achat), parallèlement à l'augmentation des bénéfices des entreprises, l'expansion des marchés financiers et placements en Bourse, la fuite des capitaux, au détriment de l'investissement industriel productif et socialement utile, une compétitivité conditionnée par l'exportation et la "maitrîse des coûts salariaux" favorisant la pénétration des capitaux étrangers (transfert du productif au commercial)-exemples, la création du groupe Thomson-CSF Finance, la privatisation de la CGE avec restructuration sous domination d'ITT, et Michelin.<br>- L'action de la CGT pour : la reconquête du marché intérieur (investissements pour "produire français en France"), la réorientation du crédit, le contrôle des salariés sur la gestion et le financement de l'entreprise, les salaires et la création d'emplois qualifiés.- 34 VUES