Résumé
Fin de "l'-état de grâce" face à la crise ( progression du chômage, baisse du pouvoir d'achat, stagnation du PIB, diminution des réserves du trésor ) et montée des incertitudes, liées à la conjoncture internationale ( menace nucléaire, expansionisme soviétique, crise économique, désorganisation sociale, insécurité ) et résultant des flottements de la politique économique et sociale de la gauche.<br>- Pas de remise en cause de l'alternance mais nécessité pour l'opposition de préparer l'alternative, notamment par un bilan objectif du passé ( effets des progrès technologiques et économiques sur l'amélioration du niveau de vie ), le renoncement à certains mythes ( politique de la famille, réforme de la sécurité sociale ), la reconnaissance de la désaffection pour la politique des "forces vives de la nation", la définition des principes et des choix fondamentaux (liberté, paix civile et indépendance ), et l'élaboration d'un projet de société tenant compte du contexte international et de l'attachement à certains valeur ( la famille).<br>- Face aux difficultés, nécessité de renforcer l'unité de l'Europe : critique de la politique économique et sociale de la gauche, notamment la campagne en faveur de la reconquête du marché intérieur, pouvant conduire à la résurgence du nationalisme et du protectionnisme-appel en faveur d'une mobilisation de l'opposition autour d'un "projet de relance pour l'Europe".- 24 VUES