Résumé
Fidélité de la CFDT à la notion de "recentrage" comme à une conception du changement social nécessitant l'intervention des syndicats-limitations de la gauche classique, en-particulier dans le domaine économique, et échec de la politique suivie un an après le 10 mai 1981 ( confiance dans les réformes de structures impulsées d'en haut )-volonté de M. Mitterrand de laisser une place à la politique contractuelle. Constatation de l'existence d'une division syndicale sur les priorités d'action ( la lutte contre le chômage pour la CFDT ) et position défavorable à un recul de l'indemnisation du chômage. Analyse de la présence des communistes au gouvernement comme "une tactique anti-déclin "de la part du PCF-pas de "deuxième gauche" à l'intérieur du PCF. Critique de l'incohérence de l'attitude du gouvernement face au patronat-volonté de voir le Plan retrouver un rôle important-réserves sur l'attitude du patronat, qualifié d'interlocuteur peu fiable.- 3 VUES