Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Députés,
Hier, à l'invitation du président de la République, se sont réunis tous les chefs d'État ou de gouvernement des vingt-huit pays de l'Union européenne, sur un thème devenu la priorité pour chacun d'eux : la lutte contre le chômage des jeunes.
Dans l'Union européenne, aujourd'hui, près d'un jeune de moins de 25 ans sur quatre est au chômage. C'est inacceptable, dans quelque pays, dans quelque région et même dans quelque quartier que ce soit, car chez nous aussi, dans certains quartiers, ce sont 40 % à 50 % des jeunes qui se trouvent aujourd'hui au chômage.
Nous avons, avec le président de la République, réuni ces chefs d'État, non pas seulement pour affirmer cette priorité, mais pour prendre des mesures et décider ; et hier, en effet, les décisions ont été prises par l'ensemble de ces chefs d'État ou de gouvernement.
Mobiliser 6 milliards d'euros, plus les fonds sociaux européens, plus la Banque européenne d'investissement, non pas dans six ans mais pour tout de suite, pour appuyer dès le 1er janvier prochain les dispositifs existant dans chacun de nos pays, pour appuyer en France les emplois d'avenir qui marchent très bien, pour appuyer en France le contrat de génération qui certes démarre, mais qui accélère, pour appuyer en France cette politique qui devrait tous nous réunir, Mesdames et Messieurs les Députés, car elle fait que depuis quatre à cinq mois, le chômage des jeunes en France baisse : voilà qui devrait être appuyé par tous ici !
Oui, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, hier, c'est l'Europe sociale qui est revenue au premier plan : la préoccupation, non pas seulement d'une économie qui marche mieux, non pas seulement d'une finance équilibrée, mais d'une société qui fonctionne mieux, en particulier dans la lutte contre le chômage des jeunes.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 novembre 2013