Texte intégral
Depuis le début de la crise, avec vous-même, à la tête de l'ANEM, avec le groupe d'études, présidé par Jean-Bernard Sempastous, avec tous les élus des territoires concernés, nous travaillons pour mettre fin à u certain nombre de trous dans la raquette, selon l'expression consacrée du Premier ministre. Et donc, pour le thermalisme, notre stratégie tient en deux mots : réparer et préparer.
Réparer, tout simplement en mettant en place un dispositif d'aide qui a été ajusté au fur et à mesure, effectivement, nous en sommes aujourd'hui à 75 millions d'euros de soutien, à travers les prêts garantis par l'Etat, à travers l'activité partielle, activité partielle qui a été étendue, effectivement, aux régies qui, au début, n'étaient pas éligibles ; et nous allons continuer à être très attentifs, très pragmatiques, et même très créatifs, avec le ministère de l'économie, des finances et de la relance, afin de pouvoir apporter toutes les réponses adéquates.
Il s'agit également de préparer la reprise. Se préparer de façon très sérieuse, comme le CNETh le fait, avec un certain nombre de protocoles, et préparer aussi au rebond. De ce point de vue, trois cents millions d'euros ont été dédiés dans le plan tourisme, pour accompagner un certain nombre de filières, dont la filière du thermalisme.
Et par ailleurs, nous avons demandé, le Premier ministre a missionné le président Jean-Yves Gouttebel, le président du département du Puy-de-Dôme, afin de travailler avec la filière à son avenir. Et donc, naturellement, nous continuerons à être très mobilisés pour travailler ces réponses, les mettre en place, les mettre en oeuvre, avec vous, parce que le thermalisme bleu-blanc-rouge est numéro 3 en Europe, parce que c'est six cent mille curistes, chaque année, parce que c'est dix millions de nuitées. Et donc, cela coule de source, mais cela vaut mieux en le disant : nous continuerons à le soutenir, avec vous.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 février 2021