Interview de Mme Amélie de Montchalin, ministre de la transformation et de la fonction publiques, à Europe 1 le 26 mai 2021, sur la réforme du corps préfectoral et la suppression de l'ENA.

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Média : Europe 1

Texte intégral

SONIA MABROUK
Bienvenue à vous et bonjour, Amélie de MONTCHALIN.

AMELIE DE MONTCHALIN
Bonjour.

SONIA MABROUK
Pourquoi vous vous attaquez à la haute Fonction publique ?

AMELIE DE MONTCHALIN
On ne s'attaque d'abord à personne et on ne s'attaque pas à la Fonction publique. Aujourd'hui, on a à regarder en face notre Etat, ses forces, ses faiblesses et aussi le cadre dans lequel il se construit. Depuis 1945, le système de recrutement, de formation, de gestion des carrières de nos hauts fonctionnaires, des dix mille hommes et femmes qui sont extrêmement engagés chaque jour pour que ce pays tienne et ils l'ont montré avec beaucoup de force pendant la crise sanitaire, n'a pas changé. Ça veut dire que la révolution technologique, que la révolution climatique, que la décentralisation qui est quand même un moment important de notre Histoire politique, n'a pas été pris en compte dans la manière dont aujourd'hui leurs carrières sont gérées.

SONIA MABROUK
Mais personne ne dit qu'une réforme n'est pas nécessaire pour moderniser la haute Fonction publique mais en supprimant le corps préfectoral et diplomatique, vous vous attaquez à la verticalité du pouvoir, à un pilier de la République.

AMELIE DE MONTCHALIN
Alors d'abord, on ne supprime rien. On renforce.

SONIA MABROUK
Oh ! Non mais attendez ! On ne va pas jouer sur les mots !

AMELIE DE MONTCHALIN
On ne supprime pas le métier des préfets.

SONIA MABROUK
Vous ne supprimez pas le corps préfectoral et diplomatique ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Je ne supprime pas le métier de préfet, on ne supprime pas évidemment le métier d'ambassadeur. On ne supprime pas les métiers. En revanche effectivement, l'engagement du président de la République c'est de passer d'une logique de corps qui peut être très enfermant, qui crée du déterminisme, qui crée des voies toutes tracées, à une logique de métier. Comment on valorise la compétence, comment on valorise l'expérience, comment on redonne de la mobilité aussi à nos…

SONIA MABROUK
Donc vous allez fonctionnaliser en fait le corps préfectoral.

AMELIE DE MONTCHALIN
On va en faire un métier.

SONIA MABROUK
C'est une mission déjà. Servir l'Etat, c'est une mission.

AMELIE DE MONTCHALIN
Vous savez, depuis Napoléon les préfets sont nommés par le pouvoir exécutif. C'est devenu un corps uniquement dans les années 50 et 60.

SONIA MABROUK
Effectivement. Crée par BONAPARTE, conforté par le général de GAULLE, le corps préfectoral est le symbole de l'Etat, madame de MONTCHALIN, dans les territoires de France.

AMELIE DE MONTCHALIN
Evidemment, ce métier est clef. Evidemment, il est d'ailleurs renforcé dans notre vision parce que nous avons besoin au plus près des Français d'hommes et de femmes qui soient formés, qui aient les compétences, qui aient l'expérience pour que des Ardennes, au Var, au Calvados nous ayons dans chaque territoire des hommes et des femmes qui correspondent aux besoins du territoire.

SONIA MABROUK
Mais alors pourquoi vous vous attaquez à ce symbole de lien avec nos territoires ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Mais je le redis : d'abord on ne supprime pas évidemment le métier. Deuxièmement les Français y sont attachés, les élus y sont attachés. Maintenant on doit sortir pour l'ensemble des cadres, et Gérald DARMANIN évidemment travaille au sein du ministère de l'Intérieur avec les préfets, Jean-Yves LE DRIAN avec les diplomates. Chaque ministre ensuite travaille dans son ministère.

SONIA MABROUK
Ah bon ? Pas avec ceux qui écrivent des tribunes et des lettres ouvertes. Puis-je vous le citer ? Donc tribunes et lettres ouvertes de préfets et puis diplomates et de fonctionnaires - de fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères qui dénoncent votre réforme qui va se traduire selon eux, je cite, par la marchandisation de l'Etat, la perte de son autorité. C'est le moment de perdre de son autorité ?

AMELIE DE MONTCHALIN
D'abord il faut redire des choses très… Il y a des inquiétudes, il y a des questions qui se posent à titre individuel sur les carrières, des titres collectifs. C'est pour ça d'ailleurs que demain, nous lançons une consultation parce qu'après les principes de la réforme qui sont posés dans une ordonnance qui est un texte très solennel, qui vient mettre à jour un texte de 1945 qui n'a pas changé…

SONIA MABROUK
Vous lancez une consultation sur quoi ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Nous lançons une consultation pour que dans la mise en oeuvre dans chacun des ministères et pour chacun des métiers, nous n'ayons pas d'angle mort et que nous puissions être très précis dans la manière de faire évoluer les choses. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, un Etat fort c'est un Etat qui est capable d'abord d'être compétent sur les sujets et les défis de son époque. Un Etat fort, c'est un Etat qui s'est posé des questions de qui on recrute, comment on forme.

SONIA MABROUK
Mais ce sont des grands mots !

AMELIE DE MONTCHALIN
Non, ce n'est pas des grands mots.

SONIA MABROUK
Madame de MONTCHALIN, quel est votre véritable objectif ? Est-ce que vous voulez soumettre ce que l'on appelle l'Etat profond ou est-ce que vous voulez vraiment réformer l'Etat au risque de l'uberiser aujourd'hui ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Non mais il n'y a rien de tout ça. D'abord on garde un statut, parce que les hommes et les femmes dont on parle seront des administrateurs de l'Etat. On croit au statut de la Fonction publique. Pourquoi ? Parce que j'entends Les Républicains, monsieur COPE, monsieur WOERTH et d'autres nous dire : " nous, on veut mettre tout le monde sous contrat de droit privé, ce sera un Etat plus agile etc. " Je n'y crois pas parce que le statut, ça protège la neutralité…

SONIA MABROUK
Non.

AMELIE DE MONTCHALIN
Ça protège la loyauté, ça protège l'impartialité.

SONIA MABROUK
Mais pourquoi les préfets disent l'inverse, Madame la ministre ? Ils disent : " vous allez faire cette réforme au risque de favoriser des nominations politiques, ce qui va saper la neutralité des agents et avoir une influence sur ce contre-pouvoir important pour nous. "

AMELIE DE MONTCHALIN
Depuis Napoléon, les préfets sont nommés par le pouvoir exécutif. Depuis François Ier, les ambassadeurs sont nommés par le pouvoir exécutif et chacun comprend bien que ce n'est pas la politisation, ce n'est pas la récupération. D'autres s'y livrent. Je pense à Marine LE PEN par exemple.

SONIA MABROUK
Pourquoi dites-vous cela ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Parce qu'elle a lancé une tentative de manipulation, de récupération très grave.

SONIA MABROUK
En écrivant une lettre aux préfets.

AMELIE DE MONTCHALIN
En écrivant une lettre qu'elle a tenue secrète. C'est moi qui l'ai rendue publique parce que j'ai trouvé que ce qui s'y passait là, ce sont les vieilles ficelles de l'extrême droite qui essaye de récupérer les généraux, les préfets puis les policiers et de déstabiliser…

SONIA MABROUK
Mais attendez. Pourquoi Marine LE PEN n'aurait pas le droit comme d'autres candidats d'écrire aux préfets sans que vous ne hurliez à l'attaque anti-républicaine ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Mais parce qu'on n'écrit pas à nos hauts fonctionnaires pour les récupérer politiquement. Parce que c'est un principe. Les hauts fonctionnaires ils appartiennent à l'Etat, ils appartiennent aux Français, ils ont une loyauté au pouvoir démocratiquement élu. On ne les manipule pas, on ne les récupère pas.

SONIA MABROUK
Ils sont assez grands pour savoir ce qu'ils ont à faire à dire.

AMELIE DE MONTCHALIN
Oui. Et le gouvernement est là pour respecter les principes d'une République forte.

SONIA MABROUK
C'est intéressant. Citez-moi ce qui est de nature séditieux ou factieux dans la lettre par exemple de Marine LE PEN.

AMELIE DE MONTCHALIN
Qu'elle ait été secrète, que ce soit moi qui l'ai rendue publique, que ce soit une offre de recrutement, de déstabilisation profonde et interne de notre Etat.

SONIA MABROUK
Vous voyez des putchistes partout.

AMELIE DE MONTCHALIN
Mais je crois que madame LE PEN ne se cache pas d'avoir dès 2017 dit qu'elle voulait un Etat patriote.

SONIA MABROUK
Et c'est suspect de vouloir…

AMELIE DE MONTCHALIN
Elle ne veut pas d'un Etat républicain…

SONIA MABROUK
En quoi le mot patriote, c'est suspect, c'est tabou, ce serait négatif ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Mais parce qu'aujourd'hui, l'Etat il est d'abord républicain. Il protège l'égalité de traitement, la neutralité. Il sert chacun et nous ne demandons jamais, parce que je ne crois pas à ce spoil system que certains dénoncent, nous ne sommes pas aux Etats-Unis. Nous ne demandons jamais aux hauts fonctionnaires quelles sont leurs opinions politiques. Nous ne demandons jamais à tel ou tel que l'on nomme, et d'ailleurs la réforme va le renforcer. Nous demandons aux hommes et aux femmes s'ils ont les compétences, s'ils ont l'envie de servir dans les postes que nous leur proposons…

SONIA MABROUK
Parce que, Madame la ministre, notre haute Fonction publique est conçue pour être au service de l'Etat, comment pouvez-vous confier cela de manière indifférenciée à des cadres, même s'ils sont de très haut niveau ? Ça n'est pas la même chose vous disent certains.

AMELIE DE MONTCHALIN
C'est profondément l'esprit du général de Gaulle en 1945. Notre réforme elle est gaullienne, elle est républicaine. En 1945, le général de GAULLE avec Michel DEBRE il pose un principe. Il dit : " les cadres de l'Etat doivent pouvoir passer d'un ministère à un autre pour notamment que la politique publique soit faite de manière cohérente, qu'ils sortent des silos administratifs, qu'ils sortent de ce qui enferme. " C'était le principe des administrateurs civils en 1945. Nous mettons à jour aujourd'hui cette réalité face à un monde qui a changé. Et donc nous reposons les bases d'un Etat fort, d'un Etat cohérent, d'un Etat efficace. Je crois que les Français pour qu'ils aient confiance dans leur Etat, ont besoin d'un Etat efficace.

SONIA MABROUK
Vous avez un horizon ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Et donc nous reposons ces principes dans le monde de 2021.

SONIA MABROUK
Est-ce que vous pourriez nous préciser le calendrier de cette réforme, et aussi d'ailleurs de la suppression de l'ENA ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Alors la semaine prochaine au Conseil des ministres, l'ordonnance qui est présentée donc au président et au Premier ministre sera une ordonnance qui mettra à jour cette ordonnance de 1945. Elle pose des principes forts sur la manière dont on recrute, la manière dont on forme, la manière dont les carrières se déroulent par l'évaluation.

SONIA MABROUK
Mais je me demande pourquoi vous ne l'avez pas fait au début du quinquennat en réalité. Si c'est si important, si c'est si impérieux.

AMELIE DE MONTCHALIN
Parce que depuis 2017, le président a posé les jalons. D'abord avec une loi en 2019, avec le rapport de Frédéric THIRIEZ en 2020 et avec ma nomination en juillet 2020 pour la mettre en oeuvre.

SONIA MABROUK
Ou alors madame de MONTCHALIN, vous savez que c'est une réforme qui est à moindre risque et que vous n'allez pas voir débouler des énarques gilet jaunisés dans les rues.

AMELIE DE MONTCHALIN
Et c'est une réforme qui, après la crise sanitaire que nous avons vécue, est plus que jamais nécessaire. Le président a toujours été extrêmement clair, transparent. Tous ses discours, toutes ses interventions auprès des fonctionnaires ont posé les jalons de cette réforme. Donc premier calendrier la semaine prochaine, nous posons les principes. Nous réécrivons solennellement dans le droit ce qui s'applique à l'ensemble des hauts fonctionnaires. Ensuite, entre maintenant et la fin de l'année 2021, nous allons écrire ministère par ministère, métier par métier, filière par filière - la filière préfectorale, la filière diplomatique, la filière de ceux et celles qui…

SONIA MABROUK
Donc ça va aller assez vite.

AMELIE DE MONTCHALIN
Comment ensuite on décline cela, et au 1er janvier 2022 nous aurons donc l'Institut national du service public qui vient refonder cet Institut de formation à la fois initiale et continue. J'insiste parce que l'ENA aujourd'hui n'est pas un endroit où on revient plusieurs fois.

SONIA MABROUK
Mais expliquez-moi parce que ça a l'air si simple quand vous le dites. Vous parlez des oppositions, vous parlez de Marine LE PEN mais je vais vous citer Manuel VALLS qui dénonce un véritable abaissement de l'Etat. Je vais vous citer Bernard CAZENEUVE qui évoque avec la suppression de l'ENA et du corps préfectoral une triple faute. Eux aussi, madame, ils n'y connaissent rien ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Ecoutez, j'ai beaucoup de respect pour l'un et l'autre. Ils ont été Premier ministre l'un et l'autre. En tant que Premier ministre l'un et l'autre, ils ont fait des propositions qui se rapprochent de ce que nous faisons aujourd'hui. D'une certaine manière ils ont un peu la mémoire courte. Manuel VALLS a proposé notamment pour les préfets de faire évoluer le cadre dans le sens que nous avons aujourd'hui. Bernard CAZENEUVE avait incité fortement sa ministre de la Fonction publique de l'époque - je la connais bien, elle s'appelle Annick GIRARDIN, elle est dans notre gouvernement.

SONIA MABROUK
Ça veut dire qu'ils dénoncent ce qu'ils ont dit il y a quelques années ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Vous savez, sur ce sujet elle avait donc incité, Annick GIRARDIN, à aller au bout d'une réforme et elle a été lâchée par François HOLLANDE en plein déroulement de sa réforme. Ce que je dis, c'est que nous avons d'un côté ceux et celles qui ont été aux responsabilités, qui depuis trente ans ont dit aux Français…

SONIA MABROUK
Mais comment vous pouvez dire ça ? Et Xavier BERTRAND, et Valérie PECRESSE qui disent que vous pouvez tout détruire,

AMELIE DE MONTCHALIN
Depuis trente ans que cette réforme elle était majeure. Depuis Jacques CHIRAC, on en entend parler, elle n'a jamais été faite. Aujourd'hui nous prenons nos responsabilités.

SONIA MABROUK
Madame la ministre, je vous explique que les opposants de droite comme de gauche. D'où vous vient cette assurance et certains disent même pour vous cette arrogance ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Ce n'est absolument pas arrogant parce que je pense que…

SONIA MABROUK
De tout savoir, de savoir qu'on est du bon côté du…

AMELIE DE MONTCHALIN
Ce n'est pas une question ni de morale ni d'arrogance. C'est une question d'efficacité et de confiance dans l'Etat et de sa capacité à regarder les enjeux du XXIème siècle avec les bonnes compétences autour de lui. Ce que je réponds à madame PECRESSE qui était ministre du Budget de la fameuse RGPP, qui a vidé les préfectures et les sous-préfectures de ses effectifs et de ses forces, c'est que l'autorité de l'Etat que Les Républicains brandissent à tout bout de champ, ça se construit beaucoup plus en faisant la réforme d'aujourd'hui qu'en faisant ce qu'ils ont fait à l'époque avec Nicolas SARKOZY, c'est-à-dire d'affaiblir l'Etat.

SONIA MABROUK
Ce matin dans Zadig, Madame la ministre…

AMELIE DE MONTCHALIN
Quand j'entends Xavier BERTRAN nous dire qu'il veut la République des territoires et qu'il faut que les élus fassent tout à la place de l'Etat parce qu'ils seraient plus compétents, mais qui en même temps aujourd'hui nous dit qu'il faut garder les préfets…

SONIA MABROUK
Oui. Vous, vous savez tout et les autres ont toujours tort.

AMELIE DE MONTCHALIN
Non ! Je dis juste qu'il y a aujourd'hui un besoin de clarté, de cohérence et que cette réforme est trop importante pour être manipulée dans un cadre politicien de 2022.

SONIA MABROUK
Le président de la République dit ce matin dans Zadig : « le sous-préfet a quitté les lieux, les services publics sont partis. » Bref, il cite les professeurs, etc, tous ceux qui tiraient des villes vers le haut. On a l'impression que votre réforme, ça va contre ce que dit le président ce matin.

AMELIE DE MONTCHALIN
C'est l'inverse. Nous voulons justement réarmer nos services publics de terrain. Nous voulons que les hommes et les femmes d'ailleurs commencent leur carrière sur le terrain, dans des postes opérationnels. Que faire une belle carrière opérationnelle ce ne soit plus vu comme une moins belle carrière que les carrières dans les grands corps, dans les corps d'inspection, de jugement ou de contrôle.

SONIA MABROUK
Est-ce que ce que vous dites, vous vous l'appliquez pour vous-même ? Parce que vous dites : « on lutte contre le corporatisme, le déterminisme. » Et vous dans votre parcours, votre carrière, ça a été le cas ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Ecoutez, moi je ne suis pas. Fonctionnaire. Je me suis engagée au service de mon pays dans des fonctions politiques qui ne sont pas les mêmes que les fonctions des hauts fonctionnaires, et je crois à cette mobilité. Au fait qu'on puisse servir son pays en partant aussi de quelque chose qui aujourd'hui n'a aucune place dans le système : les aspirations individuelles des hommes et des femmes. Aujourd'hui la logique de corps fait qu'on est nommé parce qu'on appartient à un corps, pas forcément parce qu'on a envie de prendre le poste qu'on prend. Et je pense que les Français comprennent très bien que cette logique-là, elle n'aboutit pas forcément à un Etat efficace pour eux.

SONIA MABROUK
Et être préfet, ce n'est pas une fonction comme une autre aussi. Il faut le rappeler.

AMELIE DE MONTCHALIN
Ce sont des fonctions éminemment essentielles que nous voulons renforcer en donnant aux hommes et aux femmes qui exercent ces fonctions la formation, les outils et les perspectives de carrière qui leur donnent envie chaque jour de continuer à faire leur métier.

SONIA MABROUK
La réforme est partie et on verra quelles sont les oppositions. Vous l'avez défendue ce matin et je vous en remercie, Amélie de MONTCHALIN. Bonne journée à vous ainsi qu'à nos auditeurs bien sûr.

AMELIE DE MONTCHALIN
Merci beaucoup.


Source : Service d'information du gouvernement, le 27 mai 2021