Interview de M. Franck Riester, ministre délégué, chargé des Relations avec le Parlement, à Europe 1 le 4 novembre 2022, sur la polémique du bateau de SOS Méditerranée "Ocean Viking", les propos racistes d'un élu à l'Assemblée, le 49.3 et le vote de motions de censure.

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Média : Europe 1

Texte intégral

DIMITRI PAVLENKO
08h13. Bonjour Franck RIESTER.

FRANCK RIESTER
Bonjour à vous.

DIMITRI PAVLENKO
Bienvenue sur Europe 1. Vous êtes le ministre chargé des Relations de l'exécutif avec le Parlement. Alors, à chaque jour, son lot de spectacles parlementaires. Après l'art 49.3, la petite phrase qui fait polémique : « Qu'il rentre en Afrique ». Le député du Rassemblement national, Grégoire de FOURNAS parlait-il du député La France insoumise qui est noir de peau ou bien du bateau de SOS Méditerranée ? En tout cas, les interprétations divergent. Quelle est la vôtre ? Quelle est la version du Gouvernement de cet épisode, Franck RIESTER ?

FRANCK RIESTER
Ce que je peux vous dire, c'est que je suis député depuis 2007, et que je n'ai jamais eu un moment aussi dur, aussi violent dans l'hémicycle. Nous avons été tous choqués par ces propos ignobles.

DIMITRI PAVLENKO
Vous n’avez jamais vu aussi… ?

FRANCK RIESTER
Non, je n'ai jamais ressenti une telle violence et un tel choc chez beaucoup de la totalité de nos collègues députés. J'étais élu député moi aussi même si je suis aujourd'hui au Gouvernement.

DIMITRI PAVLENKO
Il y a tous les groupes ? De tous les groupes ?

FRANCK RIESTER
Je vous assure, quand vous entendez quelqu'un dans l'hémicycle dire à son collègue d'origine congolaise : « Retourne en Afrique »…

DIMITRI PAVLENKO
Ah bon ! Pour vous, il parlait du député, il ne parlait pas du bateau ?

FRANCK RIESTER
C'est-ce qu'on a tous entendu qu’il ait dit « qu'il », avec un « s », sans « s », je vous dis le ressenti qui a été le nôtre : tout le monde a été choqué. J'ai vu des députés qui étaient en pleurs après ce moment-là. Vous savez, quand vous avez le visage de la haine, le visage du racisme qui s'exprime dans l'Assemblée nationale, on ne peut être que choqué. Et ce visage-là, c'est le visage, le vrai visage du Front national. Enfin, les masques tombent et on voit ce que nous dénonçons, nous, depuis des années, c'est que le Front national qui essaie d'être plus respectable, qui met une cravate à l'Assemblée nationale, en fait, c'est le parti de la haine et du racisme. Voilà la réalité.

DIMITRI PAVLENKO
Vous avez vu le député Grégoire de FOURNAS. Lui, il se défend, il dit dans un premier temps : « Non, non, je parlais du bateau, je n'ai pas à m'excuser ». Finalement, il le fait, il adresse cette lettre pour tenter de lever le malentendu avec le député BILONGO, et on voit que la France insoumise réclame l'exclusion du député. Chose étonnante quand même, Elisabeth BORNE, Première ministre, souhaite des sanctions exemplaires, elle est quand même l'exécutif. Même Emmanuel MACRON, le Président de la République se dit « heurté par des mots intolérables ». C’est quand même très inhabituel que le Président de la République s’implique dans ce qui se passe au Parlement.

FRANCK RIESTER
Oui. Une telle expression au racisme et de haine dans l'hémicycle à l'Assemblée nationale, le coeur battant de notre démocratie.

DIMITRI PAVLENKO
Mais s’il parlait du bateau, Franck RIESTER ?

FRANCK RIESTER
Il n’y a pas du degré dans le racisme. Vous voyez bien ce que ça signifie de dire : « Qu'il retourne (avec un « s » sou sans « s ») en Afrique » à un député d'origine congolaise, on voit bien ce que ça signifie.

DIMITRI PAVLENKO
Ça, c’est votre interprétation.

FRANCK RIESTER
Non, non, mais ce n’est pas moi. Oui, c'est l'interprétation et c’est ce qu'ont vécu tous les députés qui étaient présents, de tous les groupes, visiblement hors celui du Rassemblement national, c'est ça qu'on a vécu. Et tous les Français qui nous écoutent comprennent bien que quand on dit ça à quelqu'un d'origine congolaise « Qu'il retourne en Afrique », en parlant des bateaux, en parlant de lui, peu importe, c'est d'une violence sans nom et c'est absolument inacceptable dans une République dont les valeurs ne peuvent tolérer ça. Et donc, effectivement, il faut que les sanctions soient lourdes ; et le bureau de l'Assemblée nationale qui est réuni à 14h30, sous la présidence de Yaël BRAUN-PIVET, prendra sa décision. Et moi, je souhaite effectivement que la sanction soit très lourde. Et puis, il faut demander à Madame LE PEN aussi…

DIMITRI PAVLENKO
Alors, quelles sanctions justement ?

FRANCK RIESTER
Attendez, on verra bien. Une sanction lourde, ce sera à l'Assemblée nationale, au bureau de l'Assemblée nationale de décider.

DIMITRI PAVLENKO
LFI réclame l'exclusion du député quand même.

FRANCK RIESTER
Ça fait partie de l'échelle des sanctions ; le bureau décidera. Et puis, Madame LE PEN, Madame LE PEN ne peut pas simplement couvrir son député, elle doit prendre ses responsabilités. Est-ce que Madame LE PEN va accepter demain dans son groupe, par exemple, qu'un député ayant eu de tels propos reste au sein du groupe RN ? Et moi, je ne peux le concevoir, je vous le dis : je ne peux le concevoir.

DIMITRI PAVLENKO
Alors, ça tombe cette affaire au surlendemain de la présentation, par Gérald DARMANIN et Olivier DUSSOPT, des grandes lignes du projet de loi immigration dont l'une des deux jambes consiste à dire qu'il faut être plus ferme dans l'exécution des OQTF, qui revient à dire que pour ceux qui sont ces OQTF qui proviennent d'Afrique, qu'ils retournent en Afrique également d'une certaine manière, Franck RIESTER ?

FRANCK RIESTER
Oh non, vous ne pouvez pas caricaturer les choses comme ça, il y a une…

DIMITRI PAVLENKO
Non mais j'essaie de comprendre qu'est-ce que ça dit finalement de la ligne politique de ce Gouvernement sur la question par exemple du bateau de SOS Méditerranée dont on attend de savoir d'ailleurs si la France va l'accueillir ou pas. 

FRANCK RIESTER
Ecoutez, il y a des questions de l'humanité, il y a des questions de respect des femmes et des hommes qui risquent leur vie pour sortir dans une situation…

DIMITRI PAVLENKO
Est-ce qu’on va accueillir l’Ocean Viking, Franck RIESTER ? C’était la question que posait le député BILONGO.

FRANCK RIESTER
Non, non, non. Ecoutez. Je veux dire que vous fassiez comme ça un lien d'une certaine façon et enchaîniez les sujets à partir d'une manifestation de la haine au sein de l'hémicycle, à l'Assemblée nationale en mélangeant, pardon de le dire, tous les sujets. Je trouve ça étonnant, pour ne pas dire plus. Donc, oui le Gouvernement a une volonté d'avoir une politique déterminée en matière d'immigration. Il y a un débat qui s'ouvre avec les différents acteurs de la société française avec le Parlement. Il y aura un débat au Parlement au mois de décembre. Et il y aura ensuite un texte de loi qui sera présenté au Conseil des ministres, et débattu au Parlement pour, effectivement, se doter des moyens pour mieux, finalement, gérer notre politique de l'immigration. Tant pour, je dirais, choisir davantage notre immigration, et d'autre part, veiller à ce qu’en matière d'humanité, on puisse mieux prendre en compte la réalité de ce que vivent un certain nombre d'étrangers en France et qui travaillent pour certains notamment dans des entreprises qui ont besoin de recruter.

DIMITRI PAVLENKO
Très bien. Je vous repose la question, qu'aurait répondu Elisabeth BORNE au député BILONGO qui l'interrogeait sur le sort de ce navire - l'Ocean Viking – qui est bloqué en mer parce que l'Italie, depuis l'arrivée au pouvoir de Giorgia MELONI, refuse les bateaux de SOS Méditerranée. Qu’aurait dit Elisabeth BORNE à propos de ce bateau ? La France va-t-elle l'accueillir ?

FRANCK RIESTER
Le Gouvernement français a toujours veillé à assumer ses responsabilités en matière d'accueil, en matière de droit d'asile, en matière d'humanité, mais aussi en matière d'un certain nombre de règles sur l'immigration qui sont des règles à la fois françaises et européennes. Et donc sur ce sujet comme sur tous les autres…

DIMITRI PAVLENKO
Mais ça veut dire quoi, concrètement, Franck RIESTER ?

FRANCK RIESTER
Concrètement, on prendra nos responsabilités le moment venu, quand la décision sera à prendre.

DIMITRI PAVLENKO
C'est-à-dire ? Non mais dites-nous, est-ce que la France va accueillir le bateau, ou est-ce qu'elle l’envoie vers l'Espagne, vers la Grèce ?

FRANCK RIESTER
Ecoutez. Il y a, vous savez, des règles européennes où c'est la proximité du bateau des côtes de tel ou tel pays européen qui doit conduire à l’accueil du bateau par ces pays en question. Et donc, nous continuons d'avoir ces règles-là qui sont des règles européennes, qui sont les règles de solidarité et d'humanité partagées avec les pays européens.

DIMITRI PAVLENKO
C'est-à-dire ?

FRANCK RIESTER
C’est la proximité…

DIMITRI PAVLENKO
C’est à l’Italie d’accueillir le bateau ?

FRANCK RIESTER
Le bateau est à proximité des côtes italiennes. C'est à l'Italie, plus qu’à la France ou au Portugal, de les accueillir, évidemment. Et ce sont des règles européennes. Et la France ne s'est jamais défilée par rapport à l'accueil des bateaux, quand vous avez des femmes et des hommes qui sont en danger. Reste que vous avez d'un côté, et je tiens à le redire, madame LE PEN qui, pour l'instant, n'assume pas ses responsabilités face à ces propos absolument scandaleux d’un de ses députés dans l'hémicycle. Et on a monsieur MELENCHON… pardon, on va voir monsieur MELENCHON s’il continue d'accepter sans problème les voix du Front national comme on le voit à travers un certain nombre de votes d'amendements ou avec les motions de censure. Parce que c'est bien gentil d'être offusqué comme monsieur MELENCHON l’est à chaque fois et je ne peux que partager son mécontentement et sa colère par rapport aux propos de ce député Rassemblement national. Mais on va voir s’il a moins de scrupules à accepter les votes du Rassemblement national demain.

DIMITRI PAVLENKO
Alors justement, il va y avoir un vote de motions de censure, vous le dites, en riposte au recours au 49.3 sur la deuxième partie du projet de loi de finances. Dans le texte de la motion de censure, intéressant Manuel BOMPARD qui signe la motion de censure, accuse Emmanuel MACRON d'inventer de toutes pièces cette alliance NUPES-Rassemblement national. Je le cite, je cite Manuel BOMPARD « alliance qui n'existe pas et n'existera jamais ».

FRANCK RIESTER
Oui, enfin, monsieur MELENCHON s'est réjoui lors d'une motion de censure qu'il avait déposée, du vote du Rassemblement national, en disant « nous n’étions qu'à cinquante voix de faire tomber le Gouvernement. » En disant le « nous », le « nous » inclusif de celles et ceux qui avaient voté. Non mais c'est vrai.

DIMITRI PAVLENKO
Ça peut être le « nous » NUPES aussi.

FRANCK RIESTER
S’il [dit qu’ils sont] à cinquante voix de faire tomber le Gouvernement, ça veut dire qu'il prend en compte les voix du Rassemblement national. Et en fin de compte, on voit bien là, ce qui se passe aujourd'hui à l'Assemblée nationale, c'est que cette stratégie de la motion de censure permanente est un échec. Regardez aujourd'hui, la motion, qui va être débattue, est une motion La France insoumise, ce n’est pas une motion NUPES. C'est-à-dire que le Parti socialiste et les Verts…

DIMITRI PAVLENKO
Attendez, c’est marqué LFI-NUPES, signé Manuel BOMPARD. Si vous voulez aller dans les détails, on peut y aller.

FRANCK RIESTER
Oui, on peut y aller, si vous voulez.

DIMITRI PAVLENKO
Lui, se revendique comme tel.

FRANCK RIESTER
Non, non, non. D'ailleurs, Jean-Luc MELENCHON a critiqué ses partenaires de la NUPES en leur reprochant justement de ne pas s'associer à cette motion de censure.

DIMITRI PAVLENKO
Que certains prennent leur distance. C'est vrai, vous avez raison.

FRANCK RIESTER
Oui et certains n'ont pas voté la motion de censure qu'il avait déposée. Et donc, c'est l'éclatement, finalement, de la NUPES, avec cette stratégie qui est un échec, je le rappelle, je le répète, de cette stratégie de motion de censure permanente. Parce qu'en fait, il ne faut pas aussi dire à nos compatriotes qui nous écoutent, que ces motions de censure, à chaque fois, c'est du temps parlementaire en moins, c'est moins de temps pour travailler au service de nos compatriotes et pour que monsieur MELENCHON et la France insoumise fasse sa petite pub sur le dos du travail parlementaire.

DIMITRI PAVLENKO
On parlait de sanctions, plusieurs députés de la majorité, du groupe à l'Assemblée nationale Renaissance et vos alliés, Franck RIESTER, demandent des sanctions contre leurs trois collègues de la NUPES qui ont participé à la manifestation du week-end dernier, manif interdite à Sainte-Soline : Charles FOURNIER, Sandrine ROUSSEAU et Lisa BELUCCO. Vous plaidez là aussi pour des sanctions ?

FRANCK RIESTER
Ecoutez, il est évident que des parlementaires de la République n'ont rien à faire dans des manifestations interdites et n’ont rien à faire dans une manifestation où, manifestement, ils ont contribué pour certains aussi à provoquer les forces de l'ordre, voire les agresser. Et ce n'est pas à moi de juger. Il y aura là aussi le bureau de l'Assemblée nationale qui aura peut-être à se prononcer, on verra. Mais en tout état de cause, encore une fois, les parlementaires de la nation n'ont rien à faire dans les manifestations interdites.

DIMITRI PAVLENKO
Bon. Je rappelle qu'en juillet, un député Renaissance avait fait un salut nazi dans le but de stigmatiser le Rassemblement national. Ça pourrait être des sanctions en permanence pour tout le monde finalement.

FRANCK RIESTER
Ecoutez, il faut effectivement sanctionner quelle que soit l'appartenance au groupe, celles et ceux qui…

DIMITRI PAVLENKO
Même ce député Renaissance là ? Vous pensez aussi que ce n’était pas acceptable ?

FRANCK RIESTER
Ecoutez, vous savez, je crois que les choses ont été très claires à ce moment-là. Et donc, oui, on ne peut pas accepter un salut nazi dans l'Assemblée nationale, et le député s'est exprimé, et le groupe s'est exprimé aussi.

DIMITRI PAVLENKO
Bon. Et ce n'était pas un geste raciste là ?

FRANCK RIESTER
Ce n'était pas… c'est un geste insupportable.

DIMITRI PAVLENKO
Lundi arrive à l'Assemblée, Franck RIESTER, un projet de loi de finances rectificative pour 2022. Alors on s'y perd un peu, il y a le budget, plusieurs volets du budget ; là, c'est un ajustement pour finir l'année, en tenant compte par exemple de la prolongation de la ristourne carburant, il y a deux milliards quatre en plus pour le pouvoir d'achat prévus dans ce texte. Est-ce qu'il faudra recourir à l'article 49.3, là aussi pour le projet de loi de finances rectificatives lundi, Franck RIESTER ?

FRANCK RIESTER
Comme à chaque texte, nous ne le souhaitons pas, mais nous assumerons nos responsabilités pour permettre que ce texte soit voté. Je rappelle que le 49.3, il est là dans la Constitution pour permettre non pas d'empêcher un débat mais de le clore et de voter les textes qui sont importants, notamment les textes financiers.

DIMITRI PAVLENKO
A les adopter, pas les voter parce qu'il n’y a pas de vote.

FRANCK RIESTER
Oui, les adopter, vous avez raison, soyons précis, c'est « les adopter ». Alors, il y a quand même le risque éventuellement d'une motion de censure, ce n'est pas sans risque pour le Gouvernement.

DIMITRI PAVLENKO
Ce n'est pas un échec quand même cette fameuse méthode de dialogue qui était vantée par Bercy, par Gabriel ATTAL autour des… qui était le sujet budgétaire 4.49.3 en quinze jours ?

FRANCK RIESTER
A partir du moment… d'abord, vous l'avez rappelé, c'est un peu complexe parce qu’en fait, il y a plusieurs partis pour un seul budget, il y a plusieurs partis à voter, la partie recettes par exemple, puis ensuite la partie dépenses. Donc ça fait plusieurs votes et éventuellement plusieurs 49.3. Et puis, à partir du moment où on a des oppositions, soit qui - par principe - refusent de voter, ou soit par une action qui vise à se coaliser, la coalition des contraires pour faire voter des amendements qui augmentent les dépenses d’une manière inconsidérée, c'est la raison pour laquelle la Première ministre a déclenché le 49.3 mercredi pour mettre fin à la discussion…

DIMITRI PAVLENKO
On n’est pas tout à fait dans le budget, à l’euro près, Franck RIESTER.

FRANCK RIESTER
Comme vous avez sur trois amendements quinze milliards d'euros qui sont votés par La France insoumise et la NUPES et quelques autres…

DIMITRI PAVLENKO
Quatre milliards, c’est moins quinze.

FRANCK RIESTER
Alors même qu'ils n'ont rien à proposer en commun, uniquement pour plomber, si je puis me permettre cette expression, le budget que nous proposons à nos compatriotes, on dit stop. Parce que le débat, oui, mais un débat utile. Le débat qui est une parodie de débat et qui vise simplement à alourdir, d'une façon inconsidérée, le budget et donc là, le déficit de notre pays, ce n'est pas acceptable. Alors, on verra sur le projet de loi de finances rectificative, ce qu'il faudra faire. Ce qui est certain, c'est qu'il y a des bonnes mesures pour continuer de protéger nos compatriotes face à l'inflation et face à cette crise énergétique. Mais on a vu là, se voir être déposés, dans les dernières heures, un nombre très important d'amendements, beaucoup plus que d'habitude, sur un projet de loi de finances rectificative. Avec toute une série de débats rouverts, qui ont été débattus pendant le projet de loi de finances classique. Et ce n'est pas le lieu pour un projet de loi de finances rectificative. Donc, manifestement, il n’y a pas simplement la volonté de certaines oppositions de discuter sereinement du texte, mais plutôt, soit de paralyser, soit d'alourdir la facture qu'on ne peut pas accepter.

DIMITRI PAVLENKO
Merci beaucoup Franck RIESTER d'être venu nous voir sur Europe 1.

FRANCK RIESTER
Merci à vous.

DIMITRI PAVLENKO
Je rappelle que vous êtes le ministre chargé des Relations de l’exécutif avec le Parlement.


Source : Service d’information du Gouvernement, le 14 novembre 2022