Interview de M. Stanislas Guerini, ministre de la transformation et de la fonction publiques, à CNews le 4 novembre 2022, sur la polémique concernant le bateau humanitaire Ocean Viking avec à son bord des migrants, la politique d'immigration, l'attractivité de la Fonction publique et l'offre de services publics.

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Média : CNews

Texte intégral

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Retour sur le plateau de " La Matinale ", bienvenue si vous nous rejoignez. Dans un instant, nous serons avec le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas GUERINI, bonjour. Vous nous parlerez de l'actualité dans un instant mais aussi de vos dossiers qui vous occupent ; mais avant, on fait le rappel des titres.

(Rappel des titres)

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Bonjour Monsieur le Ministre.

STANISLAS GUERINI
Bonjour.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Merci d'avoir accepté notre invitation ce matin sur CNEWS. On va revenir sur les dossiers qui vous occupent en ce moment autour de la fonction publique mais avant, l'actualité marquée ces dernières heures par ce tollé après les accusations de propos racistes tenus par le député RN Grégoire de FOURNAS, c'était hier à l'Assemblée. Vous y étiez. Ma première question : qu'est-ce que vous avez entendu ?

STANISLAS GUERINI
Qu’il retourne en Afrique. C’était une forme de cri du coeur ; ça a été dit pour être entendu, assez distinctement. D'abord je voudrais adresser mon soutien au député Carlos MARTENS BILONGO, qui était en train de poser une question concernant des gens qui étaient sauvés en mer, des migrants et c'est à ce moment-là que ces propos infâmes, ignobles ont été tenus. Je dis " cri du cœur " parce qu’en réalité, ça montre bien que le Rassemblement national reste le Rassemblement national, que l'extrême droite reste l’extrême-droite, que cette espèce de tentative de banalisation, de dédiabolisation comme on dit est une vaste mascarade et l'extrême droite reste nauséabonde et raciste.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Alors Grégoire de FOURNAS du Rassemblement national, s'en défend ; il parlait de " ils ", les bateaux, puisqu'il s'agissait dans la question des bateaux de migrants. Le rapport de l'Assemblée nationale parle de " il " au singulier ; la question, c'est de savoir si c'est " ils " au pluriel, " il " au singulier, comment est-ce qu'à l'Assemblée nationale, on a déterminé que c'était au singulier ?

STANISLAS GUERINI
Je trouve, pardon, mais ce débat totalement hallucinant ; ce n'est pas à nous de dire si ce monsieur est raciste au singulier ou raciste au pluriel ; c'est un multirécidiviste en réalité des propos racistes. Vous savez, je suis venu avec des tweets de ce monsieur ; il dit sur Internet, sur Facebook : " Est-ce que j'ai le droit de me demander si à Lormont, il reste encore des Blancs parce que je n’ai pas envie d'être le seul là-bas. Si Erwan veut être avec des Noirs - il répond à quelqu'un qui se pose des questions - il peut aller en Afrique ! Où sont les masques, dans un conteneur en route vers l'Afrique ; il commente une photo où il y a des réfugiés ukrainiens ; il y a quelqu'un de Noir sur la photo, il dit " Les Ukrainiens d'Afrique ?! " ; ou encore " En Afrique, ils aiment la France et ses allocs ! On accueille toute l'Afrique ". Ce monsieur a un problème pathologique en réalité…

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Marine LE PEN parle d'une manipulation.

STANISLAS GUERINI
Ce qui est totalement hallucinant, c'est que Marine LE PEN ainsi que tout le groupe du Rassemblement national puissent faire bloc avec ce député ! Je n’ai pas l'habitude de venir à l'antenne lire des propos des gens mais enfin, qu'il puisse y avoir même un débat sur ce monsieur qui tient des propos racistes ou pas, c'est hallucinant. Et donc si Marine LE PEN veut nous faire croire une seconde à son entreprise de dédiabolisation, mais qu'elle l’exclue dans la seconde ce député !! Qu’elle lui demande de démissionner de son poste de député ! Si elle ne fait pas ça, ça veut dire que tout ce qu'elle nous raconte depuis des semaines, voire depuis des mois, mais c'est une vaste mascarade. Je voudrais ajouter un point : la France insoumise qui, à juste titre d’ailleurs, s'est indignée des propos qui ont été tenus… mais j'espère bien que plus jamais ils ne feront des textes de motion de censure permettant au Rassemblement national de voter avec eux, que plus jamais ils n'associeront leurs voix comme on l'a vu il y a quelques jours – monsieur MELENCHON nous disait " à 50 voix près, on faisait tomber le Gouvernement, la relève est prête "…

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Et quand Marine LE PEN parle de manipulation, pour clore sur cette question ?

STANISLAS GUERINI
Je pense que c'est la démonstration qu’elle a fait le choix à ce stade, elle peut encore changer, de faire totalement bloc avec ce député mais je crois que je viens de faire la démonstration en lisant des propos répétés, qu'il a un problème pathologique avec l'Afrique et les gens de couleur, me semble-t-il et qu’il tient bien évidemment des propos racistes.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Quand il dit qu’il parlait des bateaux…. Parce que c’est vrai que c’est un peu " confusant ", sa version peut tenir ?…

STANISLAS GUERINI
Ce n’est pas à moi de dire si ce monsieur est raciste au singulier ou raciste ou pluriel. Je crois que les faits parlent d'eux-mêmes.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
L'actualité aussi marquée ces dernières heures, on va y revenir, par les mesures proposées par Gérald DARMANIN sur l'immigration dans son futur projet de loi, entre durcissement des expulsions, main tendue pour les travailleurs ; il s'agit du 29e texte sur la question de l'immigration depuis 1980. Qu’est-ce qu'il a de nouveau, celui-là ? Quoi de neuf sous le soleil j'ai envie de dire ?

STANISLAS GUERINI
On voit bien qu’il y a des difficultés dans notre pays qui ne sont pas traitées, pas réglées. Je crois que la responsabilité quand on est dirigeant politique, c'est de regarder la réalité en face. Et donc en matière d'immigration, on doit pouvoir avancer pour à la fois être plus ferme sur celles et ceux qui n'ont pas vocation à rester dans notre pays, où la justice dit qu'ils n'ont pas vocation à rester dans notre pays et puis en même temps, se donner plus de moyens pour mieux intégrer celles et ceux qui ont vocation à rester dans notre pays. Ça a toujours été la ligne du Gouvernement…

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Gentil avec les gentils, méchant avec les méchants…

STANISLAS GUERINI
Je crois que trop longtemps, les politiques en matière d'immigration, ont donné le sentiment au fond qu’on était fort avec les faibles et faible avec les forts ; je crois que c'est à ça qu’il faut mettre fin en effectivement se donnant tous les moyens législatifs, tous les moyens en matière aussi de forces de police pour pouvoir mieux reconduire à la frontière ceux qui doivent l'être et puis en même temps, ne pas avoir de tabou sur les questions d'intégration. Moi, j’ai toujours été très favorable, y compris dans le quinquennat précédent, à ce qu'on puisse se donner plus de moyens pour que les gens qui ont vocation à rester dans notre pays - je pense par exemple à des demandeurs d'asile qui viennent de pays en conflit, en guerre, dont on sait avec une très forte chance qu'ils auront vocation à avoir l'asile dans notre pays - qu'ils puissent travailler beaucoup plus tôt parce que sinon, on se retrouve dans des situations où on interdit à des gens de travailler et puis on a des situations totalement hypocrites parce que la réalité des faits, c'est que dans des restaurants, parfois dans des exploitations agricoles, dans le secteur du BTP, il y a des gens qui travaillent, qui sont dans des situations illégales et qui sont d'ailleurs dans des situations de dépendance vis-à-vis parfois de leurs employeurs qui parfois, pour certains employeurs, en profitent. Eh bien je crois qu’avancer sur ces questions-là, permettre au fond d'avoir ce titre de séjour pour des gens qui auraient vocation à rester et à travailler dans des métiers en tension, quand on voit la situation du marché du travail, c'est aussi une politique équilibrée.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Et pas d'appel d'air… c'est ce que craint l'opposition avec cette mesure ; quel intérêt sachant qu'on a quand même 5,4 millions de personnes inscrites aujourd'hui à Pôle emploi. Alors est-ce qu'il y a ce risque d'appel d’air ?

STANISLAS GUERINI
Des métiers, vous le savez très bien, vous en faites des reportages sur votre antenne, qui sont en tension : la restauration, le bâtiment n'arrivent pas à recruter.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Pourquoi on n’arrive pas à mettre les uns en lien avec les autres ?

STANISLAS GUERINI
Parce qu’il y a des problèmes de formation dans le pays, on a investi comme jamais on a investi pour former les gens, pour justement répondre à cette question du marché de l'emploi, pour faire évoluer les compétences dans notre pays, parce qu’il y a des secteurs qui n'avaient pas suffisamment augmenté les salaires - ils sont en train, je crois par exemple pour la restauration, de corriger le tir - il faut continuer à mettre la pression aussi sur ces secteurs-là pour qu'il y ait des négociations de branches. Bref, il y a des secteurs qui n'arrivent pas aujourd'hui à recruter ; je crois que c'est plutôt de bon sens quand il y a des gens, je le précise encore parce que c'est ça, la mesure qu'ont mise en débat à ce stade Olivier DUSSOPT et Gérald DARMANIN, quand il y a des gens qui travaillent déjà en réalité souvent dans des situations illégales, de pouvoir regarder ces situations et permettre non pas que la régularisation se fasse par l'employeur mais par la personne elle-même pour aussi parfois sortir de situation de lien de dépendance avec son employeur.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Alors une dernière question sur ce projet de loi immigration : les Français ont découvert ces fameux OQTF - on en a beaucoup parlé ces dernières semaines – la volonté du Gouvernement, c'est désormais de supprimer les allocations aux personnes qui sont ciblées par ces fameux OQTF. On apprend donc que des personnes étrangères en situation irrégulière bénéficiaient encore aujourd'hui d'allocations. Est-ce que ça révèle une France jusque-là qui était trop laxiste, trop généreuse ?

STANISLAS GUERINI
Vous savez, moi je dis les choses, j'espère, avec la plus grande lucidité. Je dis que nous avons, en matière de politique migratoire, trop longtemps été faibles avec les forts et fort avec les faibles ; c'est exactement ce que je mets derrière. C'est-à-dire que quand des décisions de justice sur lesquelles il y a eu bien souvent la plupart du temps, en réalité, des recours et que le juge a donné un avis définitif sur le fait que quelqu'un doive être reconduit, effectivement je pense qu'il faut se donner tous les moyens pour simplement appliquer la loi et appliquer le droit. Je crois que c'est ça que nos concitoyens attendent et en même temps ne pas tomber dans les discours justement de ceux qui vivent des problèmes, vivent des difficultés en matière de politique migratoire - je pense à l'extrême droite - et sans tabou, aborder les questions de moyens pour mieux intégrer les gens qui ont vocation à rejoindre notre pays, qui ont envie d'y faire leur vie, qui ont envie de participer, qui sont au fond complètement respectueux des valeurs de notre République, c'est ça la politique du Gouvernement : une politique équilibrée à la fois de fermeté mais aussi d'humanité et de moyens donnés pour pouvoir mieux intégrer celles et ceux qui ont vocation à rejoindre notre pays.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
En tout cas ce sera débattu, ce projet de loi sur l'immigration ; ça va très certainement susciter le débat. Il y a beaucoup de débats à l'Assemblée nationale ces derniers mois, pas tout le temps de la façon la plus apaisée, on l’a vu encore hier. Dans ce contexte, Elisabeth BORNE a déjà utilisé quatre fois le 49.3 dans le cadre du projet de budget de l'Etat pour 2023. Au début du quinquennat, on s’en souvient, le cap affiché, c'était la concertation, c'était le dialogue. Est-ce que c'est la fin du consensus ?

STANISLAS GUERINI
Non, d'abord parce que pour préparer ce budget, on s’est donné tous les moyens pour essayer de trouver le consensus : des dizaines d'heures de débats à l'Assemblée nationale, une méthode assez inédite de pouvoir recevoir tous les groupes d'opposition ou de la majorité en amont - c'était les dialogues de Bercy pour préparer le budget – puis, il y avait une position de l'opposition. Il faut dire les choses de façon très simple ; je ne leur jette pas la pierre mais ils avaient dit dès le début de l'examen ce budget : quels que soient les amendements qui seront intégrés dans le budget, nous ne le voterons pas parce que si nous votons le budget, ça veut dire qu'on est dans la majorité présidentielle. Ils nous poussaient évidemment à utiliser le 49.3 ! Je pense qu'il ne faut pas avoir le 49.3 honteux ; c’est un outil démocratique. Il faut rappeler à celles et ceux qui nous écoutent que le 49.3, c'est tout simplement engager la responsabilité du gouvernement sur un texte donné. Mais le plus important, c'est de donner un budget au pays, c'est de donner un budget à la Sécurité sociale parce que dans ce budget, il y a des mesures qui sont extrêmement importantes, des mesures de protection de nos concitoyens : le bouclier tarifaire, des mesures pour pouvoir aider les ménages les plus modestes, des mesures pour pouvoir aider les familles monoparentales qui verront leurs allocations augmenter de 50%. Vous voyez, tout ça, c’est la vie des Français et donc moi je suis ministre de la Fonction publique, je sais à quoi sert un budget. Il faut pouvoir payer nos services publics ; la France a besoin d'un budget et donc la responsabilité, c'est justement avec le 49.3 de donner un budget au pays.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Stanislas GUERINI, il nous reste quelques minutes, on va aborder les dossiers qui vous concernent. Le problème de l'attractivité de la fonction publique au coeur des discussions après la conférence des parties prenantes des services publics - elle a été lancée vendredi dernier si je ne me trompe pas – école, santé, on le sait, on le sait, certains secteurs manquent de postes. Vous nous dites vouloir – je vous cite - donner de l'élan à la fonction publique et des preuves d'amour. Alors ces preuves d'amour, cela passe par quoi ? L'attractivité de la fonction publique, ça se joue aussi sur la fiche de paie, c'est ça l’enjeu ?

STANISLAS GUERINI
Bien sûr, ça se joue à la fois sur la fiche de paie - moi j'ai, quelques semaines après ma nomination en tant que ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, pris la décision de la plus forte augmentation du point d'indice depuis le début des années 1980 - depuis 37 ans, il n’y avait pas eu une augmentation d'une telle ampleur du point d'indice. Donc c'était une première réponse mais je crois qu'il faut continuer le travail pour pouvoir proposer des parcours, des carrières, attractifs dans la fonction publique. Ce chantier-là, nous le mènerons en 2023, pour avec les organisations syndicales réfléchir à cette question de l’attractivité ; ça se joue sur la fiche de paie, ça se joue aussi tout autour de la fiche de paie, dans les conditions de travail des fonctionnaires, dans le sens qu’on peut trouver au travail et moi je veux dire aujourd'hui que rejoindre la fonction publique, vous parliez tout à l'heure d'emplois vacants, de tensions sur le marché du travail, il y a beaucoup d'emplois dans la fonction publique et ce sont de très beaux métiers, ce sont des métiers qui permettent de servir l'intérêt général. Je vois beaucoup de jeunes qui sont en recherche de sens, qui ont envie d’un métier sur lequel dans leur quotidien ils ont du sens au travail, eh bien il n’y a pas de plus beau métier que dans la fonction publique ; je veux porter ce message extrêmement fort aujourd'hui parce qu'on a besoin des fonctionnaires, parce qu'on a besoin de services publics efficaces, parce que ce sont eux qui font tenir notre pays dans des moments de grandes difficultés.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Alors les syndicats, eux - CGT, FO, FSU, Solidaires - de la fonction publique réclament - on parlait de la fiche de paie - l'indexation automatique du point d'indice sur l'inflation. Pourquoi refusez-vous cette mesure ou au moins une expérimentation ?

STANISLAS GUERINI
Alors deux choses très simples : d'abord un, il y a chaque année des augmentations dans la fonction publique, indépendamment du point d'indice ; on en parle peu, c'est en moyenne 1,5% d'augmentation ces dernières années avec l'augmentation des carrières, ça s'appelle Glissement Vieillissement Technicité - pardon pour ce mot un peu techno ce matin - mais c'est le mécanisme qui fait que les rémunérations augmentent dans la fonction publique chaque année. Ensuite, le président de la République a eu l'occasion de le dire extrêmement clairement à la télévision il y a quelques jours, ce serait une erreur économique d'indexer les salaires directement sur l'inflation. Vous auriez exactement ce qui est en train de se passer aux États-Unis : une inflation extrêmement importante avec une boucle où l'augmentation des salaires augmente l'augmentation de l'inflation et au fond, personne ne gagne en pouvoir d'achat. Et donc je crois qu’il faut des augmentations ciblées, il faut pouvoir avoir la discussion avec les organisations syndicales et puis surtout, il faut mettre à plat la question des rémunérations, des carrières dans la fonction publique. Vous voyez, je vous réponds sans tabou ; c'est ce que nous allons faire, les organisations syndicales le savent, je leur ai dit, on va s'atteler à ce grand chantier.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
On arrive au terme, encore quelques secondes mais peut-être pour les Français qui nous regardent, qui sont dans les territoires ruraux : il y a une offre de services publics, il faut le reconnaître, qui est défaillante. Un rapport sénatorial le dit d'ailleurs. Comment est-ce que vous comptez oeuvrer pour les services publics dans ces territoires ruraux, en quelques secondes ?

STANISLAS GUERINI
Vous savez, c’est déjà ce qu'on est en train de faire : le président de la République avait pris un engagement au lendemain du grand débat national, de rouvrir des maisons de services publics, on les a appelées les maisons France Services. On en a rouvert à ce stade 2.600 sur le territoire. Ça veut dire aujourd'hui que 99% des Français sont à moins de 30 minutes d'une de ces maisons France Services sur le territoire métropolitain et ultramarin de notre pays. C'est la première fois qu'on réinvestit aussi fortement pour justement remettre des services publics au plus près de nos concitoyens, au plus près de celles et ceux qui en ont le plus besoin. Je crois que c'est l'égalité républicaine qui se joue là aussi. Donc on va continuer cet investissement résolu et massif.

OLIVIER DE KERANFLEC’H
Merci beaucoup Monsieur le Ministre, Stanislas GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques d'avoir accepté notre invitation ce matin sur CNEWS.

STANISLAS GUERINI
Merci à vous.


Source : Service d’information du Gouvernement, le 14 novembre 2022