Communiqué conjoint franco-britannique sur les annonces du Forum de mobilisation des financements pour le climat et la biodiversité, le 21 septembre 2023.

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Lors d'une rencontre au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris, le Président Macron et Sa Majesté le roi Charles III se sont vus présenter par des chefs d'entreprise et directeurs de grandes organisations leurs projets de soutien à la lutte contre le changement climatique et la perte de biodiversité dans les économies émergentes et en développement.

Organisée dans le cadre de la visite d'État de Sa Majesté en France, cette rencontre faisait suite au Forum de mobilisation des financements du climat et de la biodiversité. Elle s'inscrit dans le prolongement de la collaboration historique entre la France et le Royaume-Uni pour accélérer la lutte contre le changement climatique et pour la protection des écosystèmes naturels. Les deux gouvernements sont déterminés à approfondir encore cette collaboration et à renforcer leur soutien aux économies émergentes et en développement, comme réaffirmé dans la Déclaration conjointe du 36e Sommet franco-britannique qui s'est tenu à Paris en mars 2023.

La réunion de ce jour a été organisée, côté français, par Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition énergétique, M. Christophe BECHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et Mme Sylvie RETAILLEAU, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ; et côté britannique, par Mme Claire COUTINHO, ministre chargée de la Sécurité énergétique et du Zéro net, et Lord BENYON, ministre chargé de la Biosécurité et des Affaires maritimes et rurales. Les acteurs des secteurs public et privé réunis à cette occasion ont échangé sur la manière de mobiliser plus rapidement des financements pour développer et déployer des solutions pour le climat et la nature dans les économies émergentes et en développement.

La rencontre s'inscrit en outre dans le sillage du Forum pour la mobilisation de financements pour l'action climatique, organisé cet été à Windsor, au cours duquel des institutions financières et des philanthropes ont annoncé une série de nouvelles plateformes et initiatives d'investissement, démontrant ainsi leur volonté d'agir concrètement pour financer l'action climatique en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Elle découle également des engagements sur le climat et la nature pris par la France et le Royaume-Uni à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies à New York cette semaine et du Sommet pour un Nouveau Pacte financier mondial en juin 2023, lors duquel la France et le Royaume-Uni ont lancé une initiative conjointe pour promouvoir les financements pour la protection et la restauration de la nature. La manifestation a notamment été marquée par la mise en place d'un nouveau groupe international consultatif sur les crédits biodiversité, co-présidé par l'ancienne gouverneure adjointe de la Banque de France, Mme Sylvie GOULARD, et la présidente des Jardins botaniques royaux de Kew, Dame Amelia FAWCETT. Ce groupe s'appuiera sur les initiatives existantes et un ensemble de pistes variées afin d'orienter le développement des crédits biodiversité, nouvel instrument de mobilisation d'investissements du secteur privé pour protéger et restaurer la biodiversité.

Les participants au Forum ont discuté aujourd'hui des mesures concrètes que prennent les investisseurs et les entreprises pour lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité et de ce qui peut être fait pour accroître les investissements, notamment dans les économies émergentes et en développement. De nombreux participants ont fait de nouvelles annonces et exposé la manière dont ils mettent en oeuvre leurs engagements existants.

Les entreprises représentées ont fait les annonces suivantes :

• Ardian, société privée de placements française, et aDryada, opérateur français de la biodiversité, ont uni leurs forces pour lancer le Fonds Averrhoa de solutions fondées sur la nature, qui est consacré à des projets de grande ampleur fondés sur la nature et ayant d'importants effets positifs sur le climat, la biodiversité et les communautés locales. Il permettra des investissements d'un montant total maximum de 1,5 milliard d'euros.
Conçu pour accélérer les stratégies des investisseurs et des entreprises pour la protection et la régénération de la nature et pour lutter contre le changement climatique, ce Fonds vise un portefeuille d'une quinzaine de projets diversifiés de reforestation, de boisement et de restauration de mangroves et de zones humides, permettant de séquestrer environ 150 millions de tonnes de carbone. Ces projets reposeront sur trois piliers : le climat, la biodiversité et l'intérêt des communautés locales, et génèrent des crédits carbone de haute qualité dans le respect des normes internationales les plus strictes.
Le Fonds Averrhoa de solutions fondées sur la nature déploiera des capitaux à l'échelle mondiale, principalement dans les économies émergentes et en développement.

• Amundi prend une nouvelle mesure pour déployer sa stratégie afin de contribuer à préserver la biodiversité et à investir dans le capital naturel.
Après avoir incité 385 entreprises en 2021 et 2022 à améliorer leur stratégie en y intégrant la biodiversité, Amundi est fier de rejoindre Nature Action 100, la plus importante coalition mondiale d'investisseurs qui encourage l'action en faveur du capital naturel et s'inspire de la coalition Climate Action 100.
Amundi a déjà lancé deux fonds thématiques liés à la biodiversité : un sur l'économie bleue, l'autre pour soutenir la transition vers l'économie circulaire en tenant compte des effets sur la biodiversité.
Amundi travaille également à un premier fonds entièrement dédié à la biodiversité, qui devrait être lancé dans les prochains mois.

• En 2022, AXA, Unilever et Tikehau Capital s'étaient engagés à créer un fonds de capital-investissement à impact d'un milliard d'euros. Ce fonds est unique par son ampleur, son approche thématique en vue d'une agriculture régénératrice et son partenariat entre le bras d'AXA spécialisé dans l'adaptation climatique et la finance à impact (AXA Climate), une multinationale de premier plan dans les produits de consommation emballés, et un gestionnaire de fonds expérimenté dans les investissements en faveur du climat. Ces trois entreprises lancent aujourd'hui un investissement de 120 millions d'euros dans Biobest, pionnier des solutions durables de gestion des cultures, en particulier dans la protection biologique qui remplace les pesticides classiques. La protection biologique aide les agriculteurs pendant 5 à 10 ans à diminuer le risque de leur transition vers des pratiques d'agriculture régénératrice pour restaurer les écosystèmes sur place. Avec cet investissement, Biobest fera l'acquisition de Biotrop, entreprise brésilienne agissant dans le domaine des intrants biologiques, très complémentaire de son offre et de la génération d'impact.

• Cool Earth, ONG consacrée à la conservation de la nature, a inauguré l'octroi de subventions sans conditions à des communautés vivant dans les forêts tropicales humides du Pérou et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ; cette approche est considérée comme la plus efficace, et Cool Earth a le plaisir d'annoncer la mise en œuvre d'un programme unique en son genre qui fournit des ressources financières à 2 000 foyers de l'Amazonie péruvienne, permettant à ceux qui ont le plus à perdre de la destruction des forêts de gérer eux-mêmes et de préserver 290 000 hectares de forêts.

• Kering a lancé le Fonds climatique pour la nature (Climate Fund for Nature) lors de la 15e réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP15) en 2022. En partenariat avec le groupe L'Occitane, 140 millions d'euros sont déjà mobilisés et de nouveaux investisseurs devraient s'associer à ces efforts afin d'atteindre l'objectif total de 300 millions d'euros.
Neuf mois après sa création, le fonds est pleinement opérationnel, et le groupe Kering est heureux d'annoncer le financement d'un premier projet sur le terrain pour protéger les forêts primaires au Pérou (pour un montant de 2 millions d'euros), en partenariat avec une ONG locale et les populations autochtones concernées. L'étude d'autres projets est également bien avancée, notamment s'agissant de la restauration de mangroves et de terres en Amérique latine, en Afrique de l'Ouest et en Asie du Sud-Est.
Enfin, Kering compte renouveler son soutien au fonds de dotation du muséum d'Histoire naturelle afin de l'assister dans ses travaux concernant les certificats de biodiversité, qui ont pour objectif de mettre en place une méthodologie scientifique pour la création d'un marché volontaire de crédits en faveur de la biodiversité, semblables au mécanisme existant pour le carbone.

• LVMH a le plaisir d'annoncer qu'il rejoindra la Circular Bioeconomy Alliance (CBA) en tant que membre fondateur. Cette alliance a été créée en 2020 par sa Majesté le roi Charles III, à l'époque où il était prince de Galles, pour mettre en œuvre, par des Living Labs sur le terrain, une approche intégrée de la restauration des paysages et la création de chaînes de valeur au bénéfice des populations, de la nature et de la planète. LVMH travaille déjà avec l'Alliance en soutenant un Living Lab au Tchad qui produit du coton durable grâce à des systèmes d'agroforesterie et des techniques de culture régénérative, en partenariat avec les communautés locales.

• Mirova continue de déployer son Fonds pour la neutralité en matière de dégradation des terres, avec un investissement de 8,5 millions d'euros dans Pamoja, entreprise spécialisée dans l'utilisation durable des terres et référence pour la production durable de noix de macadamia en Afrique de l'Est. Pamoja soutient près de 6 000 petits producteurs de noix de macadamia au Kenya dans leurs efforts pour promouvoir des pratiques durables de gestion des terres agricoles. En Tanzanie, Pamoja développe des exploitations certifiées de noix de macadamia selon des systèmes d'agroforesterie.
L'investissement contribuera au développement des projets de Pamoja au Kenya et en Tanzanie afin de contribuer à la gestion durable de plus de 6 200 hectares de terres et de toucher 13 000 petits producteurs locaux. Mirova est un gestionnaire d'actifs certifié B Corp totalement dédié à des projets d'investissement durable.

• Tikehau Capital, groupe international de gestion d'actifs, est en train de s'associer à l'Alliance pour l'investissement dans le capital naturel. L'objectif de ce partenariat est de faire progresser la mission de Terra Carta : placer la nature, les populations et la planète au cœur de la création de valeur mondiale. En outre, Tikehau Capital annonce le premier investissement de sa stratégie de capital-investissement à impact consacrée à l'agriculture régénératrice, d'un montant d'un milliard d'euros, ainsi que le lancement du second volet de sa stratégie de décarbonation qui vise à mobiliser entre 2 et 3 milliards d'euros. Le premier volet, lancé en 2018, a réussi à mobiliser 1,4 milliard d'euros et est devenu l'un des plus grands véhicules de capital-investissement destiné exclusivement à accompagner les entreprises contribuant à décarboner l'économie.

• Safaricom, opérateur de télécommunications au Kenya et entreprise associée au sein du Groupe Vodafone, investira 15 à 20 milliards de schillings kenyans dans un vaste programme environnemental. L'entreprise espère réduire ses émissions de CO2 en accélérant le déploiement d'un haut-débit plus économe en énergie, renforcer l'utilisation de l'énergie solaire pour alimenter son réseau, réduire l'utilisation des plastiques dans son réseau de magasins et recycler les déchets électroniques, en particulier les téléphones obsolètes. Safaricom a obtenu le prêt "durabilité" le plus important en Afrique de l'Est, fourni par un consortium de quatre banques : Standard Chartered Bank, Stanbic Bank, ABSA Bank et KCB Bank.

Ces annonces viennent s'ajouter aux engagements et initiatives récents des participants au Forum, valorisant leur action pionnière en faveur du climat et de la nature.

• Actis, investisseur dans les infrastructures durables, s'est engagé, grâce à son véhicule Actis Energy 5, à fournir 6 milliards de dollars de capital investissable dans les énergies renouvelables durant les trois prochaines années, au profit de neuf entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables. Elles mettront en oeuvre collectivement une cinquantaine de projets éoliens, solaires et de stockage dans les batteries pour des fournisseurs d'électricité et des clients commerciaux et industriels en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique, aux États-Unis et en Europe centrale et orientale. Une stratégie distincte sera axée sur la transition en Asie, et notamment sur l'efficacité énergétique et la mobilité durable. Actis s'appuiera sur son expérience de mise en œuvre de 180 projets d'énergies renouvelables dans 35 pays au cours des 20 dernières années. La durabilité étant au cœur de sa stratégie d'investissement, Actis continue de se concentrer sur une transition énergétique juste qui permette d'apporter des transformations pour les communautés locales, les investissements et la planète.

• Cette année, l'International Development Finance Club (IDFC), réseau réunissant 26 banques nationales et régionales de développement du monde entier, et le Groupe de l'Agence française de développement (AFD), qui préside l'IDFC, ont annoncé des niveaux historiques de financement de l'action climatique et de la biodiversité.
Les membres de l'IDFC ont annoncé que les engagements en matière de financements verts ont atteint la somme record de 288 milliards de dollars en 2022, soit 29 % de plus qu'en 2021, dont 32 milliards sont consacrés au financement de l'adaptation (52 % de plus qu'en 2021). Au total, plus de 1 500 milliards de dollars de financements verts ont été annoncés par les membres de l'IDFC depuis l'accord de Paris en 2015.
Avec plus de 6,9 milliards d'euros de financement budgétisés en 2022 pour l'action climatique dans les pays en développement, le Groupe AFD a également battu un nouveau record et se positionne comme l'un des principaux bailleurs de fonds dans ce domaine au niveau mondial.

• Bank of America a récemment investi dans le fonds Climate-Smart Agriculture and Food Systems Transformation Fund de l'entreprise ResponsAbility, qui propose des prêts à long terme à des entreprises innovantes intervenant dans les chaînes de valeur alimentaires dans les marchés émergents. Ce fonds pourrait soutenir la transition de 300 000 hectares vers des pratiques climato-compatibles, favoriser l'utilisation durable des terres et réduire de 8 millions de tonnes les émissions de gaz à effet de serre. Il est complémentaire des autres moyens utilisés par Bank of America pour injecter des capitaux dans des instruments de financement mixte consacrés au capital naturel. Précédemment, Bank of America s'est également engagée auprès du fonds d'investissement pour l'entrepreneuriat agricole (ABC) de Bamboo Capital et du fonds d'investissement de l'Initiative en matière d'assurance contre les risques climatiques (InsuResilience), qui acheminent des capitaux privés vers des petits exploitants agricoles mal desservis dans les pays en développement. Ces fonds permettent de répondre aux problèmes de l'utilisation des terres, de la biodiversité et des émissions de gaz à effet de serre ; ils sont à l'origine d'approvisionnements alimentaires durables et sont facteurs de création d'emplois et de retombées économiques durables, tout en renforçant la résilience face au changement climatique des populations locales.

• Egis, entreprise présente dans le secteur du conseil, du génie civil et de l'aménagement, consacre 38 % de son budget "recherche et développement" à l'action climatique et à la conservation de la nature. Grâce à des solutions fondées sur la nature telles que Soil.is, Egis aide des pays comme la Côte d'Ivoire et le Congo à faire le bilan de la santé des sols et à prendre des mesures pour favoriser la séquestration du carbone autour des grandes infrastructures. Son initiative Seaboost a aidé les Philippines à réduire les risques d'inondation tout en protégeant les populations locales et la biodiversité. D'ici à 2030, Egis intégrera des pratiques d'écoconception dans chaque projet, dans le cadre d'une stratégie plus large qui consacre 45 % de son chiffre d'affaires de 2022 à la transition. Pour renforcer ses engagements, Egis a obtenu en 2023 un prêt lié à la durabilité visant à financer sa croissance dans le respect de ses objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance.

• Engie accroît son engagement en faveur du climat. Le groupe est fermement déterminé à réaliser son ambition d'atteindre la neutralité carbone à l'échelle mondiale d'ici à 2045, ce qui sera fait dans quatre pays dès 2030. Pour atteindre cet objectif, entre 22 et 25 milliards d'euros seront investis entre 2023 et 2025. Concrètement, Engie développe des projets liés à la transition énergétique dans les économies développées et en développement : système de stockage d'énergie par batterie de 150 MW sur l'ancien site minier de Hazelwood (Australie), nouveau parc éolien d'une capacité de 3 GW dans le cadre du partenariat de Ras Ghareb (Égypte), acquisition récente de BTE Renewables en Afrique du Sud, d'une capacité opérationnelle de 340 MW, entre autres opérations.

• Federated Hermes Limited innove dans la mobilisation de capitaux publics et privés au service de l'environnement, et ambitionne de rendre compatible 80 % de son portefeuille de participations dans des sociétés cotées avec l'objectif de 1,5 °C d'ici à 2030, en collaborant activement avec plus de 190 entreprises dont la capitalisation boursière dépasse les 10 000 milliards de dollars.
Fin 2022, elle a annoncé la création d'un fonds britannique d'investissement à impact sur l'environnement en faveur de solutions fondées sur la nature applicables aux terres, aux littoraux, aux cours d'eau et aux mers. Le gouvernement britannique s'est engagé à hauteur de 30 millions de livres et, grâce à un intérêt marqué des fournisseurs de capitaux privés, le fonds devrait atteindre à moyen terme les 400 millions de livres.
Federated Hermes Limited a également lancé son fonds consacré à la biodiversité en 2022, qui vise à financer des entreprises du monde entier cherchant à remédier à la perte de biodiversité ou jouant un rôle moteur en matière environnementale. Dans le cadre de son partenariat avec le musée d'Histoire naturelle de Londres, le fonds a mobilisé plus de 50 millions de livres depuis sa création et devrait dépasser les 100 millions de livres d'ici à la fin 2024.

• Haleon est déterminée à éliminer les facteurs sociaux et environnementaux qui font obstacle à une meilleure santé pour tous. Consciente de l'aggravation des conséquences du changement climatique sur la santé, l'entreprise travaille avec d'autres acteurs du secteur dans le cadre de la Coalition pour le climat et la santé pour inciter à l'action.
Haleon a créé un institut pour la qualité de l'air (Clean Breathing Institute) pour aider les pharmaciens à donner à leurs patients des conseils fiables afin de limiter les répercussions de la pollution atmosphérique sur leur santé respiratoire. L'entreprise met en œuvre une stratégie validée récemment par l'initiative Science Based Targets, visant à court terme à rendre conformes à l'objectif de 1,5 °C ses émissions de carbone pour les scopes 1, 2 et 3. Au cours de la période 2022, Haleon a réduit de 41 % ses émissions de carbone au titre des scopes 1 et 2 par rapport aux niveaux de 2020, en prenant des mesures telles que le passage à une électricité 100 % renouvelable sur l'ensemble des sites sous son contrôle direct.

• La Fédération internationale de ski et de snowboard (FIS), a lancé une initiative pour les forêts tropicales humides et s'est engagée à investir dans les communautés locales au Pérou en soutenant l'association caritative Cool Earth. Le projet sur la déforestation s'attache à l'éducation des jeunes qui seront demain des agriculteurs prospères et des protecteurs des forêts tropicales humides. En compensant plusieurs fois son empreinte carbone grâce à l'initiative pour les forêts tropicales humides, la FIS est devenue la première fédération sportive internationale à agir en faveur du climat.

• Pollination collabore au projet "Delta Blue Carbon" (DBC), plus grand projet consacré au carbone bleu dans les écosystèmes côtiers au monde. Articulé en deux temps, le projet consiste à restaurer plus de 4 000 km2 de mangroves dégradées, tout en préservant une zone d'environ 2 000 km2, ce qui devrait générer au total 244 millions de crédits carbone. Le projet s'appuie sur de solides mécanismes de partage des avantages dans le domaine de l'éducation, des soins de santé, du développement économique et de l'égalité entre les femmes et les hommes, puisque près de 60 % des bénéfices de la vente des crédits carbone seront réinvestis dans l'économie locale.
Combinés, ces projets à grande échelle visent à protéger et à restaurer l'écosystème dans son ensemble et à accroître la résilience de la province de Sind face au changement climatique, la région ayant été gravement touchée en 2022 par les inondations dues à ce phénomène. C'est le premier projet de restauration d'une telle ampleur à être couronné de succès. Sa deuxième phase, DBC-2, est en cours de financement.

• Les membres du groupe de travail sur les services financiers de la Sustainable Markets Initiative (SMI) se sont engagés à verser plus de 9 000 milliards de dollars pour soutenir la transition vers le net-zéro d'ici 2030 au plus tard, et ont déjà fourni et mobilisé plus de 2 500 milliards de dollars de capitaux dans le cadre de ces engagements depuis 2020-2021. Le SMI continue de travailler à l'alignement des feuilles de routes des industriels, des investisseurs et des pays afin d'accélérer le déploiement des capitaux du secteur privé, en mettant l'accent sur les marchés émergents et en développement.