Conseil des ministres du 10 novembre 2025. Facilitation du maintien en rétention des personnes condamnées pour des faits d'une particulière gravité et présentant de forts risques de récidive à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, dans les îles Wallis-et-Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie.

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le ministre de l'intérieur a présenté une ordonnance portant extension et adaptation des dispositions de la loi n° 2025-796 du 11 août 2025 visant à faciliter le maintien en rétention des personnes condamnées pour des faits d'une particulière gravité et présentant de forts risques de récidive à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie.

L'article 8 de la loi n° 2025-796 du 11 août 2025 a renvoyé à voie d'ordonnance les mesures d'application nécessaires pour les collectivités qui relèvent de l'article 74, à l'exception de Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises.

L'ordonnance présentée a ainsi pour objet :

  • permettre le relevé des données biométriques de l'étranger placé en rétention sans son consentement (article 3) ;
  • simplifier le séquencement des prolongations de la rétention administrative de droit commun (article 4) ;
    permettre le placement en rétention du demandeur d'asile présentant une menace grave et actuelle à l'ordre public (article 5) ;
  • clarifier les modalités de calcul de la durée de placement en zone d'attente et en rétention, désormais comptabilisés en heure plutôt qu'en jours (article 6) ;
  • préciser les dispositions relatives aux procès-verbaux établis à l'issue de la retenue vérification droit au séjour (article 7).

L'ordonnance ne crée pas d'adaptation. Elle ajuste les adaptations existantes des délais de rétention en outre-mer, pour les calculer en heures et non plus en jours.