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Le 5 décembre 2023, Gabriel Attal, ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse annonce sa volonté de mettre un œuvre un véritable "choc des savoirs", en réaction aux résultats des élèves français tels que révélés par les évaluations internationales et nationales.
À la rentrée 2024 des groupes de besoins sont mis en place en français et mathématique pour les élèves de sixième et cinquième : les classes sont organisées en groupe selon les besoins des élèves. Ce rapport analyse la manière dont cette mesure a été mise en œuvre sur tout le territoire et identifie certaines difficultés rencontrées par les professeurs pour adapter leur manière d'enseigner en fonction des différents groupes ainsi que les difficultés organisationnelles (emplois du temps, représentation aux conseils de classe...).
Il formule cinq recommandations visant notamment à redonner de l'autonomie aux chefs d'établissement dans les choix à opérer localement, et à développer la formation des professeurs du second degré à la gestion de l'hétérogénéité des élèves et au traitement de la grande difficulté scolaire.
Synthèse
Recommandations argumentées
Introduction
1. Une très forte diversité dans les modalités de mise en œuvre de la mesure
1.1. Comment expliquer une telle diversité ?
1.2. Une diversité de modalités de constitution des groupes
1.3. Une diversité d'usages des semaines de regroupement
1.4. Des difficultés communes observables, indépendamment des choix de mise en œuvre
2. Des modalités de mise en œuvre qui ont peu évolué au cours de l'année
2.1. La constitution des groupes n'a presque jamais évolué
2.2. Les semaines de regroupement n'ont presque plus jamais été investies au cours de l'année
3. Des regards contrastés des acteurs sur la mesure
3.1. Le regard des équipes de direction
3.2. Le regard des professeurs de mathématiques et de français
3.3. Le regard des parents
3.4. Le regard des élèves
4. Une implication des équipes qui n'a pas toujours eu des résultats vertueux
4.1. Un effet peu probant sur le travail collaboratif des équipes
4.2. Un impact très faible constaté sur les gestes professionnels des enseignants
4.3. Un accompagnement qui n'a pu être suffisant au regard de l'exigence de cette réforme
5. Une meilleure visibilité des élèves en grande difficulté mais sans nécessairement une meilleure prise en charge de cette difficulté
5.1. Des effets contrastés sur les élèves à faibles besoins ou à besoins modérés
5.2. Une visibilité accrue des élèves en grande difficulté scolaire, mais trop peu de solutions apportées pour répondre à leurs besoins
5.3. Un risque fort d'accroître les écarts entre les élèves, une "dérive programmée des continents"
Conclusion
Annexe
- Type de document : Rapport d'inspection, Rapport officiel
- Pagination : 34 pages
- Édité par : Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche
