Texte intégral
Mes chers compatriotes de tous les outre-mers,
Je suis heureux de vous présenter mes voeux très chaleureux pour cette nouvelle année. Françaises et Français de Guyane, de Guadeloupe, de Martinique, de la Réunion, de Mayotte, de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie, de Wallis et Futuna, de Saint-Pierre et Miquelon ou des Terres australes et antarctiques, je vous souhaite tout le bonheur et toute la réussite que chacun est en droit d'attendre pour soi-même et pour les siens. Pour les plus âgés dont la vie fut souvent difficile et pour les plus jeunes dont l'avenir est notre commune responsabilité.
Beaucoup d'entre vous se retrouvent en famille ou entre amis pour un moment de fête partagée. Ma pensée va aussi à ceux qui, ce soir, sont seuls ou loin des leurs. Et à vos proches originaires d'outre-mer qui vivent dans l'hexagone et font, entre nous, un lien de plus. A toutes et à tous, bonne et heureuse année 2002.
Je forme aussi le voeu qu'ensemble, nous continuions à faire avancer une république plus fraternelle et plus respectueuse de chacun.
Le dynamisme économique et le développement durable y ont leur part pour que, dans tous les outre-mers, chacun puisse construire sa vie et réaliser ses projets. L'Etat a donc mobilisé des moyens sans précédent dans notre histoire pour soutenir l'investissement et l'embauche, pour favoriser le retour à l'emploi des plus démunis, la mobilité des jeunes en formation et la coopération régionale. Les résultats sont là : une croissance soutenue et un recul du chômage qui se confirme au fil des mois. Ces résultats nous encouragent à maintenir fermement le cap.
L'égalité des droits est une dimension essentielle de l'action conduite outre-mer : égalité sociale, enfin achevée dans les quatre départements d'outre-mer ainsi qu'à Saint-Pierre et Miquelon, mais aussi égalité d'accès à l'éducation, à la santé, à l'Internet pour tous.
Egalité et pluralité marchent ensemble. Cela signifie par exemple de nouvelles possibilités de choisir son propre statut dans l'ensemble français et européen, à condition de ne pas mettre en cause les droits sociaux et seulement là où les citoyens consultés démocratiquement en expriment le souhait. Cela signifie aussi des cultures et des langues régionales considérées comme parties intégrantes de notre patrimoine vivant. Unie mais pas uniforme, notre République en est plus forte. Plus juste, elle est aussi plus sure.
La sécurité est un droit démocratique indissociable de tous les autres. Elle doit être garantie à chacun dans les quartiers des villes comme dans les communes isolées. De même que doivent être mieux assurés le droit de tous aux transports, intérieurs et extérieurs, et la nécessaire continuité territoriale.
L'année qui s'achève a été un temps fort de réformes pour l'outre-mer. Ensemble, nous avons mis en pratique le nouveau pacte républicain voulu par Lionel Jospin. J'ai veillé à ce que les lois votées à ce titre s'appliquent vite et concrètement : la loi d'orientation, la LOOM, pour les quatre DOM et Saint-Pierre-et-Miquelon, les accords de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, le nouveau statut voulu par Mayotte. La France s'honore par ailleurs d'être, à ce jour, le seul pays au monde à avoir voté une loi reconnaissant l'esclavage pour ce qu'il fut : un crime contre l'humanité.
Mémoire assumée et avenir partagé, égalité et diversité: telle a été et telle sera, pour l'année qui vient, l'inspiration de notre travail.
2002, c'est aussi, pour nombre d'entre vous, l'arrivée de l'euro dans la vie de tous les jours. Je souhaite qu'à travers cette nouvelle monnaie commune, l'Europe, qui est fortement solidaire de l'outre-mer, devienne pour chacun une réalité plus concrète et plus familière avant de devenir, pour nos enfants, un espace naturel de contacts et d'échanges.
Je voudrais, à l'occasion de ce nouvel an, vous dire ma confiance dans les atouts et les talents des femmes et des hommes d'outre-mer. Vous êtes, pour notre République, une chance supplémentaire et une vraie source d'innovation. Dans un monde où toutes les sociétés entrent plus vite en contact, et où des inégalités persistantes nourrissent de nouveaux conflits, les outre-mers ont, je le crois, un message à porter. Car toutes les origines s'y croisent et toutes les cultures s'y mêlent. Elles nous poussent à rechercher comment mieux vivre ensemble. Cette fierté de soi conduit au respect de l'autre !
Ainsi, les outre-mers sont bien au coeur d'une République fière de tous les siens. J'ai confiance en l'avenir car je crois en notre capacité de le bâtir ensemble. A chacune et à chacun, tous mes voeux de bonheur et de succès.
Mes chers compatriotes, je vous souhaite une très bonne année 2002!
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 7 janvier 2002)
Je suis heureux de vous présenter mes voeux très chaleureux pour cette nouvelle année. Françaises et Français de Guyane, de Guadeloupe, de Martinique, de la Réunion, de Mayotte, de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie, de Wallis et Futuna, de Saint-Pierre et Miquelon ou des Terres australes et antarctiques, je vous souhaite tout le bonheur et toute la réussite que chacun est en droit d'attendre pour soi-même et pour les siens. Pour les plus âgés dont la vie fut souvent difficile et pour les plus jeunes dont l'avenir est notre commune responsabilité.
Beaucoup d'entre vous se retrouvent en famille ou entre amis pour un moment de fête partagée. Ma pensée va aussi à ceux qui, ce soir, sont seuls ou loin des leurs. Et à vos proches originaires d'outre-mer qui vivent dans l'hexagone et font, entre nous, un lien de plus. A toutes et à tous, bonne et heureuse année 2002.
Je forme aussi le voeu qu'ensemble, nous continuions à faire avancer une république plus fraternelle et plus respectueuse de chacun.
Le dynamisme économique et le développement durable y ont leur part pour que, dans tous les outre-mers, chacun puisse construire sa vie et réaliser ses projets. L'Etat a donc mobilisé des moyens sans précédent dans notre histoire pour soutenir l'investissement et l'embauche, pour favoriser le retour à l'emploi des plus démunis, la mobilité des jeunes en formation et la coopération régionale. Les résultats sont là : une croissance soutenue et un recul du chômage qui se confirme au fil des mois. Ces résultats nous encouragent à maintenir fermement le cap.
L'égalité des droits est une dimension essentielle de l'action conduite outre-mer : égalité sociale, enfin achevée dans les quatre départements d'outre-mer ainsi qu'à Saint-Pierre et Miquelon, mais aussi égalité d'accès à l'éducation, à la santé, à l'Internet pour tous.
Egalité et pluralité marchent ensemble. Cela signifie par exemple de nouvelles possibilités de choisir son propre statut dans l'ensemble français et européen, à condition de ne pas mettre en cause les droits sociaux et seulement là où les citoyens consultés démocratiquement en expriment le souhait. Cela signifie aussi des cultures et des langues régionales considérées comme parties intégrantes de notre patrimoine vivant. Unie mais pas uniforme, notre République en est plus forte. Plus juste, elle est aussi plus sure.
La sécurité est un droit démocratique indissociable de tous les autres. Elle doit être garantie à chacun dans les quartiers des villes comme dans les communes isolées. De même que doivent être mieux assurés le droit de tous aux transports, intérieurs et extérieurs, et la nécessaire continuité territoriale.
L'année qui s'achève a été un temps fort de réformes pour l'outre-mer. Ensemble, nous avons mis en pratique le nouveau pacte républicain voulu par Lionel Jospin. J'ai veillé à ce que les lois votées à ce titre s'appliquent vite et concrètement : la loi d'orientation, la LOOM, pour les quatre DOM et Saint-Pierre-et-Miquelon, les accords de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, le nouveau statut voulu par Mayotte. La France s'honore par ailleurs d'être, à ce jour, le seul pays au monde à avoir voté une loi reconnaissant l'esclavage pour ce qu'il fut : un crime contre l'humanité.
Mémoire assumée et avenir partagé, égalité et diversité: telle a été et telle sera, pour l'année qui vient, l'inspiration de notre travail.
2002, c'est aussi, pour nombre d'entre vous, l'arrivée de l'euro dans la vie de tous les jours. Je souhaite qu'à travers cette nouvelle monnaie commune, l'Europe, qui est fortement solidaire de l'outre-mer, devienne pour chacun une réalité plus concrète et plus familière avant de devenir, pour nos enfants, un espace naturel de contacts et d'échanges.
Je voudrais, à l'occasion de ce nouvel an, vous dire ma confiance dans les atouts et les talents des femmes et des hommes d'outre-mer. Vous êtes, pour notre République, une chance supplémentaire et une vraie source d'innovation. Dans un monde où toutes les sociétés entrent plus vite en contact, et où des inégalités persistantes nourrissent de nouveaux conflits, les outre-mers ont, je le crois, un message à porter. Car toutes les origines s'y croisent et toutes les cultures s'y mêlent. Elles nous poussent à rechercher comment mieux vivre ensemble. Cette fierté de soi conduit au respect de l'autre !
Ainsi, les outre-mers sont bien au coeur d'une République fière de tous les siens. J'ai confiance en l'avenir car je crois en notre capacité de le bâtir ensemble. A chacune et à chacun, tous mes voeux de bonheur et de succès.
Mes chers compatriotes, je vous souhaite une très bonne année 2002!
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 7 janvier 2002)