Texte intégral
M. Gaston Flosse, secrétaire d'Etat chargé du Pacifique Sud, Président du gouvernement de la Polynésie française, a participé au colloque organisé conjointement par le Centre des Etudes stratégiques de l'Université de Georgetown et "l'Association des Iles du Pacifique" sur l'avenir du Pacifique Sud.
- Il a, dans son intervention, rappelé que les territoires de Nouvelle Calédonie, Wallis et Futuna et Polynésie française étaient français par la volonté libre et raisonnée des populations, et que cette appartenance à la République française se manifestait au travers de statuts variés, adaptés à la situation particulière de chacune des Communautés et permettant l'expression de celle-ci, et qu'en définitive l'unité de la nation admettait une large diversité de gouvernements. C'est ainsi que la constitution permet l'exercice d'un pouvoir traditionnel par les rois de Wallis et Futuna. C'est ainsi que le droit coutumier est reconnu en Nouvelle Calédonie où des règles internes au territoire permettent une gestion correspondant à son étendue et ses caractéristiques. C'est ainsi que l'Etat central a un pouvoir très limité en Polynésie française où l'Assemblée délibérante et le Gouvernement local élu ont l'essentiel des responsabilités, après une évolution progressive et sans heurt.
- Le secrétaire d'Etat a insisté sur le fait que les territoires faisaient partie du monde démocratique, et que tout débat y avait lieu au grand jour, même quand certains des participants au débat utilisaient les mécanismes de la démocratie pour en mieux critiquer les fondements, il a donc demandé que soit respectée la légitimité de la France dans le Pacifique, comme la France respecte celle de ses amis et alliés, et de tous les pays, lorsque celle-ci a la même origine démocratique. La France ne pouvant être imaginée comme ayant des visées hégémoniques dans la zone, elle devait être un facteur de stabilité et de paix pour tous. L'effort fourni à la fois dans les territoires et pour les autres iles du Pacifique est considérable (686 millions de dollars par an) et montre que sa disparition aurait des conséquences économiques graves, la richesse des territoires français du Pacifique est aujourd'hui beaucoup plus grande que celle des autres, mais ceux-ci, avec l'Etat central, se préoccupent d'être de bons voisins. Le secrétaire d'Etat a également rappelé que le Premier ministre avait créé le portefeuille ministériel qui lui était confié pour illustrer sa volonté d'avoir une politique claire vis-à-vis des pays du Pacifique Sud, mais aussi pour montrer que la politique de l'Etat tiendrait compte des idées de l'Océanien qu'il était sur le développement de la zone.
- Or à ses yeux, la France peut définir avec ses territoires un type de relations permettant de concilier le développement d'une culture spécifique avec l'appartenance à une nation dont les ressources technologiques permettent de rompre l'isolement qu'imposent normalement les éléments naturels et de commencer à construire le monde de demain, comme mentionnait le Premier ministre à Nouméa le 29 août dernier.
- Les participants au colloque comportaient des personnalités françaises comme le sénateur Dick Ukeiwé et l'ambassadeur de France à Washington, des membres de gouvernements des Iles du Pacifique, comme le vice-Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, et le ministre des affaires étrangères des Iles Cook, des représentants du Département d'Etat des Etats-Unis, et un public d'hommes politiques, universitaires, spécialistes de la zone.
- Il a, dans son intervention, rappelé que les territoires de Nouvelle Calédonie, Wallis et Futuna et Polynésie française étaient français par la volonté libre et raisonnée des populations, et que cette appartenance à la République française se manifestait au travers de statuts variés, adaptés à la situation particulière de chacune des Communautés et permettant l'expression de celle-ci, et qu'en définitive l'unité de la nation admettait une large diversité de gouvernements. C'est ainsi que la constitution permet l'exercice d'un pouvoir traditionnel par les rois de Wallis et Futuna. C'est ainsi que le droit coutumier est reconnu en Nouvelle Calédonie où des règles internes au territoire permettent une gestion correspondant à son étendue et ses caractéristiques. C'est ainsi que l'Etat central a un pouvoir très limité en Polynésie française où l'Assemblée délibérante et le Gouvernement local élu ont l'essentiel des responsabilités, après une évolution progressive et sans heurt.
- Le secrétaire d'Etat a insisté sur le fait que les territoires faisaient partie du monde démocratique, et que tout débat y avait lieu au grand jour, même quand certains des participants au débat utilisaient les mécanismes de la démocratie pour en mieux critiquer les fondements, il a donc demandé que soit respectée la légitimité de la France dans le Pacifique, comme la France respecte celle de ses amis et alliés, et de tous les pays, lorsque celle-ci a la même origine démocratique. La France ne pouvant être imaginée comme ayant des visées hégémoniques dans la zone, elle devait être un facteur de stabilité et de paix pour tous. L'effort fourni à la fois dans les territoires et pour les autres iles du Pacifique est considérable (686 millions de dollars par an) et montre que sa disparition aurait des conséquences économiques graves, la richesse des territoires français du Pacifique est aujourd'hui beaucoup plus grande que celle des autres, mais ceux-ci, avec l'Etat central, se préoccupent d'être de bons voisins. Le secrétaire d'Etat a également rappelé que le Premier ministre avait créé le portefeuille ministériel qui lui était confié pour illustrer sa volonté d'avoir une politique claire vis-à-vis des pays du Pacifique Sud, mais aussi pour montrer que la politique de l'Etat tiendrait compte des idées de l'Océanien qu'il était sur le développement de la zone.
- Or à ses yeux, la France peut définir avec ses territoires un type de relations permettant de concilier le développement d'une culture spécifique avec l'appartenance à une nation dont les ressources technologiques permettent de rompre l'isolement qu'imposent normalement les éléments naturels et de commencer à construire le monde de demain, comme mentionnait le Premier ministre à Nouméa le 29 août dernier.
- Les participants au colloque comportaient des personnalités françaises comme le sénateur Dick Ukeiwé et l'ambassadeur de France à Washington, des membres de gouvernements des Iles du Pacifique, comme le vice-Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, et le ministre des affaires étrangères des Iles Cook, des représentants du Département d'Etat des Etats-Unis, et un public d'hommes politiques, universitaires, spécialistes de la zone.