Texte intégral
Les Douze ont examiné la situation en Afghanistan. Ils ont constaté que la dernière série de négociations indirectes de Genève entre l'Afghanistan et le Pakistan n'a pas donné de résultat.
- Ils ont réaffirmé leur conviction qu'un retrait des troupes soviétiques selon un calendrier rapide et irrévocable reste la condition essentielle pour mettre fin à ce long conflit. Pour les Douze, l'Afghanistan représente un test concret de la bonne volonté soviétique.
- Une solution politique doit assurer le droit à l'autodétermination du peuple afghan, permettre le retour des réfugiés et restituer à l'Afghanistan le statut de pays véritablement indépendant et non-aligné.
- Les Douze réaffirment leur soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies et de son représentant spécial. Ils continuent à soutenir la position modérée et raisonnable du Pakistan.
1 - Le conflit israélo-arabe :
- Les Douze ont constaté l'accueil positif à leur déclaration du 23 février 1987 en faveur de la tenue d'une Conférence internationale de paix sur le Moyen-Orient. En tant que cadre approprié pour les négociations nécessaires entre les parties directement concernées, une telle conférence leur est apparue pour le moment comme la seule formule permettant de faire avancer le processus de paix dans la région. Ils ont formulé l'espoir que les conditions permettant la convocation d'une Conférence internationale de paix puissent être rapidement réunies sur la base d'un accord des parties appelées à y participer.
- Pour leur part, les Douze ont suivi de près les développements de la situation dans la région et ont décidé de poursuivre tant à travers la Présidence qu'individuellement leurs contacts à tous niveaux avec toutes les parties intéressées afin de contribuer à la recherche d'un règlement juste, global et durable du conflit israélo-arabe y compris le problème palestinien, conformément à la Déclaration de Venise de 1980.
- Les Douze ont rappelé leur attachement au respect des droits de l'homme dans les territoires occupés. Ils ont estimé que la détérioration de la situation économique et sociale dans ces territoires ainsi que dans la région risque de compliquer la recherche de la paix. Voilà pourquoi les Douze poursuivront leur contribution au développement économique et social qui ne peut pas cependant se substituer à une solution politique.
2 - La guerre Irak-Iran et la situation dans le Golfe :
- Les Douze restent profondément préoccupés par le conflit entre l'Irak et l'Iran. Ils ont pris note de la déclaration du Sommet de Venise sur la guerre et sur la libre navigation dans le Golfe.
- Ils rappellent leurs déclarations antérieures sur le conflit, dans lesquelles ils ont exprimé leur soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies, et leurs fréquents appels aux parties à se conformer aux résolutions 582 et 588 du Conseil de Sécurité.
- Ils souhaitent souligner une nouvelle fois la nécessité de mettre fin à cette guerre cruelle et se félicitent des nouveaux efforts concertés en cours sur le plan international, en particulier ceux du Conseil de Sécurité, pour veiller à ce que les deux parties respectent un cessez-le-feu et pour mettre fin à la guerre sur la base d'un réglement global, juste et honorable.
- Les Douze réaffirment leurs positions précédentes, notamment en ce qui concerne le respect des lois régissant les conflits armés et en particulier les attaques sur les villes et l'emploi d'armes chimiques, sur le risque d'extension du conflit aux pays voisins, sur les atteintes à la libre navigation dans le Golfe et enfin sur les menaces pesant sur la paix et la sécurité régionale et internationale.
- 3 - Le Liban :
- Les Douze ont exprimé leur profonde inquiétude au sujet de la persistance de la violence au Liban, récemment encore ravivée à l'occasion de l'assassinat du Premier ministre libanais, de nouvelles prises d'otages et de l'escalade des incidents meurtriers au Sud-Liban.
- Ils ont réitéré l'espoir que toutes les parties intéressées fassent preuve de modération afin que puisse reprendre le dialogue politique en vue d'une réconciliation nationale, fondée sur le respect de la souveraineté, de l'unité, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du Liban.
- Les Douze ont réaffirmé leur soutien à la FINUL, et souhaité qu'elle soit mise en mesure de remplir son mandat, et ce, dans les meilleures conditions de sécurité pour ses contingents.
- Enfin, les Douze ont exprimé leur condamnation de l'enlèvement de personnes et de la détention d'otages au Liban.
1 - Les ministres ont examiné l'état des relations Est-Ouest. Ils ont noté avec satisfaction que le dialogue entre les Etats-Unis et l'Union soviétique sur la maitrise des armements s'est intensifié et que des perspectives plus favorables se sont fait jour en ce qui concerne un accord sur les FNI soviétiques et américaines.
- Ils réaffirment leur engagement en vue de l'élimination complète des armes chimiques. Ils préconisent l'établissement d'un équilibre conventionnel stable et véritable à un niveau de forces plus bas dans l'ensemble de l'Europe. Ils contribueront, dans la mesure de leurs possibilités, à ce que ces objectifs soient atteints.
- 2 - Les Douze souhaitent vivement que la réunion de Vienne sur les suites de la CSCE se termine par des résultats concrets. Ils insistent pour que des progrès significatifs et durables soient atteints dans tous les domaines et en particulier dans le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Dans ce contexte ils rappellent l'importance qu'ils attachent à leur proposition sur la dimension humaine. De tels progrès sont indispensables pour développer les relations entre l'Est et l'Ouest dans un climat de confiance.
- 3 - Les Douze sont ouverts aux possibilités nouvelles que présentent des développements récents dans la politique soviétique. Ils soulignent la nécessité que les nouvelles formules utilisées par l'Union soviétique se transforment en faits concrets.
- Ils ont réaffirmé leur conviction qu'un retrait des troupes soviétiques selon un calendrier rapide et irrévocable reste la condition essentielle pour mettre fin à ce long conflit. Pour les Douze, l'Afghanistan représente un test concret de la bonne volonté soviétique.
- Une solution politique doit assurer le droit à l'autodétermination du peuple afghan, permettre le retour des réfugiés et restituer à l'Afghanistan le statut de pays véritablement indépendant et non-aligné.
- Les Douze réaffirment leur soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies et de son représentant spécial. Ils continuent à soutenir la position modérée et raisonnable du Pakistan.
1 - Le conflit israélo-arabe :
- Les Douze ont constaté l'accueil positif à leur déclaration du 23 février 1987 en faveur de la tenue d'une Conférence internationale de paix sur le Moyen-Orient. En tant que cadre approprié pour les négociations nécessaires entre les parties directement concernées, une telle conférence leur est apparue pour le moment comme la seule formule permettant de faire avancer le processus de paix dans la région. Ils ont formulé l'espoir que les conditions permettant la convocation d'une Conférence internationale de paix puissent être rapidement réunies sur la base d'un accord des parties appelées à y participer.
- Pour leur part, les Douze ont suivi de près les développements de la situation dans la région et ont décidé de poursuivre tant à travers la Présidence qu'individuellement leurs contacts à tous niveaux avec toutes les parties intéressées afin de contribuer à la recherche d'un règlement juste, global et durable du conflit israélo-arabe y compris le problème palestinien, conformément à la Déclaration de Venise de 1980.
- Les Douze ont rappelé leur attachement au respect des droits de l'homme dans les territoires occupés. Ils ont estimé que la détérioration de la situation économique et sociale dans ces territoires ainsi que dans la région risque de compliquer la recherche de la paix. Voilà pourquoi les Douze poursuivront leur contribution au développement économique et social qui ne peut pas cependant se substituer à une solution politique.
2 - La guerre Irak-Iran et la situation dans le Golfe :
- Les Douze restent profondément préoccupés par le conflit entre l'Irak et l'Iran. Ils ont pris note de la déclaration du Sommet de Venise sur la guerre et sur la libre navigation dans le Golfe.
- Ils rappellent leurs déclarations antérieures sur le conflit, dans lesquelles ils ont exprimé leur soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies, et leurs fréquents appels aux parties à se conformer aux résolutions 582 et 588 du Conseil de Sécurité.
- Ils souhaitent souligner une nouvelle fois la nécessité de mettre fin à cette guerre cruelle et se félicitent des nouveaux efforts concertés en cours sur le plan international, en particulier ceux du Conseil de Sécurité, pour veiller à ce que les deux parties respectent un cessez-le-feu et pour mettre fin à la guerre sur la base d'un réglement global, juste et honorable.
- Les Douze réaffirment leurs positions précédentes, notamment en ce qui concerne le respect des lois régissant les conflits armés et en particulier les attaques sur les villes et l'emploi d'armes chimiques, sur le risque d'extension du conflit aux pays voisins, sur les atteintes à la libre navigation dans le Golfe et enfin sur les menaces pesant sur la paix et la sécurité régionale et internationale.
- 3 - Le Liban :
- Les Douze ont exprimé leur profonde inquiétude au sujet de la persistance de la violence au Liban, récemment encore ravivée à l'occasion de l'assassinat du Premier ministre libanais, de nouvelles prises d'otages et de l'escalade des incidents meurtriers au Sud-Liban.
- Ils ont réitéré l'espoir que toutes les parties intéressées fassent preuve de modération afin que puisse reprendre le dialogue politique en vue d'une réconciliation nationale, fondée sur le respect de la souveraineté, de l'unité, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du Liban.
- Les Douze ont réaffirmé leur soutien à la FINUL, et souhaité qu'elle soit mise en mesure de remplir son mandat, et ce, dans les meilleures conditions de sécurité pour ses contingents.
- Enfin, les Douze ont exprimé leur condamnation de l'enlèvement de personnes et de la détention d'otages au Liban.
1 - Les ministres ont examiné l'état des relations Est-Ouest. Ils ont noté avec satisfaction que le dialogue entre les Etats-Unis et l'Union soviétique sur la maitrise des armements s'est intensifié et que des perspectives plus favorables se sont fait jour en ce qui concerne un accord sur les FNI soviétiques et américaines.
- Ils réaffirment leur engagement en vue de l'élimination complète des armes chimiques. Ils préconisent l'établissement d'un équilibre conventionnel stable et véritable à un niveau de forces plus bas dans l'ensemble de l'Europe. Ils contribueront, dans la mesure de leurs possibilités, à ce que ces objectifs soient atteints.
- 2 - Les Douze souhaitent vivement que la réunion de Vienne sur les suites de la CSCE se termine par des résultats concrets. Ils insistent pour que des progrès significatifs et durables soient atteints dans tous les domaines et en particulier dans le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Dans ce contexte ils rappellent l'importance qu'ils attachent à leur proposition sur la dimension humaine. De tels progrès sont indispensables pour développer les relations entre l'Est et l'Ouest dans un climat de confiance.
- 3 - Les Douze sont ouverts aux possibilités nouvelles que présentent des développements récents dans la politique soviétique. Ils soulignent la nécessité que les nouvelles formules utilisées par l'Union soviétique se transforment en faits concrets.