Déclaration de M. Pierre Moscovici, ministre délégué aux affaires européennes, sur le déroulement des sessions plénières du Parlement européen à Strasbourg, la construction d'un nouvel hémicycle et l'amélioration de la desserte aérienne de la ville, Paris le 21 octobre 1997.

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Texte intégral

Je me réjouis de la décision que vient de prendre le Parlement européen de tenir à Strasbourg douze sessions en 1998. C'est, pour la France, un motif de grande satisfaction.

Ce vote du Parlement européen est une bonne nouvelle, à la fois pour Strasbourg, qui voit son rôle de capitale européenne confirmé, mais aussi pour l'Union européenne, parce que ce vote met un terme à une querelle qui n'avait que trop duré. C'est un acte de sagesse que je salue.

Je rappelle qu'à l'initiative de la France, la décision du Conseil européen d'Edimbourg, du 12 décembre 1992, sur le siège des Institutions européennes, a
été intégré dans le Traité d'Amsterdam, en juin dernier.
Je me suis rendu à Strasbourg, lors de la session de septembre, pour rencontrer le président Gil-Robles, ainsi que d'autres responsables du Parlement européen. A cette occasion, j'ai réaffirmé l'importance attachée par les autorités françaises à ce que les douze sessions plénières du Parlement européen se tiennent effectivement à Strasbourg.

L'arrêt rendu, le 1er octobre dernier, par la Cour de Justice des Communautés européennes, sur saisine de la France, a prouvé le bien fondé de notre position. Le Parlement vient d'en tirer les conséquences, comme nous l'y avons invité.

Pour sa part, le gouvernement français poursuivra les efforts déjà engagés pour conforter le rôle de Strasbourg comme siège du Parlement européen, et faciliter le fonctionnement de cette institution et l'activité de ses membres. Dans cet esprit, nous avons soutenu la construction d'un nouvel hémicycle, qui sera inauguré en 1998, et nous continuerons d'améliorer la desserte aérienne de Strasbourg./.

(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 09 octobre 2001)