Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
J'ai eu le vif plaisir de donner, ce matin, le coup d'envoi de la finale mondiale de Labour, événement agricole de portée internationale, que la France n'avait pas accueilli depuis 1961.
(...).
Ces préoccupations sanitaires ne s'arrêtent pas à nos frontières. Le règlement par l'Organisation mondiale du commerce du différend entre l'Europe et les Etats-Unis sur le dossier du "boeuf aux hormones" a provoqué un large débat dans notre pays. J'en tire pour ma part trois enseignements. L'Union européenne a démontré sa détermination, sur ce dossier, à défendre deux principes sur lesquels nous ne saurions transiger : la santé des consommateurs, et le refus de l'uniformisation des comportements culinaires. C'est dans le cadre de l'OMC que nous pourrons promouvoir une régulation des échanges respectant ces principes. Et, si l'Europe a - momentanément - perdu ce différend devant l'OMC, c'est précisément que les règles de cette organisation n'intègrent pas suffisamment les critères de santé et d'environnement. le gouvernement est déterminé à défendre cette conception moderne et exigeante du Commerce international, tout au long du "cycle du millénaire" qui débutera en décembre à Seattle. Il conviendra de suivre une méthode globale : tant que tout n'est pas décidé, rien n'est décidé. Nous serons fermes : l'Europe a respecté ses engagements de Marrakech ; d'autres ne l'ont pas fait. Et n'oublions pas que la base de notre mandat de négociation sur l'agriculture, ce sont les Accords de Berlin. Je ne laisserai pas minimiser les efforts demandés aux agriculteurs français à cette occasion.
(...).
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 septembre 1999)
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
J'ai eu le vif plaisir de donner, ce matin, le coup d'envoi de la finale mondiale de Labour, événement agricole de portée internationale, que la France n'avait pas accueilli depuis 1961.
(...).
Ces préoccupations sanitaires ne s'arrêtent pas à nos frontières. Le règlement par l'Organisation mondiale du commerce du différend entre l'Europe et les Etats-Unis sur le dossier du "boeuf aux hormones" a provoqué un large débat dans notre pays. J'en tire pour ma part trois enseignements. L'Union européenne a démontré sa détermination, sur ce dossier, à défendre deux principes sur lesquels nous ne saurions transiger : la santé des consommateurs, et le refus de l'uniformisation des comportements culinaires. C'est dans le cadre de l'OMC que nous pourrons promouvoir une régulation des échanges respectant ces principes. Et, si l'Europe a - momentanément - perdu ce différend devant l'OMC, c'est précisément que les règles de cette organisation n'intègrent pas suffisamment les critères de santé et d'environnement. le gouvernement est déterminé à défendre cette conception moderne et exigeante du Commerce international, tout au long du "cycle du millénaire" qui débutera en décembre à Seattle. Il conviendra de suivre une méthode globale : tant que tout n'est pas décidé, rien n'est décidé. Nous serons fermes : l'Europe a respecté ses engagements de Marrakech ; d'autres ne l'ont pas fait. Et n'oublions pas que la base de notre mandat de négociation sur l'agriculture, ce sont les Accords de Berlin. Je ne laisserai pas minimiser les efforts demandés aux agriculteurs français à cette occasion.
(...).
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 septembre 1999)