Texte intégral
Les ministres se félicitent des développements encourageants dans les relations Est-Ouest. Les Douze ont depuis longtemps activement encouragé ce processus, et ils y ont apporté leur contribution active. La dynamique de ce processus doit être préservée.
- La rencontre, à Moscou, entre le Président Reagan et le secrétaire général Gorbatchev a constitué une nouvelle étape importante sur la voie de la consolidation et de l'intensification des relations Est-Ouest. Les Douze expriment leur satisfaction devant les progrès accomplis lors des récents sommets entre les Etats-Unis et l'Union Soviétique, notamment dans le domaine du contrôle des armements et du désarmement. La ratification du traité FNI ouvre la voie à l'élimination complète d'une entière catégorie d'armes des Etats-Unis et de l'Union Soviétique. Les Douze, tout en prenant note en particulier de ses dispositions rigoureuses de vérification et de sa confirmation du principe de réductions assymétriques, confirment leur point de vue que ce traité établit un précédent valable pour de futurs progrès dans le domaine du contrôle des armements. Les Douze soutiennent pleinement les efforts visant à aboutir à un accord sur la réduction de cinquante pour cent des arsenaux nucléaires stratégiques des Etats-Unis et de l'Union Soviétique.
- Les Douze plaident vivement en faveur de l'établissement rapide d'une interdiction globale et effectivement vérifiable des armes chimiques.
- Ils continuent à oeuvrer résolument en faveur de l'instauration d'un équilibre sûr et stable des forces conventionnelles en Europe à un niveau plus bas. Les Douze se félicitent du début de retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan. Ils espèrent qu'il conduira à un règlement juste et pacifique dans le plein respect du droit du peuple afghan à l'autodétermination. Un tel règlement devrait être suivi de rapides progrès vers la solution d'autres conflits régionaux.
- Les Douze suivent avec beaucoup d'attention les évolutions en cours en Union Soviétique et en Europe orientale. Ils les accueillent favorablement et souhaitent que ces changements conduisent à des ouvertures dans les systèmes politiques de ces pays, à la fois à l'égard des citoyens de ces Etats et vers le monde extérieur. Ils espèrent que de telles politiques contribueront à une amélioration durable des relations Est-Ouest. Pour leur part, ils sont disposés à saisir de telles occasions de facon constructive.
Parmi celles-ci, il faut citer les possibilités de renforcer les relations économiques mutuelles. Les Douze espèrent que les négociations en cours entre la Communauté et certains pays d'Europe de l'Est pourront aboutir à brève échéance. Ils constatent avec satisfaction que des relations sont sur le point de s'établir entre la Communauté, la CAEM et ses Etats membres. Ils espèrent que ceci pourrait contribuer à l'amélioration générale des relations et au renforcement de la stabilité en Europe.
- Les Douze rappellent leur volonté de clore la réunion de Vienne sur les suites de la CSCE par des résultats substantiels et équilibrés, comportant une amélioration de la mise en oeuvre des engagements souscrits depuis 1975 et un accord sur des progrès significatifs dans toutes les corbeilles, en particulier en ce qui concerne la dimension humaine de la CSCE. Ainsi serait accompli un pas important dans le domaine des relations Est-Ouest, et pourraient commencer rapidement des négociations sur la stabilité conventionnelle, visant l'établissement d'un équilibre stable et sûr de forces conventionnelles en Europe à un niveau plus bas, et sur la confiance et la sécurité.
- Ils souhaitent, à cette occasion, rendre hommage aux efforts des pays membres neutres et non-alignés, tels qu'ils s'expriment dans leur projet de document final qui, de l'avis des Douze, constitue une contribution utile pour l'obtention de résultats satisfaisants à Vienne.
- Pour leur part, les Douze sont déterminés à continuer d'agir dans ce sens. C'est pourquoi ils lancent un appel aux pays qui ne l'ont pas encore fait, de montrer qu'ils sont sérieusement disposés à négocier un résultat substantiel et satisfaisant de la réunion de Vienne sur les suites de la CSCE, conformément à leurs déclarations publiques récentes.
Déclaration des Douze sur le Liban (le 13 juin 1988)
- Les Douze suivent avec préoccupation la situation critique au Liban, qui, après treize ans de guerre et de souffrances doit trouver d'urgence une solution politique. Le fonctionnement normal et le renforcement des institutions constitutionnelles libanaises est une condition préalable à une telle solution.
- Dans ces conditions, les Douze estiment que le déroulement des prochaines élections présidentielles dans l'ordre et conformément aux dispositions constitutionnelles sera d'une importance décisive pour l'avenir de la République libanaise. Ils lancent un appel à toutes les parties concernées pour qu'elles apportent leur soutien à la préparation et au bon déroulement des élections.
- Les Douze sont convaincus qu'une paix durable ne peut être obtenue que par la réconciliation nationale et la solution des problèmes internes, prenant en compte les intérêts légitimes de toutes les différentes communautés du Pays. Ceci implique que tous doivent être prêts à faire des concessions réciproques. A cette fin, les Douze invitent toutes les parties à coopérer de façon constructive en vue d'arriver rapidement à une solution politique de la crise libanaise et de ses implications régionales.
- En outre, les Douze insistent sur la nécessité d'intensifier les efforts visant au rétablissement de la souveraineté, l'unité, l'indépendance et l'intégrité territoriale du Liban.
- La pleine indépendance et la souveraineté du Liban doivent être respectées, et ce pays doit pouvoir résoudre ses problèmes sans aucune immixtion, ni ingérence extérieure. Les Douze confirment leur soutien à la FINUL et en appellent à toutes les parties pour faire en sorte que cette force puisse exécuter son mandat sans entraves.
- Les Douze condamnent à nouveau le fait que des otages sont toujours détenus au Liban, et demandent leur mise en liberté immédiate.
Déclaration des Douze sur la situation en Afrique du Sud (le 14 juin 1988)
- Lors de la réunion du 14 juin à Luxembourg, les ministres des affaires étrangères des Douze ont fait la déclaration suivante sur la situation en Afrique du sud :
- Les ministres des affaires étrangères ont discuté aujourd'hui de la situation en Afrique du sud, suite à la décision de la Cour Suprême de Prétoria de ne pas rouvrir le procès en ce qui concerne les Six de Sharpeville.
- Les ministres ont exprimé leurs profondes inquiétudes et leurs profondes préoccupations quant au sort des Six de Sharpeville.
- Ils ont lancé un appel pressant pour que toutes les options légales disponibles en Afrique du Sud soient utilisées afin que la peine de mort ne soit pas appliquée. A cet égard, ils ont rappelé les démarches précédentes effectuées par la Communauté Européenne.
- L'Ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne à Prétoria effectuera une démarche auprès du Gouvernement sud-africain au nom des Douze.
- La rencontre, à Moscou, entre le Président Reagan et le secrétaire général Gorbatchev a constitué une nouvelle étape importante sur la voie de la consolidation et de l'intensification des relations Est-Ouest. Les Douze expriment leur satisfaction devant les progrès accomplis lors des récents sommets entre les Etats-Unis et l'Union Soviétique, notamment dans le domaine du contrôle des armements et du désarmement. La ratification du traité FNI ouvre la voie à l'élimination complète d'une entière catégorie d'armes des Etats-Unis et de l'Union Soviétique. Les Douze, tout en prenant note en particulier de ses dispositions rigoureuses de vérification et de sa confirmation du principe de réductions assymétriques, confirment leur point de vue que ce traité établit un précédent valable pour de futurs progrès dans le domaine du contrôle des armements. Les Douze soutiennent pleinement les efforts visant à aboutir à un accord sur la réduction de cinquante pour cent des arsenaux nucléaires stratégiques des Etats-Unis et de l'Union Soviétique.
- Les Douze plaident vivement en faveur de l'établissement rapide d'une interdiction globale et effectivement vérifiable des armes chimiques.
- Ils continuent à oeuvrer résolument en faveur de l'instauration d'un équilibre sûr et stable des forces conventionnelles en Europe à un niveau plus bas. Les Douze se félicitent du début de retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan. Ils espèrent qu'il conduira à un règlement juste et pacifique dans le plein respect du droit du peuple afghan à l'autodétermination. Un tel règlement devrait être suivi de rapides progrès vers la solution d'autres conflits régionaux.
- Les Douze suivent avec beaucoup d'attention les évolutions en cours en Union Soviétique et en Europe orientale. Ils les accueillent favorablement et souhaitent que ces changements conduisent à des ouvertures dans les systèmes politiques de ces pays, à la fois à l'égard des citoyens de ces Etats et vers le monde extérieur. Ils espèrent que de telles politiques contribueront à une amélioration durable des relations Est-Ouest. Pour leur part, ils sont disposés à saisir de telles occasions de facon constructive.
Parmi celles-ci, il faut citer les possibilités de renforcer les relations économiques mutuelles. Les Douze espèrent que les négociations en cours entre la Communauté et certains pays d'Europe de l'Est pourront aboutir à brève échéance. Ils constatent avec satisfaction que des relations sont sur le point de s'établir entre la Communauté, la CAEM et ses Etats membres. Ils espèrent que ceci pourrait contribuer à l'amélioration générale des relations et au renforcement de la stabilité en Europe.
- Les Douze rappellent leur volonté de clore la réunion de Vienne sur les suites de la CSCE par des résultats substantiels et équilibrés, comportant une amélioration de la mise en oeuvre des engagements souscrits depuis 1975 et un accord sur des progrès significatifs dans toutes les corbeilles, en particulier en ce qui concerne la dimension humaine de la CSCE. Ainsi serait accompli un pas important dans le domaine des relations Est-Ouest, et pourraient commencer rapidement des négociations sur la stabilité conventionnelle, visant l'établissement d'un équilibre stable et sûr de forces conventionnelles en Europe à un niveau plus bas, et sur la confiance et la sécurité.
- Ils souhaitent, à cette occasion, rendre hommage aux efforts des pays membres neutres et non-alignés, tels qu'ils s'expriment dans leur projet de document final qui, de l'avis des Douze, constitue une contribution utile pour l'obtention de résultats satisfaisants à Vienne.
- Pour leur part, les Douze sont déterminés à continuer d'agir dans ce sens. C'est pourquoi ils lancent un appel aux pays qui ne l'ont pas encore fait, de montrer qu'ils sont sérieusement disposés à négocier un résultat substantiel et satisfaisant de la réunion de Vienne sur les suites de la CSCE, conformément à leurs déclarations publiques récentes.
Déclaration des Douze sur le Liban (le 13 juin 1988)
- Les Douze suivent avec préoccupation la situation critique au Liban, qui, après treize ans de guerre et de souffrances doit trouver d'urgence une solution politique. Le fonctionnement normal et le renforcement des institutions constitutionnelles libanaises est une condition préalable à une telle solution.
- Dans ces conditions, les Douze estiment que le déroulement des prochaines élections présidentielles dans l'ordre et conformément aux dispositions constitutionnelles sera d'une importance décisive pour l'avenir de la République libanaise. Ils lancent un appel à toutes les parties concernées pour qu'elles apportent leur soutien à la préparation et au bon déroulement des élections.
- Les Douze sont convaincus qu'une paix durable ne peut être obtenue que par la réconciliation nationale et la solution des problèmes internes, prenant en compte les intérêts légitimes de toutes les différentes communautés du Pays. Ceci implique que tous doivent être prêts à faire des concessions réciproques. A cette fin, les Douze invitent toutes les parties à coopérer de façon constructive en vue d'arriver rapidement à une solution politique de la crise libanaise et de ses implications régionales.
- En outre, les Douze insistent sur la nécessité d'intensifier les efforts visant au rétablissement de la souveraineté, l'unité, l'indépendance et l'intégrité territoriale du Liban.
- La pleine indépendance et la souveraineté du Liban doivent être respectées, et ce pays doit pouvoir résoudre ses problèmes sans aucune immixtion, ni ingérence extérieure. Les Douze confirment leur soutien à la FINUL et en appellent à toutes les parties pour faire en sorte que cette force puisse exécuter son mandat sans entraves.
- Les Douze condamnent à nouveau le fait que des otages sont toujours détenus au Liban, et demandent leur mise en liberté immédiate.
Déclaration des Douze sur la situation en Afrique du Sud (le 14 juin 1988)
- Lors de la réunion du 14 juin à Luxembourg, les ministres des affaires étrangères des Douze ont fait la déclaration suivante sur la situation en Afrique du sud :
- Les ministres des affaires étrangères ont discuté aujourd'hui de la situation en Afrique du sud, suite à la décision de la Cour Suprême de Prétoria de ne pas rouvrir le procès en ce qui concerne les Six de Sharpeville.
- Les ministres ont exprimé leurs profondes inquiétudes et leurs profondes préoccupations quant au sort des Six de Sharpeville.
- Ils ont lancé un appel pressant pour que toutes les options légales disponibles en Afrique du Sud soient utilisées afin que la peine de mort ne soit pas appliquée. A cet égard, ils ont rappelé les démarches précédentes effectuées par la Communauté Européenne.
- L'Ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne à Prétoria effectuera une démarche auprès du Gouvernement sud-africain au nom des Douze.